Reportage

Whitesnake: un serpent blanc de 35 ans qui n'a presque pas une ride!

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 19-06-2013

Jeudi 20 juin 2013


© Tim Tronckoe

Hier, la longue file présente devant les portes de l’Ancienne Belgique quelques heures avant l’ouverture des portes trahissait l’affiche plus que luxueuse de la soirée. Et si luxe rime avec argent, les nombreux fans présents hier, s’ils auront tout de même dû débourser près de 50 euros, en auront eu plus que pour leur argent. Niveau musique, ce ne sont ni plus ni moins que deux pointures mondiales du hard rock qui déposaient leurs fly cases sur les planches du 110 boulevard Anspach. Leur nom ? David Coverdale et Duff McKagan. Si le premier, venait célébrer les 35 ans de Whitesnake
Whitesnake


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, le second, connu pour avoir été le bassiste formateur d’un groupe nommé Guns N’Roses
Guns N’Roses


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, venait présenter Walking Papers, son nouveau projet solo, au public bruxellois.


Les bras légèrement remodelés au botox, les tatouages à l’air et le visage en disant encore long sur l’adage « Sex Drugs & Rock’n’roll », Duff McKagan semble désormais se porter à merveille, ce qui n’a malheureusement pas été toujours le cas. L’homme qui avait fait son dernier passage à l’AB en 2008 avec Velvet Revolver
Velvet Revolver


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revenait cette fois avec Walking Papers, son nouveau projet musical. Dès les premières notes du set, on se rend compte directement que si Duff a définitivement arrêté la bibine, le hard rock, lui, coule toujours dans ses veines. Simple, pure, efficace, la musique distillée hier soir par Walking Papers s’est laissée écouter toute seule. Entre morceaux pêchus et balades tendres, le set de Duff McKagan n’aura été entaché que par la défaillance des lampes de sa tête d’ampli. Comme quoi, ça arrive vraiment à tout le monde.


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Si l’entrée était de qualité, que dire alors du plat de résistance. Whitesnake
Whitesnake


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, disons-le d’emblée, a été hier soir tout simplement époustouflant. Si l’on avait déjà pu croiser le visage de David Coverdale, également connu pour avoir été le chanteur de Deep Purple entre 73 et 76, lors de précédentes éditions du Graspop Metal Meeting; voir Whitesnake
Whitesnake


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en salle et surtout à l’Ancienne Belgique, c’est toujours particulier. Le Serpent blanc fait certainement office de valeur sûre en festival, mais en salle il prend une toute autre envergure.

Les habitués le savent, dès que retenti dans la salle le son des accords de "My Generation" des Who, cela veut dire que Coverdale est là, prêt à faire ce qu’il fait de mieux: faire son show. Et de show, il en aura été question hier soir. Dans une forme quasi olympique, David Coverdale (61 ans) aura fait beaucoup plus qu’impressionner. En réel frontman, l’homme en aura imposé tout en ne faisant pas dans le démesuré. Il n’en a pas besoin. Utilisant son pied de micro tel un phallus dressé fièrement, Coverdale entame à peine "Give me all your love" que l’AB exulte déjà.


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Le public chante, et ne cessera de chanter. Car pour tout bon amateur de heavy metal old school, Whitesnake
Whitesnake


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reste une référence ainsi qu’une machine à tubes. Pas besoin donc des "Give it to me baby" lancé par Coverdale pour que l’AB fasse vibrer ses cordes vocales.

Accompagné par un Doug Aldrich en grande forme et un Tommy Aldridge tout simplement époustouflant derrière ses fûts, Coverdale, ainsi que ses autres acolytes de la soirée auront pris leur pied. N’hésitant pas à dialoguer avec les fans des premiers rangs, Coverdale nous aura fait étalage de ses talents. Si on lui connaissait déjà ceux de vocaliste, ceux de magicien par contre étaient une grande première pour nous hier soir. Si le Capitaine Haddock essayait de changer l’eau en vin, David Coverdale, lui, aura changé un verre de Whisky en rose, ce qui n’aurait certainement pas beaucoup plus au personnage d’Hergé. Voulant partager son verre avec ceux du premier rang, David au lieu de voir revenir son précieux breuvage aura reçu une rose en retour.


© Tim Tronckoe

Si Whitesnake
Whitesnake


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dispose d’une armada de titres presque tous devenus des hymnes, on pense ici à "Ready ‘an Willing", "Don’t Break My Heart Again" ou encore à "Here I Go Again", Whitesnake
Whitesnake


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c’est aussi et toujours une affaire de solo. Chacun à leur tour, les musiciens ont leur moment de gloire sous les projecteurs et s’ils impressionnent tous par leur virtuosité, à cet exercice, Tommy Aldridge, malgré ses 62 ans, sort toujours du lot en nous proposant des soli de batterie endiablés qu’il termine toujours aux poings.

La soirée se terminera en apothéose par un classique du groupe avec le titre "Still of the night" sur lequel Coverdale invitera Duff McKagan à la guitare comme special guest. Une dernière occasion pour les fans de s’égosiller encore un peu avant de voir le serpent blanc retourner dans sa tanière non sans avoir profité d’une standing ovation amplement méritée.

Malgré un prix, qui disons-le, en aura certainement fait réfléchir plus d’un, hier soir, c’est clair, il fallait être là !
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