Reportage

Sum 41 : la résurrection de l’adolescence

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 08-03-2017

Samedi 11 mars 2017

Parfois il y a des concerts spéciaux… et ce mercredi 8 mars en était un. Depuis début 2016, un des piliers du punk-rock des années 2000 a « ressuscité ». Sum 41
Sum 41


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est de retour ! Après un passage au Groezrock fin l’an dernier, c’était cette fois dans une Ancienne Belgique (comble comme toujours) qu’ils venaient prouver leur come-back.



La soirée a débuté trop tôt pour moi. À 19H, l’AB nous offrait un groupe en plus de la première partie de tournée. Les Flamands de F.O.D.
F.O.D.


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ont ouvert la marche avec un punk non sans rappeler des groupes comme NOFX
NOFX


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et les codes du punk mélodique. Avec à peine 20 minutes à jouer, je n’ai malheureusement su profiter que des 10 dernières. Mais le moment aura été fort sympathique.

Rien qu’un petit quart d’heure plus tard, le vrai « support » de Sum 41
Sum 41


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entre en scène. Je me lance dans une découverte à l’aveugle. Et les Canadiens de Hollerado, même s’ils ne sont pas mauvais, ne conviennent pas réellement au genre. Avec un pop-rock teinté de rapidité, mais surtout trop lisse, le style ne passe pas vraiment pour un public venu pour du punk-rock bien agressif. Un peu à la Franz Ferdinand
Franz Ferdinand


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, mais plus redondant, Hollerado se sera démarqué uniquement par son chanteur assez comique qui essayait de parler français. À revoir dans un autre contexte, bien que ne semble pas très varié musicalement.

Après cette demi-heure trop reposante, le public s’amasse au plus près de la scène, comme s’il ne faisait déjà pas assez chaud.
Avec un rideau blanc tombé 10min trop tôt, Sum 41
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débarque sur une intro qui mélange musique triomphante et meddley rock et swing. Les cris et applaudissements en disent long sur le tant attendu retour. Mais après plus de 6 ans d’absence et un chanteur qui a frôlé la mort à cause d’addictions à l’alcool, on pouvait se demander si en fin de tournée il ne serait pas épuisé, ou simplement le groupe en manque de cohérence.

Après la sortie de 13 Voices l’automne dernier, on avait compris que les 5 Canadiens étaient bien là et prêt à nous montrer que les années 2000 n’étaient pas enterrées.

Le concert commence sur A Murder Of Crows, directement sorti du nouvel opus. Bien que le public ne réagisse absolument pas à ce titre, la transition va débuter sur Fake My Own Death qui suit . Et c’est avec le 3e titre/hit – The Hell Song – que les 2048 fans présents vont commencer à montrer ce qu’est « l’AB en folie ».

Après ce hit, Sum 41
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décide de nous envoyer Over My Head, suivi de Goddamn I’m Dead Again, même si l’ambiance redescend un peu sur les nouveaux titres. Il faut dire que les placer entre ses grands hits n’est pas la meilleure idée… Cependant sur scène ça suit bien et sans fausse note, tout comme dans la fosse. Mais les classiques ne s’arrêtent pas : le magnifique duo Underclass Hero avec des ballons et un public qui chante plus fort que Deryck au micro, et Screaming Bloody Murder font renaître l’adolescence de chacun.

Le côté « showman » n’est pas parti et on bien évidemment droit à toutes les nombreuses phrases du chanteur ressuscité (tout comme son ego..). Tous les albums se côtoyant sans réellement partie et c’est tant mieux ! Un petit cover de Paranoid avec au passage. Cela fait déjà une heure de concert et on pourrait remplir avec piscine vue ce qu’on a sué dans la fosse…

Après s’être encore bien donné avec We’re All To Blame et Walking Disaster ; qui font respectivement partie de Chuck et Underclass Hero, 2 albums qu’on voudrait même bien en intégralité, voilà que Deryck s’installe devant la régie sur une mini scène pour nous interpréter With Me.
À peine disparu comme un fantôme voila encore un morceau suivi d’un solo de batterie bien correct pour reprendre son souffle dans le public.

Le temps de prendre 2 courtes minutes de pauses en coulisse et le groupe revient. Mais pour un quatuor qui va s’avérer très efficace et une ambiance inimaginable. C’est ainsi qu’avec successivement : No ReasonWe Will Rock You (oui en version punk bien rapide, rien que ça) puis le coup de grâce : Still WaitingIn Too Deep ; que Sum 41
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sort de scène avant un très attendu rappel!

Ils ont déjà fait plus d’une heure trente de concert et le rappel est là. La fin est proche, mais pas tout à fait. Il est encore temps de chanter Crash et Pieces surtout pour le second qui aura rappelé beaucoup de souvenirs d’adolescence à pas mal de gens !


Il est temps de finir en piochant encore dans la perle Chuck avec Welcome to Hell. Et comme final tout donner en hurlant, chantonnant et sautant partout sur le légendaire Fat Lip.
Mais le public ne l’entend pas de cette oreille à la fin du morceau. Pour finir, comme on ne change pas une équipe qui gagne, on a droit au bon vieux Pain For Pleasure avec les perruques bien Glam Rock. Souvenir des « tournées du bon vieux temps ».

Voilà donc quasi 2 heures que Sum 41
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se donne sur scène et que nous dans le public on aurait pu remplir une piscine olympique de sueur tellement ça bougeait dans l’AB. Mais une chose est certaine, certains ont revécu leur adolescence, mais ce groupe revit tout simplement, au plus grand plaisir des fans et amateurs.


Merci à Cardinalsmedia pour les photos
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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THIBAUD RTS PIRON - 11-03-2017, 12:01
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