Reportage

Kapitan Korsakov met l'AB Club K.O.

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 16-02-2017

Mardi 21 février 2017

Le très charmant, mais surtout bouillant club de l’AB était sous le signe d’une canicule ce jeudi 16 février. Mais pourquoi donc aussi chaud ? Et bien connaissant cette salle de 250 places, mais aussi nos gaillards qui vont retourner la salle ce soir, ça promet une gros coup de chaud...
Nos réchauffeurs climatiques de ce soir s'appellent Kapitan Korsakov
Kapitan Korsakov


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,ajoutez à ça le plus de fans possibles, càd : un soldout. Et ceci vous donnera une fournaise garantie !



Vous l’avez compris, le trio gantois revenu l’an dernier avec son nouvel album – Physical Violence is the Leat Of My Priorities – va nous offrir du grand spectacle.
C’est très positif et pas très objectif, mais il faut le reconnaître, la bande à Pieter-Paul Devos Est bien connue pour son noise-rock et son autre groupe : Raketkanon
Raketkanon


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.

Lorsqu’à 20H, Lee Anderson ,débute son concert en première partie, il y a à peine 20 personnes. Pour un concert soldout on se demande où sont les gens, mais vu le style on se demande pourquoi aussi. Des balades blues-rock certes très jolies, mais un autre groupe proche du style aurait été plus adapté pour (é)chauffer les esprits.

Plus les chansons passent (agréablement), plus on est serré dans le club. Après 35min de concert on applaudit, c’était sympa quand même.



À 21H tapante, 3 types pas rasés aux cheveux longs et pas coiffés débarquent sur scène en costume. Oui, voilà le noise rock à la belge : Kapitan Korsakov
Kapitan Korsakov


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. On est tous bien serrés comme des sardines, mais encore plus heureux que Patrick Sebastien dès les premiers riffs dé-articulés de guitare. Et on headbang bien sur cette batterie qui sonne fortement pour notre plus grand bonheur.

Rapidement avec 3 titres et déjà une guitare cassée, puis quelques mots au public, le premier pogo arrive. On sombre tous dans la folie dès que Kapitan se met à jouer, qu’on soit clair. Même si Pieter-Paul reste plus timbré que nous, on essaie de s’inspirer, par contre pour la musicalité on leur laissera leurs magnifiques concerts.

Le groupe ne se prive pas de nous déverser tout son savoir-faire, mélangeant ses 2 albums précédents, et n’hésitant pas à rallonger les morceaux, choses normales pour le genre. Les effets vocaux ou de guitares restent sans trop d’exubérance, tout à l’image des titres du trio. On n’est pas dans un noise chaotique, mais vraiment proche du pourcentage entre l’influence plus mélodique et le côté punk que le groupe dose très bien.

Chaque morceau est quand même bien fini par une coupure, ou alors on a droit à des doublés. P-P Devos change de guitare à chaque chanson aussi, en profite pour faire quelques blagues avant de repartir dans sa folie.



Cela fait seulement une toute petite heure que le concert a débuté, même si on est tous dégoulinant et certains n’ont pas chômé dans le pogo, on en veut encore bien plus. Aurait-on tous sombré dans cette folie ? Oui, on va être clair !

Le groupe sort de scène, pour une très courte pause due à la réponse ultra bruyante des 250 personnes en transe de la salle ! Il revient pour un morceau, avant d’attaquer son bien connu In The Shade Of Sun, suivi d’un titre bonus vu la demande du public.
On entend principalement Cancer, pas encore joué. Et là, c’est la cerise sur le gâteau, on ne sait plus si on est en transe ou si on est juste emporté par la foule ou la chanson… (c’était un peu les 2)

Même après 6 ans sans eux, c’est comme si c’était hier qu’on n’avait pas vu le Kapitan à l’œuvre. Et la scène noise belge n’est pas qu’une vague éphémère, elle est bien partie pour perdurer !


Merci à Marcela Tapia pour les photos.
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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