Chronique

DIRGE
Hyperion

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Debemur Morti Productions

Sorti le 14-03-2014


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Lundi 5 mai 2014

Bien qu'il y ait beaucoup à décortiquer dans ce nouvel album de DIRGE
DIRGE


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, Hyperion conquit en à peine une ou deux écoutes. Depuis Elysian Magnetic Fields en 2011, les Parisiens ont appris à mettre en valeur leurs lignes mélodiques, offrant par la même occasion à leur musique oppressive et atmosphérique, une lecture plus franche.

Avec le départ de son claviériste, DIRGE
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qui continue à quatre désormais, s'impose depuis 1994 et ce malgré un manque flagrant de reconnaissance. Ses débuts dans la sphère du Post-Metal avec ses accents froids et industriels lui ont valu une comparaison quelque peu handicapante à NEUROSIS
NEUROSIS


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même si le groupe s'est forgé progressivement une personnalité. Hyperion prouve d'ailleurs une fois de plus que la formation française vole de ses propres ailes aujourd'hui.

Il reste d'ailleurs un album qui se nourrit de diverses influences. Derrière des ambiances plombées apparait une mélancolie. Les atmosphères progressives s'articulent autour de mélodies mises en avant tandis que le Post-Metal de DIRGE
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se mêle à une climat Gothique. Deux voix féminines s'ajoutent aux habituels vocaux : Tara Vanflower (LYCIA) et Milena Rousseau. Cette dernière collaborait avec l'ancien bassiste de DIRGE
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, David Krupinski, sur MIRODA.

Derrière cette faculté à emmener son auditeur, ce nouvel album cache aussi une réelle force hypnotique. En s'éloignant de l'alambiqué Wings Of Lead Over Dormant Seas, DIRGE
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s'est concentré sur l'essentiel des strates progressives qu'il met en oeuvre. Comme sur son précédent album, le groupe revient à des formats plus courts mais avoisinant les huit à dix minutes malgré tout.

Remanentie fait exception et s'étire autour des seize minutes. La plage qui clôture Hyperion se décline en une version onirique tendue poussant encore plus loin cet effet planant qui baigne l'ensemble de l'album.

Capable d'ajuster la direction empruntée à chaque album, DIRGE
DIRGE


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fait partie des groupes qui résistent et refusent de se laisser enfermer dans un format attendu. Elysian Magnetic Fields avait mis toutes les critiques d'accord. Hyperion prolonge le chemin tracé avec son prédécesseur tout en s'offrant sa propre conduite. Et bien que l'appréciation n'engagera que moi, cette conduite plus aventureuse laisse une impression moins monolithique grâce aux facettes multiples qu'elle explore. L'écoute du nouvel album des Français s'adapte plus aisément à nos humeurs malgré une profonde coloration dépressive. De quoi avoir envie de revenir régulièrement dessus et de se laisser subjuguer à répétition.
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