Reportage

Soilwork : The Living Infinite Tour, Round 2 !

Luxembourg (Den Atelier), le 08-03-2014

Dimanche 9 mars 2014



16 ans ! Oui, la dernière fois que Soilwork
Soilwork


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a mis les pieds au Luxembourg remonte à 1998 lors d’une première partie de Krisiun
Krisiun


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, un show bien lointain (à tout point de vue) de cette date ce soir à l'Atelier, qui nous propose un bien joli package suédois : Soilwork
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, accompagné de Darkane
Darkane
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(System Divide
System Divide
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ayant eux annulé leur participation à la tournée).

Il est 20h30 pile poil quand Darkane
Darkane
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monte son scène. Le groupe actuellement en pleine promo de "The Sinister Supremacy", sorti l’année dernière, n'a auparavant jamais réellement percé, dans son style pourtant tout à fait représentatif du Death mélodique suédois de la fin des années 90, et finalement proche de Soilwork
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. D’ailleurs, pour l’anecdote, c’est Björn « Speed » Strid (de Soilwork
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donc) qui officiait sur leur première démo en 1998.

Ce soir, le chant est assuré par Lawrence Mackrory, de retour dans le groupe depuis 2011 (après un départ en 1999, époque "Rusted Angel"). Et c’est justement le chant qui apparaît comme un maillon faible de cette prestation scénique de Darkane
Darkane
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. Manquant cruellement de variations, Lawrence éprouve des difficultés à tenir des notes plus longues et n’est à l’aise que dans un registre assez monotone. Pire, le son du groupe, déjà trop fort (comme souvent à l’Atelier), est complètement confus, avec globalement trop de basse et une batterie peu audible, la grosse caisse étant quasiment absente du mix. Voilà qui n’aide pas les non-initiés à découvrir le groupe même si l’entrain sympathique dont fait preuve Darkane
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tout au long de ces 45 minutes fait plaisir à voir. Avec une setlist mêlant leur sixième album avec les hits plus anciens tels que « Layers of Lies », Darkane fait en tout cas le bonheur de leurs quelques fans présents, qui acclament le groupe après la conclusion "Convicted", extrait de leur premier album.

Une longue pause permet d’aller admirer le merch particulièrement réussi de Soilwork
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, avant que quelques notes de synthé et une annonce vocale plutôt old school introduisent le début du concert. Les Suédois attaquent d’entrée de jeu avec le superbe "This Momentary Bliss", extrait du double album "The Living Infinite" paru il y a un an déjà. Un opus bien mis en valeur ce soir, avec pas moins de sept extraits joués !

Premières craintes cependant : le son de façade semble confus, avec un peu de trop de basse. Heureusement, ce défaut se voit corrigé par la suite et n’empêche pas de constater d’entrée de jeu la grande forme vocale Björn Strid. Son aisance à alterner le chant saturé avec son chant clair si caractéristique lors des refrains est sidérante ! Une justesse que la durée du concert (pas loin de 90 minutes, rappel compris) ne mettra pas à mal et qui se doit d’être soulignée.
Le reste du groupe n’est pas en reste : Dirk Verbeuren est déconcertant de facilité, le duo Sylvain Coudret / David Andresson met superbement en valeur les riffs en béton armé produits par Soilwork
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tout au long de sa discographie, et le bassiste Ola Flink se permet même un certain nombre de pitreries.

On sent d'ailleurs que le set est rôdé, s’agissant là de la deuxième partie de la tournée promo de "The Living Infinite", entamée à l’automne dernier déjà : la plupart des albums sont honorés ce soir, un bon moyen de contenter les fans des différentes époques du groupe (même si deux ou trois extraits supplémentaires de "Natural Born Chaos" n’auraient pas été de refus puisque seul Black Star Deceiver est joué) ! Surtout, les nouveaux morceaux (le très technique "Long Live the Misanthrope", "Spectrum of Eternity", "Tongue",…) sont servis avec beaucoup d’élégance (notamment dans les soli), et sont dégustés goulûment par un public visiblement motivé. Ce qui n’empêche pas Björn Strid de réclamer plus d’action en ce samedi soir, allant jusqu’à désigner un individu en particulier pour démarrer un circle pit. Un pit qui se met au diapason lors de la très belle interprétation du tube "Let This River Flow" qui fait un carton dans la salle. De quoi relancer la machine jusqu’à la fin du set pour réclamer ensuite un encore, qui arrive quelques minutes après : "Late for the Kill, Early for the Slaughter" (malheureusement deuxième et dernier extrait de "The Panic Broadcast" joué ce soir) est attendu et apprécié comme il se doit, puis laisse place à l’incontournable "Stabbing the Drama" final, qui renvoie tout le monde à la maison, le sourire aux lèvres.

La conclusion appartient à Björn Strid lui-même : espérons ne pas devoir attendre à nouveau 16 années pour remettre ça ! Une excellente soirée pour ce package très cohérent, mené par un Soilwork
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des grands soirs que l'on devrait revoir cet été...

Setlist Soilwork
This Momentary Bliss
Like the Average Stalker
Overload
Weapon of Vanity
Spectrum of Eternity
Black Star Deceiver
Parasite Blues
Distortion Sleep
Bastard Chain
Let This River Flow
Long Live the Misanthrope
Tongue
Nerve
The Living Infinite I
Rise Above the Sentiment
Encore:
Late for the Kill, Early for the Slaughter
Stabbing the Drama
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