Chronique

SARDONIS
III

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ConSouling Sounds

Sorti le 11-09-2015


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Samedi 5 septembre 2015

Et de III ! SARDONIS
SARDONIS


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s'attaque à son troisième album. Un exercice difficile puisqu'il succède à un premier qui plante le décor et un deuxième qui concrétise le style des Limbourgeois. Lorsque l'on connait le duo, l'effet de surprise ne fonctionne plus pareil avec un troisième opus.

Depuis 2006, SARDONIS
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balance des riffs plombées à la façon HIGH ON FIRE
HIGH ON FIRE


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. Un groupe qui lui colle à la peau depuis ses premiers accords mais que personne ne lui reprochera. Roel Paulussen et Jelle Stevens s'en donnent à coeur joie pour que la sauce soit envoyée dans un jeu des quilles Stoner, Doom et Metal.

Si ce troisième album ne compte que 5 titres, c'est parce que le groupe instrumental, déjà peu prolixe à son habitude, a compensé avec de longues plages. Rien en dessous des six minutes et Forward To The Abyss, la plage qui clôture l'album frise même les douze minutes.

Autre particularité de cette cuvée 2015, c'est la lenteur. Le groupe continue à maitriser son jeu direct et efficace mais il s'aventure également dans des passages plus lourds et lents, ajoutant ainsi une impression de pesanteur à la longueur des compositions.

Tout en parvenant à se renouveler dans les coins, SARDONIS
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est bien là où on les attendait. Sans grande surprise mais avec presqu'autant de bonheur que précédemment, il revient avec de nouvelles compositions efficaces.

Toutefois, en choisissant de conserver une production assez crue et brute, SARDONIS
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dévoile son premier point faible. Derrière cette volonté de poser sur disque, cette force que le duo dégage sur scène, SARDONIS
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a quelque peu perdu de vue certains déséquilibres sonores.

Jelle Stevens, dont la frappe est généralement imposante, use et abuse parfois de ses cymbales. Bien qu'en live, on soit à même de faire avec, sur disque, ces résonances sont inharmonieuses pour l'ensemble. Une remarque qui est particulièrement vraie sur des titres comme Battering Ram et Ruined Decay. Cette inégalité de son et de présence entre la guitare et le tintement des cymbales accentue l'effet de production minimaliste au point que lors des premières écoutes, je me suis demandé si je n'avais pas reçu un version non finalisée ou démo de l'album.

Une fois ce défaut intégré, III promet encore de bons moments sur scène d'autant que les passages plus trainants apportent une nouvelle dimension à la musique de SARDONIS
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