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15 ans de SMA - Hier, aujourd'hui et demain !

Mardi 31 décembre 2019



Certain·es d'entre-vous le savent, Erik, notre Père à toutes et tous, a décidé de prendre un peu de recul par rapport au webzine. On s'est donc assis au coin du feu et il nous a conté ses plus belles histoires, au cours de ces 15 années. Tonton Frédéric n'était pas loin non plus. Et pour finir, la nouvelle génération, Isabelle et Pierre, ont dressé quelques esquisses pour le futur.

En pleine partie de Call Of Duty contre Monsieur Lemmy Kilmister après le concert de Motörhead
Motörhead


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au Graspop fin juin 2003, je gagnais une victoire historique grâce à un tir à la tête du bouillant anglais. C'est alors qu'il se leva d'un bond et me cria d'un air menaçant « Shoot Me Again » ! S'en suivirent de gros éclats de rire et je repris naturellement cette phrase pour lancer quelques jours plus tard le webzine que vous êtes en train de lire.


Quoi, « mytho » ? C'est quand même toujours plus cool quand on a une histoire de ouf pour raconter le lancement ou la fin de quelque chose. Et quand on n'en a pas bah soit on invente, soit on raconte des histoires certes un peu moins passionnantes, mais qui ont au moins le mérite d'être vraies.

Alors voici pour ton propre plaisir : « Les 15 ans de SMA en 15 anecdotes méconnues ».

1. SMA est né des cendres d'un autre site

Shoot Me Again est l'évolution d'un autre site, qui était uniquement consacré à la photo de concerts. Son nom ? « WhyMe Covering ». Je venais de lire une interview de Reiziger
Reiziger


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dans laquelle les membres expliquaient avoir choisi ce nom d'après le joueur de foot qui avait ce côté « Why me ? » dans le regard. J'avais trouvé ça sympa. Trouver un nom d'après la façon dont un groupe a lui-même trouvé son nom, ça a un côté « Inception », 6 ans avant la sortie du film.

2. Non, on ne savait pas que c'était un morceau de Metallica

Quelques jours après le lancement du site, la même question revenait : « Hommage à Metallica
Metallica


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? » voire des remarques légèrement acides « Vous auriez au moins pu choisir un titre d'un de leurs premiers albums au moins... ». Oui, Shoot Me Again est le titre d'un morceau de l'album St.Anger sorti en 2003. Et moi, j'en savais rien. Je cherchais juste un nom en trois mots (demandez pas pourquoi). Le « Shoot » fait référence à la photo, le « again » sous-entend qu'on se débrouille bien et qu'on nous demande de recommencer. Ouais, c'est naze comme histoire mais 15 ans plus tard il fallait bien remettre les points sur les i.

3. Shoot Me Again ***

« Shoot Me Again webzine ». Le « webzine » est devenu presque le 4è mot du nom du site. Bizarrement, au début, il s'appelait pourtant « Shoot Me Again Journal ». Même si « journal » en anglais ça se dit « newspaper ». Fuck it. On l'a quand même gardé plusieurs mois.



4. C'était pas notre première fois

C'était qui ? Ah ouais, on avait l'air de sortir de nulle part comme ça, mais au départ Shoot Me Again a été lancé suite à un certain manque. Ouais, Julien et moi (Erik) avions déjà créé, chacun de notre côté, un fanzine (papier cette fois) quelques années plus tôt. My Dreams pour Julien (4 numéros) et Dementia pour moi (3 numéros). Mais ça vous le saviez déjà, puisque les 2 premiers numéros de Dementia ont été numérisés et publiés au début de cette année à l'occasion de notre « Retro Week » - (http://www.shootmeagain.com/articles/259_laretroweek)

5. On a recruté Fred par une petite annonce

Bon on était deux mais c'était quand même short pour lancer la machine. Donc on a voulu recruter. Avant Facebook. Pour un webzine que personne ne visitait. Donc on l'a jouée à l'ancienne, on a publié une petite annonce sur un forum et la pêche a été bonne puisque cela nous a permis de rencontrer Fred, qui est depuis les premiers jours notre photographe star et de loin le plus actif (il vient d'atteindre les 2500 galeries publiées).

6. Publier ses photos de concert, ça n'a pas toujours été un jeu d'enfant.

Aujourd'hui, ça se passe comme ça :

1. Sortir la carte mémoire de l'appareil
2. L'insérer dans le lecteur de cartes de l'ordinateur
3. Décharger les photos sur le disque dur
4. Retoucher les photos avec Lightroom
5. Exporter les photos retouchées
6. Publier les photos sur le site

Sauf que... pendant les quelques premiers mois, Julien et Fred utilisaient toujours un appareil argentique et donc, il fallait attendre que la pellicule soit remplie, la faire développer, attendre quelques jours, scanner les photos pour enfin les publier. Il se passait donc bien souvent plusieurs semaines entre le concert et la publication des photos sur le site !

