Reportage

Un James Holden en mode rock duo aux Nuits - Botanique

Bruxelles (Botanique), le 16-05-2014

Samedi 17 mai 2014

Tiens donc, un membre de Shoot Me Again qui se met à faire des Live Reports sur des soirées techno ?

Avouons le, j'ai eu ma petite période clubbing du temps où The Hacker et Miss Kittin sabraient les dancefloors à coup d'électro catchy avec leur attitude légérement punk et dark. C'est grâve docteur ? Sans vouloir réveiller de vieux débats existenciels un peu clichés où les techno-boys et les hard-rockeux autrefois se faisaient la guerre, je dois avouez que ce petit concert de James Holden
James Holden


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m'a bien plu. Me donnant à voir, encore une fois, que les frontières entre ces deux genres de musique sont ténues.

James Holden
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est certes un remixeur et DJ anglais réputé, rappelez vous du fameux The Sky Was Pink où le jeune Holden transcandait un morceau produit par son ami Nathan Fake
Nathan Fake


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, propulsant celui-ci et leur fameux label Border Community sur les devants d'une scène électro minimale, vaporeuse et progressive, en pleine ébullition.





10 ans après, James Holden
James Holden


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a du revoir sa copie pour sortir de l'ombre d'une scène moribonde et eclipsée depuis belle lurette par d'autres genres de dance music éphémères. Son dernier album, "The Inheritors" sorti l'année passée, lui a permis de refaire surface et ce de bien belle manière. C'est pourquoi, un public très nombreux, composé de curieux de tout bord, c'était amassé pour voir ce que le natif d'Exeter était capable de faire en Live.

Hier soir dans la salle de l'Orangerie, et même en dehors, le Bota était plein à craquer. Tout le monde était de sortie, y compris les forces de l'ordre étonnamment nombreuse pour ces Nuits Botaniques accueillant, outre les fans de James, les amateurs, plutôt inoffensifs, de Cascadeur et de BRNS
BRNS


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...

Mais revenons à nos moutons! La première partie, totalement dispensable était animée par un autre sociétaire du Label Border Community, Luke Abbott. Ce geek des machines, totalement renfermé dans sa bulle, nous livra un performance de musique électronique improvisée et mixée de bout en bout. Une entrée en matière un peu fade tout de même avant de s'attaquer au gros de la soirée.

Au alentoir de 21h30, après une bière bien fraiche dégustée dans le jardin au soleil, il était temps de regagner une Orangerie pleine comme un ballon. Première surprise, James Holden se produira en duo. Le dispositif étant composé d'une batterie et d'une table pleine de machines cablées, traduisez : Analog Modular System. Le Batteur se nomme Tom Page (Batteur de Neneh Cherry entre autres) celui-ci va nous sortir une perf quatre étoiles face à un James Holden tout heureux de se faire applaudir comme jamais un DJ n'aurait pu l'être.

C'est que le set qui durera une heure top chrono est structuré comme un véritable concert rock, le duo marquant une pause entre chaque titre, histoire de reprendre son souffle et de s'auto-congratuler.





Niveau morceaux, le set est principalement composé des titres de son nouvel album "The Inheritors", pour le plus grand plaisir de la foule qui en redemande. Avec des titres comme "Rannoch Dawn" "Blackpool Late Eighties" et le génial "The Caterpillar's Intervention", le public est en état de transe. Ce dernier morceau est d'ailleurs le meilleur moment du concert. Vaguement inspiré par le fameux titre "Atlas" du groupe Battles
Battles


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, ce titre évolue vers du Colin Stetson
Colin Stetson


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qui aurait été rehaussé par des beats tribaux. À ce titre le batteur ne se fait pas prier pour marteler ses fûts sans retenue.

Après un premier rappel et un dernier titre, James Holden
James Holden


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fait signe à son batteur que le concert est terminé. Malgré les appels insistants d'un public totalement conquis par ce James Holden en mode rock duo, le concert se cloturera sur un léger goût de trop peu.

James Holden
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me laisse, toutefois, une très bonne impression et vient confirmer que tous producteurs de musique électronique bien accompagné sur scène peu produire un show énergique et plutôt "Rock n Roll" capable de séduire les plus réfractaires du genre.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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