Reportage

All Them Witches, excepetionnel, tout simplement!

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 03-03-2016

Mardi 8 mars 2016



"Hello we are All Them Witches and we're from Nashville Tennessee!" D'entrée de jeu, cette petite phrase sortie de la bouche Charles Michael Parks, Jr. nous a fait traverser l'océan. Entre une nonchalance et une sympathie typiquement américaine, les boys de All Them Witches
All Them Witches


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font partie de ces combos qu'il est impossible de ne pas aimer. Et pour cause, entre un stoner psyché et un blues rock sudiste, la musique que nous balance All Them Witches
All Them Witches


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envoûte et invite au voyage, qu'il soit réel ou fantasmagorique.

Créé en 2012 dans son Tennessee natal, le quatuor pointe enfin le bout de son nez en Europe et ce n'est pas trop tôt! Car en à peine quatre ans, All Them Witches
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est parvenu a se forger une petite réputation dans le milieu grâce à trois albums tout simplement magnifiques qui ont d'ailleurs fait des émules, en témoignent les différents shows de leur tournée européenne pour lesquels il n'était plus possible de trouver un sésame depuis belle lurette. Jeudi, ils faisaient escale au Club de l'Ancienne Belgique qui, pour ne pas déroger à la règle, était boemvol de chez boemvol depuis des semaines!

Arrivés à la bourre, mais sans aucun stress, les quatre Ricains se la jouent à la cool et font un rapide soundcheck face au public avant de débuter directement leur set. Et là, dès les premières notes, c'est la claque! Car si leurs différents albums sonnaient déjà tellement live, sur scène, nos quatre lascars ne font que confirmer tout le talent que laissent transparaître leurs différentes réalisations. Clairement, ils ont ça dan le sang! Et c'est en toute simplicité qu'All Them Witches
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enfile les morceaux les uns à la suite des autres et crée une ambiance à la fois électrique et calfeutrée. Avec eux, c'est clair, on se sent bien et le temps n'a tout d'un coup plus aucune emprise.

S'amusant du silence religieux que le public bruxellois respecte entre chaque morceaux, Charles Michael Parks, Jr. (guitare et chant) siffle de temps en temps une rasade de Jack Daniels à la bouteille avant de relancer le mouvement. Et que ce soit à travers le lent et lancinant "Death Of Coyote Woman" ou l'explosif et énergique "When God Comes Back", All Them Witches
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fait mouche et touche là où il faut quel que soit le morceau. Au final, le groupe nous aura balancé pendant plus d'1h20 un panel plus que large de ses trois albums avec un accent particulier sur son dernier-né, Dying Surfer Meets His Maker (2015), et aura donné l'impression d'une simplicité plus que déconcertante. Comme si pour eux, jouer était un sixième sens. Un vrai régal!
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