Chronique

BLACK TUSK
Pillars of Ash

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Relapse Records

Sorti le 29-01-2016


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Dimanche 13 mars 2016

Bouffée d'oxygène ou véritable catharsis, ce cinquième opus des Géorgiens de Black Tusk
Black Tusk


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arrive à nouvel tel un poing dans la gueule, mais laisse au final un goût plus qu'amer au fond de la gorge. Car avec Pillars of Ash le trio signe là son dernier fait d'arme sur lequel a encore pris part Jonathan Athon, bassiste et chanteur du groupe, brutalement décédé dans un accident de moto en novembre 2014.

Orphelins de leur bassiste, chanteur et ami, Andrew Fidler (guitare) et James May (batterie) décident tout de même d'assurer les dates américaines et européennes qui étaient prévues quelques semaines/mois après le décès de Athon en compagnie de Black Label Society
Black Label Society


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. Pour cela ils s'entoureront à la basse de Corey Barhorst (ex- Kylesa
Kylesa


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). Fait marquant de cette tournée transformée en road trip "hommage" à un pote regretté, Andrew et James déposeront une poignée des cendres de Jonathan dans chaque ville où ils joueront histoire que leur ami soit également du voyage.

Et si le groupe s'est offert une thérapie par la scène, Black Tusk
Black Tusk


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travaillait également sur son prochain album au moment de l'accident de son frontman. Sans hésiter une seconde, Andrew et James décident de sortir ce cinquième opus, dernier témoignage du travail de ce sympathique Jonathan. Et ce témoignage, le voilà. Il tient en onze titres et en un peu plus de 30 minutes.

Fidèle à ses premiers amours, Black Tusk
Black Tusk


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accouche avec Pillars of Ash d'un album rapide et direct au son gras, brut et dégueulasse dont les influences oscillent entre un sludge efficace et un punk basique, mais fracassant. Car si certains de leurs groupes "amis", tels que Kylesa
Kylesa


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et Baroness
Baroness


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(pour ne citer qu'eux) cherchent l'évolution, Black Tusk
Black Tusk


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garde de son côté les mains dans le cambouis et privilégie la tradition.

Résultat, d'un côté ce Pillars of Ash offre une forte dose d'énergie brute à consommer sans modération, mais de l'autre il est certain que Black Tusk
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nous pond quasiment le même disque depuis ses débuts en 2005. Mais bon, ça le groupe ne s'en cache pas. Pour eux, le Sludge n'a qu'un seul objectif: taquiner les cervicales et remplir les fosses d'une âpre odeur de sueur. Et on vous l'assure, l'effet est garanti.

On notera également qu'on retrouve à la production de l'album un certain Joel Grind, chanteur de Toxic Holocaust
Toxic Holocaust


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. Ceci explique sans doute également les raisons de ce son au final si particulier. En résumé, Black Tusk
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nous balance là une galette qui s'installe dans la continuité des précédentes et il reste désormais à espérer que l'aventure ne s'arrêtera pas là, mais ça, l'avenir nous le dira.

A écouter une canette de bière à la main.
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