7. On écrivait des éditos.

En 2004, fallait que les gens s'habituent tout doucement au format web. Il y a donc eu une grosse période de transition où personne n'a vraiment compris comment il fallait faire et donc on a repris un classique de la presse papier, l'édito. Pas tous les jours, plutôt un de temps en temps quand ça nous chantait. Checke ça, ça vient tout droit de mars 2005 :



8. D'anciens membres sont devenus de très bon tatoueurs

On a dû ajouter le « cultures » vers 2009 je dirais. Et dans les cultures en question, on compte évidemment le tatouage. Tout ça pour dire que parmi les anciens membres de Shoot Me Again figurent deux tatoueurs bien reconnus : Josh Dee qui officiait en tant que photographe sous le pseudo « Poison » et Xavier Mottin qui a écrit quelques chroniques sous le pseudo « Kza ».

9. On a essayé plein de trucs, mais souvent ça n'a pas duré

D'ailleurs les chroniques que Kza écrivait (voir le point précédent), c'était des chroniques hip-hop. On avait envie de ne pas se mettre de limite dans notre ligne éditoriale et le leitmotiv c'était genre « Si t'as envie tu le fais ». On avait aussi envie d'essayer plein de trucs. C'est pourquoi parmi les idées qui ont soit été tentées (mais pas trop longtemps) soit n'ont jamais vu le jour, on peut noter :
1. Les chroniques de romans
2. Les chroniques de films
3. Les chroniques hip-hop
4. Les publications de poèmes
5. Les articles style « blog / lifestyle »
6. Une version Shoot Me Again papier

J'en passe certainement au moins le double que j'ai réussi à oublier, mais ne t'en fais pas : on n'est jamais à court d'idées bidon.

10. Back du plus profond de tes souvenirs : le FORUM

Avant Facebook, comment on pouvait avoir un côté un peu interactif avec les vraies gens ? T'as oublié ? Le forum évidemment ! Tous les sites en étaient munis et évidemment on a pris soin de cultiver le nôtre. On y discutait du site, de la scène musicale, les gens y publiaient leurs annonces de concert ou y faisaient découvrir leur groupe... c'est d'ailleurs via une discussion sur notre forum que Goodbye Heroes
Goodbye Heroes


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(dont deux des membres lanceront Daggers
Daggers


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quelques années plus tard) foula la scène pour la première fois, juste avant un set bouillant de Jesus Project
Jesus Project


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.



11. On a eu un vrai logo black-metal

En 2014, nous publiions une interview de M. Christophe Szpajdel, connu pour avoir créé le logo de 7000 groupes (black) metal. Pour l'occasion, l'artiste a créé un logo pour Shoot Me Again. Il devait au départ simplement illustrer l'article mais on en était tellement fiers qu'il a trôné en en-tête du site pendant plus de deux ans.



Voilà, on a fait le tour des 15 ans de SMA en 15 anec...
- Euh Erik, ça fait 11 là en fait.
- Ah ouais. Mais j'ai plus rien à raconter.
- Bah trouve un truc, je sais pas moi...
- OK je vais meubler.


12. On a eu des logos, plein de logos !

Evidemment, du vieux journal au logo d'aujourd'hui (qu'on a lancé en 2012), on a pas mal exploré. Donc voici, avant qu'Internet ne les oublie, une sélection des logos de Shoot Me Again, classés par ordre chronologique s'il vous plaît :
















Allez, on est presque à 15.

13. 3 jours de black-out : les vraies raisons.

Bon il est temps que j'avoue un truc. En septembre dernier, le site a été indisponible pendant 3 jours. 3 JOURS ? Ouais, c'est long pour régler un souci technique. Sauf que ce souci n'était pas que technique.

Dès le début de cette année, j'ai senti que le mojo était parti, la baisse de motivation pour faire tourner la machine n'était pas que passagère. J'ai donc pris la décision de laisser ma place de rédac'chef à la nouvelle génération. En effet on l'a pas annoncé (parce que de toute manière 99% des lecteurs n'ont que faire de savoir qui se cache derrière ce site, non ?) mais c'était une grosse décision pour moi.

Pour marquer le coup, j'ai voulu me séparer de mon adresse mail qui devenait ingérable : une moyenne de 110 mails par jour (dont 95% de promos de labels et d'agence de comm.) que je ne parvenais plus à suivre. Je décidais donc de la déconnecter et d'en créer une nouvelle qui ne serait pas communiquée sur le site. L'idée était excellente, ma vie était redevenue normale et la pastille (5267) sur l'app Mail de mon iPhone avait disparu.

