Reportage

Raketkanon contrôle et smash la Rotonde

Bruxelles (Botanique), le 12-03-2015

Lundi 16 mars 2015

Il est 20h tappante, à peine le temps de se prendre un petit sandwish kefta place Liedts que l'on entend déjà au loin, dans la Rotonde, le martèlement des fus de la fameuse batteuse à la queue de cheval. Brutus
Brutus


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était déjà passé par Bruxelles, il y a tout juste un mois, avec Briqueville
Briqueville


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à l'AB Club et c'est sous cette même configuration que nous les retrouvons. Batterie à l'avant poste, de biais, la grosse caisse en face du bassiste et du guitariste. Le public est relativement nombreux malgré les 16 euros d'entrée (sans bota carte ni réservation) à débourser pour les 2 groupes belges.






Mais l'heure c'est l'heure, Brutus qui a tout juste sorti un 45 tours de 2 morceaux et une k7 démo déjà épuisée enchaine ses titres les plus connus, à savoir "Horde" et "Justice de Julia II", sans bavure et de façon très carrée. Le chant de Stéphanie est clair, enfantin comme à son habitude et mélodieux, ce qui contraste avec la musique brutale, à la rythmique épileptique et proche du black métal. Bref, le concert est agréable mais passe peut-être un peu trop rapidement.

C'est que la tête d'affiche Raketkanon
Raketkanon


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attend derrière, prête à tout retourner sur son passage à coup d'électro-metal matiné de chants hardcore technologiquement modifiés. Ce groupe à la configuration originale, inspirée du dispositif scénique en cercle de groupes tels que Battles
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ou Caribou, se déchaîne au fur et à mesure.





Véritables accrobates du stage diving, les 4 artificiers gantois savent captiver les foules. Ces showmen, fins comme des fils de fer se jettent de la scène à chaque occasion, batteur y compris. C'est aussi une belle façon de se la jouer "ambiance de folie" devant les quelques photographes venus capturer l'instant. Mais le mot est peut-être un peu fort. Ici la folie n'est que feinte, Raketkanon
Raketkanon


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nous propose un show totalement maitrisé, bien rodé où chaque musicien tient parfaitement son rôle.





Après le second morceau, le fameux "Judith", et d'autres titres issus du nouvel album RKTKN #2, sorti le 6 mars dernier sur Zeal Records , ce blondinet de chanteur se tortille comme un beau diable avant d'entonner un autre tube du premier album, 'Eva'. L'assistance, en avant plan, est prête à en découdre et quelques pogos s'organisent dans la petite 'fosse'.





Que dire de plus, sinon que ce concert s'est achevé à 21h45, soit 1h45 après le coup d'envoi botté par Brutus. On aurait espéré deux concerts un peu plus long même si le spectacle offert par ces deux pointures de la scène alternative flamande nous ont été servies en format concentré, sans le moindre temps mort. Et puis un set de Raketkanon nous donnant bien plus qu'un aperçu de ce que ce RKTKN #2, produit par un certain Steve Albini, nous réserve.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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