Chronique

PETULA CLARCK
Instinction

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None Records

Mandaï Distribution


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Mardi 8 novembre 2011

Pas nécessairement facile de revenir avec un deuxième album lorsque le premier a eu son effet. De manière tout à fait méritée, Aye-Aye-Aye a permis à PETULA CLARCK
PETULA CLARCK


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de décrocher une certaine reconnaissance qui n'était pourtant pas gagnée d'avance. Pas conformiste pour un sou : duo rock déjà, puis issu des Massacrés Belges, réputés pour aimer le rock fort et les décibels plus que les mélodies et la douceur sucrée, c'est avec ses titres (entendez textes) complètement surréalistes et farfelus que PETULA CLARCK
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s'est imposé auprès de médias pourtant peu habitués à ce genre d'exercice.

Pas facile donc après s'être fait remarquer, de revenir avec autant d'impact, sans décevoir ni concéder ou se répéter. Afin d'éviter les pièges, PETULA CLARCK
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ne s'est pas mis la pression. Pas d'urgence à sortir un deuxième disque. Que du contraire, l'envie de profiter du premier, de s'offrir quelques scènes et de voir si l'herbe est aussi verte qu'en Belgique en parcourant quelques pays voisins et un peu moins voisins et surtout de prendre le temps de se laisser vivre.

Après donc deux grosses années, c'est plutôt décontracté que le duo Guitare-Batterie + chant revient avec un album qui replonge en plein dans ses sources. Plus minimaliste dans sa production pour un effet plus brut recherché. Moins de présence vocale pour laisser encore plus de place aux structures délirantes. Instinction se veut bestial et spontané.

La batterie se paye une belle tranche du gâteau. Infatigable, elle cogne rudement et vite. Les cassures sont légions et à ce stade, on ne parle plus de relance dans les changements. Même sur des compositions en-dessous de la minute, PETULA CLARCK
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trouve le temps d'allumer son auditeur.

Les parties vocales sont donc moins présentes. Moins présentes en quantité mais également mises à distance. Histoire sans doute de conserver l'instantané des compositions, c'est souvent éloignées du micro qu'elles s'expriment. Côté délire de l'expression, un oeil sommaire au tracklisting aura vite permis de comprendre, que PETULA CLARCK
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ne s'est pas soigné. On y identifiera les références à une scène Zoulkeuse (le cri de guerre des anti-Katarites ou encore une injonction gauloise), pour les plus initiés.

Je vois déjà d'ici les critiques potentielles d'un public qui a voulu croire que PETULA CLARCK
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allait s'assagir. De ceux qui ont cru à une explosion de jeunesse, amusante pour ne pas dire comique dans sa fraîcheur avec Aye-Aye-Aye, mais qui pensaient qu'avec un deuxième disque, le duo aurait grandit et serait, comme l'adulte qui se doit, rentré dans les rangs. Seulement, voilà, PETULA CLARCK
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, qui ne souffre pas du complexe de Peter Pan, n'a ni envie de rentrer dans les rangs et de répondre aux attentes des autres, ni d'abandonner la jouissance simple et saine d'une vie vécue au 36ème degré. Le duo, sans complexe ni pression, n'en fait qu'à sa double tête et si tu n'es pas capable de savourer..., ce n'est pas de sa faute, mais plutôt de la tienne, toi qui ne sait plus t'amuser ! En revenant aux bases, PETULA CLARCK
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surprend, séduit et amuse avec piquant.
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