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Le Dark Bombastic Evening

Rencontre avec Doru, l'organisateur du Dark Bombastic Evening en Roumanie.


Mercredi 29 avril 2015

Chaque année, le Dark Bombastic Evening propose un line-up radicalement différent de ce qu'on peut voir ailleurs. Le festival roumain propose principalement du metal, mais pas que ça.
Cette année, une vingtaine de groupes seront présents sur trois jours, parmi lesquels Agalloch
Agalloch


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Esben and the Witch


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(pour leur tout premier concert).
C'est également un événement différent des autres festivals dans le sens où le public et les artistes se cotoient durant les trois jours. Il n'y a pas de sécurité, pas de barrières devant la scène et pas de têtes d'affiche. Le lieu est également à part étant donné qu'il s'agit d'une vieille citadelle en Transylvanie.




Peux-tu te présenter ?

Doru : Je m'appelle Doru et j'adore la musique underground. J'ai commencé à en faire la promotion en 1995 avec le magazine Kogaionon magazine et depuis lors j'ai développé d'autres concepts qui révèlent qui je suis: DonisArt, Kruna, KruNatura, DBE. Vous pouvez trouver tous les détails sur mes activités sur YouTube.


Qu'est-ce qui t'a poussé à lancer le DBE en 2009 ?

Doru : Après avoir organisé quelques concerts dans un théâtre à Brasov, j'ai décidé d'essayer à Bucarest aussi, en invitant plusieurs groupes en un concept. À l'époque, c'était surtout une façon intéressante de célébrer mon anniversaire, en tout cas pour moi. C'est comme ça que le DBE est né. C'était d'abord concentré en une soirée, puis c'est devenu un événement en deux jours lors des éditions suivantes. Après ça c'est devenu un événement à l'extérieur, dans un endroit magique au cœur de la Transylvanie.



© Andrea Chirulescu


Il n'y a pas beaucoup de groupes qui jouent lors d'une édition du DBE. Comment choisis-tu les groupes qui seront de la partie ?

Doru : DBE n'est pas nécessairement un festival, même si c'est comme ça qu'il est perçu. C'est basé sur une belle idée d'offrir aux gens une opportunité de se détendre dans un environnement paisible et agréable. Pour la plupart des groupes qui ont joué au DBE jusqu'à présent, c'était leur première fois en Roumanie. Pour les autres, c'est suite à mon invitation, celle de DonisArt, qu'ils sont revenus.
La sélection des groupes est purement subjective mais j'organise quand même chaque année un quiz pour que les gens me donnent leur opinion par rapport aux groupes qu'ils aimeraient voir.


En quoi le DBE est-il différent des autres festivals d'été ?

Doru : Ce ne serait pas juste de répondre à cette question. Selon moi, le DBE n'est pas un festival. C'est un moment particulier pendant lequel des gens de partout dans le monde se réunissent pour célébrer et redécouvrir la simplicité: pas de barrières devant la scène ni de sécurité, de sessions meet and greet, de pass presse, de publicité ou encore de restrictions logistiques. Ceux que ça tente, qui veulent venir et peuvent le faire nous rejoindront.


N'est-ce pas trop difficile d'attirer un public pendant l'été alors qu'il y a beaucoup d'autres événements parmi lesquels choisir ?

Doru : Ce genre de difficulté est purement sémantique. DBE n'est pas un grand événement, il n'est pas en compétition avec quoi que ce soit et ce n'est pas un concours.
Les groupes qui ont été invités doivent proposer quelque chose de nouveau, créer un véritable événement et pas juste jouer un concert comme n'importe quel autre.
En plus des concerts, il y aura des expositions, des activités interactives, des excursions, ...



© Andrea Chirulescu


Peux-tu partager quelques anecdotes marrantes des éditions précédentes ?

Doru : Il y en a trop pour pouvoir les raconter toutes ici. Viens au DBE et je te dirai tout.


Quels sont tes meilleurs souvenirs du DBE ?

Doru : Il n'y a pas de meilleurs souvenirs... juste des souvenirs merveilleux, c'est la raison pour laquelle le DBE a été créé.


Pourquoi nos lecteurs devraient aller en Roumanie au DBE cette année ?

Doru : Pas de raison particulière. C'est une réunion de vieux et de nouveaux amis qui veulent passer quelques jours loin du gris de la ville avec quelques groupes qui souhaitent présenter leurs travaux artistiques d'une façon honnête, naturelle et simple. Il n'y a pas de groupes d'ouverture, pas de têtes d'affiche ni de caprices et de vedettes. Le DBE invite différents groupes, certains d'entre eux acceptent de venir, alors que d'autres pensent qu'il est possible de négocier. Et d'autres ne répondent même pas du tout. Dans tous les cas, le DBE est une plateforme atypique et originale qui veut faire la promotion de groupes et artistes qui n'ont pas encore eu la chance de jouer en Roumanie ou qui n'ont pas reçu assez de promotion alors qu'ils proposent un travail de très bonne qualité.
C'est un retour aux origines d'une certaine façon, dans le sens où on retourne à l'époque où la musique était faite avec une passion et une détermination totale, sans regarder au nombre de CDs vendus, à l'importance du public qu'un groupe peut attirer à ses concerts ou à ces d'autres détails comme ça qui persistent encore (malheureusement) dans la scène underground.


Un dernier mot ?

Doru : Je pense que cette courte vidéo dit tout. Merci pour ton intérêt.



© Andrea Chirulescu
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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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