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Hellcat Records



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Mardi 5 avril 2005

Pour ceux qui ne le savent pas Roger Miret est le chanteur de Agnostic Front (NYHC). A l'instar de Lars Fredericksen de Rancid, notre Roger Miret a pris les commandes momentanément d'un autre projet et se fait accompagner par un groupe qui répond au nom de the Disasters (the Bastards pour Lars Fredericksen).

Evidemment, qui compose the Disasters, tout le monde s'en fout un peu !

Le premeir album du sieur et son band était produit par Tim Armstrong, patron de Hellcats records quand il n'est pas avec Rancid ou Transplants. Cette fois-ci pour la deuxième sortie c'est Roger Miret qui produit lui-même l'album (et ce n'est pas la première fois qu'il oeuvre à ce poste).

Roger Miret n'a jamais caché ses affinités pour le mouvement street-punk originel et anglais. Déjà avec Agnostic Front, quand ils reprenaient "Crucified" des Iron Cross, il pointait volontairement du doigt ses racines musicales et culturelles.

C'est un peu en référence à cette époque d'ailleurs que l'album s'intitule "1984" et que la plage titulaire nous raconte en quoi cette année a ét marquante pour lui.

J'avoue qu'à ma première écoute, j'ai pas accroché à ce nouvel album. Le tempo s'est ralenti et il me semblait que les chorus étaient moins présents ou tout au moins, moins percutants que sur le premier album qui restait en mémoire si facilement.

Par contre après 2-3 écoutes, sans m'en rendre compte, c'était parti ! Les morceaux sont bien en tête et le tempo se ressent de manière très plaisante en fait. "1984", "Hooligans", "I don't like you" et "Street rock'n'roll" par exemple sont dores et déjà des classiques. Mention spéciale pour "I don't like you", basique, primaire et agressif mais tellement efficace !

La plage d'ouverture "Loud and Proud" en surprendra plus d'un au niveau du chant. Si le refrain est chanté de manière assez traditionnelle, les couplets eux par contre font découvrir une nouvelle façon de chanter chez Roger Miret, façon qu'on ne soupçonne pas : avec une touche glam !

On retrouve encore une fois une référence au footbal (européen). Dans le premier album, c'était "Boys will be boyes" cette fois c'est "Hooligans". Un attitude bien anglaise mais qui a tendance à me faire sourire quand il s'agit d'un groupe américain.

Il y a aussi un joli clin d'oeil aux disséminés Ramones, à la fois avec la pochette mais aussi dans le presque mélancolique "Janie Hawk".

En conclusion donc, un bon album dans un registre assez classique mais avec quelques bonnes surprises quand même.
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