Chronique

AUGUST BURNS RED
Constellations

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Solid State Records



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Mardi 28 juillet 2009

Ouf le voilà enfin.
Tentons de mettre notre objectivité à l'épreuve mais ça va être difficile.
Constellations est purement et simplement un chef d'oeuvre. L'évolution parfaite que nous sommes en droit d'espérer venant d'un groupe de metalcore. LE groupe de metalcore qui en est à lui seul la meilleure définition.
Dès le début, pas de chichi, pas d'intro superflue. August Burns Red
August Burns Red


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nous offrent dès les premières secondes et jusqu'à la dernière ce qu'ils savent faire de mieux. C'est à dire une diversité de riffs s'enchainant à la perfection et une richesse dans les compositions à faire pâlir plus d'un compositeur avertit. Contrairement à Thrill Seeker et Messenger qui demande un certain temps d'adaptation et de digestion, Constellations ne demande aucun effort. Les mélodies prenant cette fois l'ascendant sur la technique et la cohérence faisant oublier la «branlette». Une évolution digne de ce que Mastodon
Mastodon


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(dans un autre registre) peuvent nous offrir sur leur dernière plaque. La technique au service de l'émotion.
Mais il s'agit bien là d'un album de August Burns Red
August Burns Red


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, donc pas de surprise quand il s'agit d'entamer des passages beatdown dignes d'une composition en morse. Pas de surprise non plus quant à la qualité et rapidité des riffs au nombre incalculable de notes. Pour cela il n'y a aucun doute, ça balaye chez les chrétiens. Et ce n'est pas demain que de la poussière aura le temps de s'installer sur ce disque. Un petit mot au sujet du son. Alors je l'ai testé un peu partout et même en montant le volume au maximum, Constellations ne sature jamais. Tout simplement, la perfection.

Alors pourquoi Constellations est-il meilleur ou du moins, pour les récalcitrants, différent de ses prédécesseurs ?
Simplement parce que la maturité de ses «gamins» de Lancaster (Pennsylvanie) s'affiche clairement par l'ajout de nombreux éléments mais toutefois assez subtiles comme des solo (Thirty And Seven), du piano (The Escape Artist), du chant clair (sur Indonesia ) mais pas emo, dans le sens péjoratif du terme, pour un sous.
Alors il est certain maintenant, on peut le dire August Burns Red
August Burns Red


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nous prouvent qu'ils ont plus que jamais confiance en eux et savent où ils vont et surtout où nous emmener. Marianas Trenches qui vient semer le doute chez les puristes pendant 1min30 est un des chefs d'oeuvre de l'album. Et alors quand arrive Meridian, on se dit qu'ils savent jouer avec les émotions et donneraient même une leçon à des Cult of Luna
Cult of Luna


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et consorts. Et le chant dans tout ça ? Jake Luhrs, l'excellent frontman a sans nul doute pensé à la scène quand il a placé ses excellents textes et sa progression qui continue d'album en album ne peut que nous réjouir.

En toute subjectivité, cet album est et restera dans les oreilles du fan de metalcore. On ne peut que s'impatienter de leur venue à l'AB au mois de novembre.
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