Chronique

KRUGER
Cattle Truck

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Ronald Reagan Records



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Mardi 9 novembre 2004

Oh yeah. Faut bien l'avouer, c'est quand même la grosse mode du post-hardcore. Avec ses têtes de files et la horde de petits groupes derrière qui font à peu près tous la même chose... Enfin là j'exagère un peu, ce discours concerne plus le metalcore tendance death suédois que le post-hardcore ici présent...

Donc comme vous l'aurez compris, Kruger nous joue quelque chose de très gros et de très lourd, avec un son bien écrasant qui va bien avec, signé Nordström (qui a produit At The Gates, Opeth) et In De Betou (Entombed, Dismember). Comme il se doit la production est très soignée, la batterie bénéficie d'un son à la fois clair et lourd.

Ce qui m'a un peu refroidi lors des premières écoutes, c'est la voix du chanteur. Il y a un drôle d'effet dessus on dirait, comme pour la rendre plus prpfonde. Niveau tonalité je citerais Crowbar ou Neurosis, ça y est vous situez ! Le début de l'album est un peu lent, ce que je crains toujours à l'écoute de ce genre d'albums... Mais très rapidement le rythme s'installe dans un mid-tempo bien foutu, ça sonne un peu Unsane par moments et avec le son puissant ça remue bien ! C'est pas très rapide mais c'est pas mou non plus, c'est juste comme il faut !

Mais il y a un problème. Au fil de l'album le style s'essouffle, les riffs se ressemblent un peu trop... la promo-sheet mentionne for fans of cult of luna, breach, isis, eyehategod, entombed. Bin c'est pas faux dans le sens où ça oscille entre hardcore lent et heavy rock'n'roll dans la veine du dernier groupe cité. Mais il faut avoir fait tourner tous les albums des groupes ci-dessus des vingtaines de fois, pour apprécier pleinement cet album, ce qui doit certainement être le cas de tous ceux qui ont plébiscité cet album un peu partout... Particulièrement du côté des Suisses, qui veulent manifestement leur faire porter le drapeau du renouveau hardcore local, comme si tous les pays voulaient avoir leur Isis...

En fin de compte, un album de 50 minutes qui compte un bon nombre de bonnes idées et de riffs de qualité, mais qui ne mérite peut-être pas les louanges que la presse spécialisée s'entête à leur envoyer... A mon sens, faut bien réfléchir avant de crier au génie ! C'est comme l'histoire du garçon qui criait au loup, si ça arrive trop souvent on n'y fait plus attention...
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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