Reportage

Streetlive Fest : un jour uniquement

Ecaussines (Street Live Festival), le 01-10-2005

Mardi 4 octobre 2005

Malgré le dur échec d'affluence l'année passée, les organisateurs avaient quand même décidé de remettre le couvert cette année à Ecaussines.

Mais cette année, afin de limiter quand même la prise de risque, le festival s'est tenu sur une journée au lieu de deux, dans un chapiteau légèrement plus petit, avec une entrée à un prix plus bas et une affiche allégée. Entendez par affiche alléegée, moins de groupes (mais quand même 14 de prévu pour 10€ seulement) et des groupes que nous qualifierons de locaux. Le terme allégé ne portait absolument pas sur la qualité.

Même si 10€ n'était pas une somme importante (surtout pour 14 groupes), moi j'en voulais pour mon argent et je suis donc arrivé à l'heure... et ce malgré un petit contre-temps avec un mister cash récalcitrant !

Malheureusement, de 14 groupes, on est passé à 12 suite à l'annulation de Bomb Trigger et des français de Sons Of Buddah.

Soupçon de démence a donc ouvert le bal comme prévu. Ce groupe punk de charleroi est assez actif et donc en peu de temps, il s'est déjà fait un certain nom. C'était donc avec une certaine curiosité que j'ai assisté à leur concert. Ce fut à classer au rayon anarcho-punk-alternatif-français, dans le bon ton pour ouvrir ce jour, avec en final une reprise sous forme de meddley des Bérurier Noir. La présence sur scène reste encore à développer et à travailler quand même.

The Mutant Wolf était le suivant. Un groupe dont le descriptif me faisait attendre et espérer du bon : un groupe de la Louvière qui pratique du Psycho-surf avec la contrebasse de rigueur. La prestation a été composée de beaucoup d'instrumentaux et de beaucoup de papiers WC. Le son de la guitares était un peu trop dans les aigus, mais nous avons trop peu de groupes de ce style pour s'attarder sur ce genre de détails. The Mutant Wolf n'est pas encore à son top. J'ai d'ailleurs eu le sentiment que le groupe cherchait encore un peu son chemin. Mais tant au niveau musical qu'au niveau visuel, il y avait déjà suffisament de bonnes idées pour espérer du meilleur à venir.

Après cela, on a changé de style. C'est un autre point fort de la programmation de cette année, une bonne rotation qui a évité d'enliser le festival. Dollsex a balancé du son beaucoup plus lourd et beaucoup moins néo-métal que mon dernier souvenir d'eux.

Wash Out Test ensuite. Sur Cd, j'accrochais pas, trop mélodique, trop punkpop pour moi... en live ce fut pareil.

Les vieux routards des René Binamé et leurs chansonnettes et ritournelles punkoïdes m'ont donné un coup de vieux. Bin oui, je parie que ça faisait bien 10 ans que je les avais pas vus en conceert. Ca n'a pas trop changé et en fait au final, ça m'a fait rajeunir.

Les liégeois de Set The Tone ont remis une grosse louche de lourdeur. La dernière fois que j'ai vu un concert d'eux, ils m'avaient donné l'impression d'hésiter entre le hard core metal et le stoner plombé. La voie est maintenant choisie : un stoner hyper plombé ! J'ai encore eu du mal avec le chant, que j'aurais aimé voir évoluer au moins à certains moments vers un style plus proche de Clutch par exemple et aussi la présence scènique que j'ai trouvé un peu creuse.

Les anversois, The Agitators, déjà programmés l'année passée, présentaient leur nouvel album. Toujours dans la même lignée, streetpunk oï anglaise. Ils ont assurés et ont un certains talents pour écrire des chansons classiques mais efficaces... et toujours avec le sourire.

Présentés comme la grande découverte de cette année, les membres de Far From Finished étaient en exclusivité pour Ecaussines. Le groupe a proposé un bon mix entre street dogs et bouncing souls, peut être encore un peu jeune et donc plat à certains moments pour vraiment en faire la découverte qui tuait.

Concernant les parisiens de Guerilla Poubelle, rien à faire : j'aime pas. J'ai vu plusieurs fois, j'ai encore essayé mais j'y arrive toujours pas ! J'ai l'impression d'avoir devant moi un groupe pour ado version punk. Je suis peut-être un vieux con en fait !

Le classique et presque incontournable du Streetlive, Do Or Die était venu faire trambler le chapiteau. Simple, lourd, métal et efficace ... surtout à petites doses... on supportait plus que bien.

Nervous Chillin' ensuite. Plutôt concentré sur mes photos mon cerveau n'a pas fait très attention. J'y ai quand même ressenti pas mal d'énergie et un plaisir communicatif.

Et enfin pour terminer : The Real MacKenzies. Les canadiens le s plus écossais du monde m'ont déçu. Très punk mais très peu celtique, avec une cornemuse peu audible d'où je me trouvais et un esprit festif et caractéristique du groupe plutôt limité et en retrait.

Voilà, au final, une bonne joournée, un festival cohérent avec à boire et à manger pour chacun en fonction de ses propres goûts... d'ailleurs le public était bien là cette année.
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