Sauf que... cette adresse, c'était aussi celle utilisée par notre hébergeur pour l'envoi des factures. Et des rappels de payement. Et des mises en demeure. Ce n'est lorsque le site a été indisponible que je me suis rendu compte de la situation. J'avais 6 jours pour régler la situation avant suppression totale du site. C'est bon je suis large ! Sauf que :

- L'hébergeur ne répondait pas aux tickets
- Ni aux appels après plus d'une heure d'attente


A ce jour, je n'ai jamais osé avouer aux autres membres de l'équipe la raison réelle de ce black-out (« foutu hébergeur »), mais je suis sûr qu'ils seront compré...

- Non mais tu te fous de notre gueule ?
- Bin c'est bon c'est du passé maintenant !
- Donc t'as failli perdre tout notre travail parce que t'as pas payé la facture ?
- Mais c'est réglé, vaut mieux en rire maintenant...
- En rire ? Tu vas voir ce qui va me faire rire !
- GHGRJHHJVRIGFKFGRIG

***

Bon… on lui a mis une amicale raclée (c’est Isabelle et Pierre qui parlent à présent). C’était plus pour la forme qu’autre chose. Nous, c’est la « nouvelle génération », comme papy Erik l’a mentionné un peu plus haut. Quand il nous a annoncé qu’il voulait prendre du recul, on a d’abord dû accuser le coup. Dieu peut-il partir à la retraite ? Ça nous semblait impossible, et pourtant ce coup-ci il avait bien l’air sûr de lui. Alors on en a discuté entre nous, histoire de voir comment on pourrait continuer comme on peut à maintenir le flambeau. On ne remplace pas l’irremplaçable, on ne que se contenter de marcher dans ses pas. Et d’apporter notre pierre à l’édifice.

C’est dans cet esprit qu’on vous a notamment proposé il y a quelques semaines une enquête de satisfaction, afin de savoir ce que vous pensiez de nous. Vous êtes nombreux.ses à nous avoir répondu. On s’attendait à certaines réponses, d’autres moins. Toujours est-il que ça nous a fourni quelques balises pour les mois à venir : poursuivre dans les grandes lignes le travail mené jusque-là, réfléchir à un nouveau format pour nos chroniques, continuer à être toujours aussi attentif.ves à la qualité des photos fournies, développer l’idée de playlists afin de faire multiplier les découvertes, tester le format vidéo et puis, qui sait, organiser des évènements. Le tout, en restant évidemment très attentif.ves aux formations belges.

On ne peut pas encore en dire beaucoup plus à l’heure actuellement, mais on réfléchit également à vous faire découvrir du rock dur issu des quatre coins du monde, en donnant la parole à celles et ceux qui suent sur les scènes locales. Vous en saurez bientôt davantage…

Allez, assez causé : heavy and dirty new year ! Et comme le dit l’adage : if it’s too loud, you’re too old !
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AUTEUR : Sekhorium
Chargé de communication dans le secteur culturel et journaliste à ses heures perdues, Pierre explore les méandres du Metal depuis maintenant près ...
Chargé de communication dans le secteur culturel et journaliste à ses heures perdues, Pierre explore les méandres du Metal depuis maintenant près de 20 ans. Privilégiant les sensations au détriment de la raison, il recherche sans arrêt de nouvelles formations qui viendront titiller les cinq sens. Si vous le croisez en concert, vous le trouve...
Chargé de communication dans le secteur culturel et journaliste à ses heures perdues, Pierre explore les méandres du Metal depuis maintenant près de 20 ans. Privilégiant les sensations au détriment de la raison, il recherche sans arrêt de nouvelles formations qui viendront titiller les cinq sens. Si vous le croisez en concert, vous le trouverez certainement dans la fosse, voire face aux barrières quand le show s'avèrera intense. Plus qu'un style musica...
Chargé de communication dans le secteur culturel et journaliste à ses heures perdues, Pierre explore les méandres du Metal depuis maintenant près de 20 ans. Privilégiant les sensations au détriment de la raison, il recherche sans arrêt de nouvelles formations qui viendront titiller les cinq sens. Si vous le croisez en concert, vous le trouverez certainement dans la fosse, voire face aux barrières quand le show s'avèrera intense. Plus qu'un style musical, le Metal est devenu est philosophie de vie....
Chargé de communication dans le secteur culturel et journaliste à ses heures perdues, Pierre explore les méandres du Metal depuis maintenant près de 20 ans. Privilégiant les sensations au détriment de la raison, il recherche sans arrêt de nouvelles formations qui viendront titiller les cinq sens. Si vous le croisez en concert, vous le trouverez certainement dans la fosse, voire face aux barrières quand le show s'avèrera intense. Plus qu'un style musical, le Metal est devenu est philosophie de vie....

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