Reportage

Dour festival : Les petits belges à l'avant !!

Dour (Dour Festival), le 14-07-2005

Lundi 25 juillet 2005

Le festival de dour fêtait cette année sa seizième édition. Une édition marquée par une affluence record et ce, dès le mercredi soir.
Qui dit affluence, dit difficulté de gestion. Effectivement, comme on avait déjà pu le vivre à la fiesta du rock de Flémalle ou au Verdur Rock de Namur, la toute grande foule était présente. C’était beaucoup de monde parfois un peu trop.
En effet, il fallait faire des files en voiture et ensuite des files à l’entrée. Toutes deux étaient gratinées. Si une telle affluence se maintient, il faudra trouver des solutions pour fluidifier le site, surtout le passage extrêmement dangereux dans les cailloux où les voitures croisent les festivaliers à pied. J’y ai laissé un rétroviseur dans le but de ne pas blesser un piéton.
Beaucoup de monde donc, mais pas toujours là où on l’attendait, certaines des meilleures prestations se déroulant devant une assistance clairsemée.

Le vendredi débute avec les Flamands de amen ra. Comme toujours avec eux, c’est sombre, puissant et très impressionnant. Leur post-hardcore permet de débuter le festival à merveille.
Ensuite, attisé par les commentaires élogieux, je vais voir le hip hop novateur de ttc sur la grande scène. Je n’ai pas du tout accroché, cela doit être leur humour que je ne perçois pas trop. Soit.
La journée se poursuit en Belgique avec le duo bruxellois sleepy lili. Deux jeunes donzelles qui font une musique dans la lignée de sleater kinney en plus foutraque. La Belgique avait vraiment le vent en poupe. Blutch a donné un concert au son puissant et dantesque. Ils jouaient d’ailleurs dans le chapiteau sonorisé le plus puissamment. Chapiteau dans lequel Vandal X donna un concert phénoménal ! d’une puissante rage se dégage une énergie qui vous colle vraiment. Un concert qu’on n’attendait pas d’un groupe existant depuis plus de dix ans. Le répertoire est axé essentiellement sur le nouvel album. A ne jamais rater s’ils passent près de chez vous.
Les Américains de Isis terminaient leur tournée marathon par quelques dates en festival. A dour, ils semblaient un petit peu en deçà par rapport à leur concert impeccable du Muziek-o-Droom. Beaucoup moins d’explosions, un son un peu trop faible ont un petit peu miné leur prestation, car on est en droit d’attendre plus d’un des meilleurs groupe live du circuit actuel.
Les djs Hexstatic ont ensuite donné un set qui commençait sous les meilleurs auspices avec une drum and bass bien chaloupée. Cela s’est un peu gâté lorsqu’ils se sont mis en tête de revisiter AC/DC ou Led Zeppelin en version électronique. Cela faisait un peu Puff Daddy.
Le Jeudi était définitivement belge avec millionaire. La troupe de Tim Van Hamel venait présenter son nouvel album ‘Paradisiac’. Et on est étonné. Le son est fort, les basses omniprésentes. La nouvelle orientation millésimée Josh Homme (Queens of the stone age) nous fait découvrir un groupe quasiment stoner rock. On croirait voir là des gars débarqués des États-Unis et non de la campagne limbourgeoise. Je pense qu’ils sont prêts à acquérir le statut international.
La journée (bien chargée) se fini avec le collectif norvégien Jaga jazzist. Entre post-rock, jazz et fanfare, leur prestation est tout en montée et en ambiances. Une mention plus que très bien pour leur excellent batteur Martin Horveth qui agit comme un chef d’orchestre transcendant ses nombreux musiciens (du trombone à la flûte en passant par le saxophone).
En conclusion, un des meilleurs jeudi que le festival de dour n’ait jamais offert.
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