Chronique

TRIPTYKON
Melana Chasmata

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Century Media

9 titres - 1h07
Sorti le 14-04-2014


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Mercredi 25 juin 2014

En signant un album remarqué et auréolé de succès avec Monotheist, Celtic Frost
Celtic Frost
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avait réussi son retour, et se replaçait sur le devant de la scène Metal. Trop peut-être, puisque son leader, le torturé Tom G. Warrior décida de saborder le groupe. Triptykon
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pris alors la relève, et montrait avec Eparistera Daimones la même qualité artistique, et surtout cette noirceur si caractéristique, déteignant de son fondateur. Melana Chasmata, orné d’une magnifique pochette signée du regretté HR Giger, en est la suite directe.

Car, sans oublier l’EP Shatter sorti précédemment, ce deuxième album maintient le cap, tout droit vers les enfers. Aussi glacé qu’intense, ce Black/Death Indus sur les bords accroît le niveau de créativité glauque de son prédécesseur.

Si l’ouverture maladive (Tree Of Suffocating Souls) et ses riffs saccadés très Celtic Frost
Celtic Frost
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-iens, propose un rythme plus affirmé et trouve un écho sur Breathing, la majorité de l’album lorgne sur le Doom. Non sans omettre cette créativité pleine de nuances et de variations, que ce soit par le chant multiple de Boleskine House et Waiting, ou la lancinante richesse de Breathing et In the Sleep Of Death. Grâce à une production très réussie, de tels morceaux parviennent en effet à faire ressortir l’ahurissant travail de composition et d’arrangements, et magnifient ce Melana Chasmata.

Que ce soit par les cadences infernales de Aurorae et Demon Pact, ou par la mélodie qui émerge de la longue plainte In the Sleep of Death, tout s’assemble pour former un album sombre, mais fort. Celui-ci semble construit autour d’un fil conducteur ténébreux, que l’auditeur déroule petit à petit pour dévoiler le panel d’émotions que Tom G. Warrior a voulu transmettre, entre tristesse, colère et (des)espoir.

Mieux vaut avertir, quand-même, ceux qui souhaiteraient s’aventurer hors de leur frontières stylistiques habituelles, et se mouiller un peu en se plongeant dans cet ambitieux album longue durée : si la qualité est donc au rendez-vous, il n’est pas forcément évident de naviguer dans cet océan...noir.


Tags : Celtic Frost, Death/Black, Doom, Giger
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