Chronique

TRIGGERFINGER
All This Dancin' Around

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Excelsior recordings



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Jeudi 7 avril 2011

Triggerfinger
Triggerfinger


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, c’est avant tout un look bien étudié. Il faut avoir la classe quand on vient d’Anvers où de grands couturiers comme Yohji Yamamoto ont pignon sur rue. Avoir une coupe de cheveux à la Chris Isaak lorsqu’il roulait des pelles à Helena Christensen sur la plage (cf : Wicked Game), ça le fait! Ainsi, plutôt costard Hugo Boss que perfecto décrépit, le trio a fait le choix du rock caviar. Même si le batteur Mario Goossens y va de son petit détail qui tue en délaissant ses Santiags pour une bonne paire de Nike Air.

Triggerfinger est aussi hype que son troisième album All This Dancin’Around, disque d’or deux mois seulement après sa sortie. L’opus sorti en 2010 s’inscrit dans la lignée de What Grabs Ya ?, leur album précédant qui les avait propulsé sur les scènes du Rock Werchter et du Pinkpop Festival. On y retrouve un son qui fait clairement référence à Queens of the Stone Age
Queens of the Stone Age


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mais avec un accent plus blues et folk américain. « Let it Ride », « All this Dancin’Around » et « Tuxedo » font partie de ces morceaux qui rappellent fortement la bande à Josh Homme, avec leurs riffs stoner et puissants. Ils sont aussi savamment ficelés pour la bande FM. De même pour le troisième morceau, « Love Lost In Love » qui me rappelle les excellents Dead Man Ray, l’ex-groupe de Daan et de Rudy Trouvé. Pour le reste, on est dans un registre plutôt calme, bluesy et désert rock comme l’est l’élégant « Feed Me » avec ces slides guitar à la Ry Cooder.

L’album a été enregistré au Sound City Studio à Los Angeles avec le producteur Greg Gordon connu pour son travail avec Wolfmother et Oasis. Il en résulte un son limpide et propre comme l’entrée de John Wayne dans un saloon qui sent le soufre. Avec All This Dancin’Around, c’est tout cet imaginaire américain qui resurgit avec tout de même un petit sentiment de déjà vu.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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