Reportage

Une démonstration signée Volbeat...

Bruxelles (Forest National), le 07-11-2013

Vendredi 8 novembre 2013


© Wim Heirbaut

Hier soir, les abords de Forest National étaient peuplés de mecs tatoués et aux cheveux gominés, mais aussi de nombreuses femmes pour la plupart tatouées, elles aussi. La raison de la venue de tout ce beau monde dans le bas de la commune bruxelloise se résumait en à peine sept lettres qui défilaient en rouge sur les écrans situés au-dessus des portes d'entrée de la salle : VOLBEAT
VOLBEAT


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. Tirant son nom de l'expression "Volume Beat", le groupe originaire du Danemark posait ses flycases à Bruxelles le temps d'une soirée afin d'y distiller son hard rock aux accents de rock'n'roll. Et si en festival le groupe peine à convaincre, en salle un constat s'impose : les quatre lascars originaires de la ville de la petite sirène balancent du lourd, du très lourd! Accompagné d'un décor à en faire pâlir les maîtres du burlesque, Volbeat
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a réussi à dompter la salle bruxelloise qui, il faut le dire, était entièrement acquise à sa cause.


Alors que la salle se rempli petit à petit, les Américains de Iced Earth
Iced Earth


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, figure bien connue du heavy metal, entament un set convainquant tout en occupant le peu de place que leur a laissé Volbeat sur les planches. Créé en 1984, le groupe emmené par son emblématique guitariste Jon Schaffer, seul vestige du lien-up originel encore présent, nous balance ses compositions qui résultent d'un savant mélange de thrash et de heavy metal. Bien que fort différent du style développé par Volbeat
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, Iced Earth
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n'aura absolument pas démérité malgré le fait que la grande majorité du public attendait les Danois de pied ferme. A noter que le combo heavy sera de retour en 2014 sur le sol belge avec un onzième album sous le bras.


© Wim Heirbaut

Dans la salle, le public s'impatiente. Derrière le grand drap dressé entre la scène et le reste de la salle, quelques accords en vue des derniers réglages ont pour effet de faire monter la température d'encore quelques degrés. Un homme au style de montagnard suisse, chapeau vert kaki rivé sur le crâne et banjo à la main vient s'installer devant la scène et commence à gratouiller quelques notes. Celles-ci, si elles ont déjà pour effet de déchaîner le public, sont vite étouffées par la distorsion provenant de derrière le drap toujours dressé, mais plus pour longtemps. Dans un fracas énorme Volbeat
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tombe le voile et débute une prestation qui aura été d'une rare qualité et d'une grande intensité.

Le pied au planché, la bande à Michael Poulsen ne vient pas à Bruxelles pour faire de la figuration et ça se voit comme ça se sent. Avec un son nickel, chose assez rare à Forest que pour être soulignée, Volbeat
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balance une patate d'enfer et défend son dernier album, Outlaw Gentlemen & Shady Ladies, sorti en avril de cette année comme il se doit. Du début à la fin, le public venu en masse se défoule et répond présent à chaque fois que le frontman danois prend le micro. Devant ça se bouscule, ça chante, ça boit et ça s'émoustille. Quoi de plus logique, on est bien ici à un concert de hard rock.


© Wim Heirbaut

Si certains exagèrent dans les bousculades dans les premiers rangs, en voir quelques uns et quelques unes s'énerver sur les autres après avoir été bousculés jusqu'à presque provoquer un début de rixe, c'est complètement aberrant! "J'ai payé et j'ai le droit de profiter de mon concert tranquillement", d'accord! Mais alors soit on va derrière, soit on accepte et on joue le jeu en connaissance de cause lorsqu'on se rend à un concert de rock ou, troisième solution, on reste chez soi et on tapote à l'aide de ses petits doigts sur youtube un truc du genre "biggest circle pit ever" et on en prend plein la tronche derrière son 17 pouces en se goinfrant de chips.

Soit! Pour nous, un concert de rock, même si on reste à la limite des rigolos qui pogotent dans tous les sens, ça sent la bière, la sueur et punt aan de lijn. Bref, hormis quelques rabats joie qui auraient pu devenir de véritables troubles fête, dans la fosse, l'ambiance était digne des grands soirs.


© Wim Heirbaut

Avec un dernier album taillé pour le live et en s'appuyant sur des anciennes galettes qui ont donné à Volbeat
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ses lettres de noblesse, le combo danois aura démonté Forest du début à la fin tant au niveau auditif que visuel. Si dans la salle la température était des plus chaude, sur scène elle atteignit son paroxysme lorsque les lances-flammes se mirent en action. Devant, dur dur de tenir sous son cuir avec cette chaleur étouffante. Et pourtant l'ambiance et l'étonnante qualité développée par Volbeat
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en poussent beaucoup à rester au plus proche de la scène. Ce joyeux bordel atteindra sans doute son point de non retour lorsque le groupe commencera l'entame de "A Moment Forever". Les riffs ravageurs du morceau présent sur leur deuxième album auront tout simplement pour effet de terminer d'énerver ceux qui l'étaient déjà et de rendre encore plus heureux les autres présents dans l'assemblée.

Après presque deux heures de show quasi à l'américaine, les quatre Danois font un bref passage par les coulisses avant de réapparaître sous le feu des projecteurs et sous les flammes des appareils pyrotechniques. Quelques morceaux plus tard Volbeat
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la mérite bien, sa standing ovation. Même si la voix du frontman nous laisse parfois presque un sentiment de monotonie, Volbeat
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aura donné hier soir une belle démonstration de ce qu'est un concert de rock, tout simplement.
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