Chronique

SONATA ARCTICA
The Ninth Hour

image
Nuclear Blast

11 titres, 62 minutes
Sorti le 06-10-2016


image
Samedi 15 octobre 2016

Peu de groupes m'évoquent autant de souvenirs que Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
. Le groupe a longtemps été un des fers de lance de la scène power mélodique et ses albums Ecliptica, Silence ou encore Reckoning Night ont été source d'énormément d'émotions, comme seule la Finlande peut en fournir et ce dans quelque style de metal que ce soit.
Il faut dire qu'au delà de la naïveté souvent touchante de leurs mélodies (Full Moon, Tallulah, Letter to Dana...), Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
a également offert des moments de bravoure tout au long de sa carrière, affinant au fur et à mesure sa recette pour aboutir à deux points d'orgue : Unia, décrié mais véritable perle de composition, et l'incroyable Days of Grays.

Depuis, et d'une manière complètement incompréhensible, la qualité des sorties de Tony Kakko (chanteur et véritable cerveau du groupe) et ses compères a dramatiquement chuté. Si Stones Grow Her Name contenait quelques vrais bons titres (I Have a Right, par exemple), on frisait la catastrophe intégrale avec Pariah's Child, annoncé pourtant comme un retour aux sources par le label du groupe. Cette dégringolade, accompagnée qui plus est de performances lives de plus en plus moyennes, donnait réellement l'impression que Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
avait perdu le feu sacré, perdu dans des expérimentations hors-sujet et une attitude un peu je-m'en-foutiste. Difficile donc d'être enthousiaste à la sortie de The Ninth Hour, et ce malgré sa très jolie pochette. Pourtant, quelque part, on se prend à espérer que la magie reviendra, ne serait-ce que par moments...

S'il y a quelque chose que Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
n'a jamais raté, c'est bien l'ouverture de ses opus, et Closer to an Animal, avec sa mélodie de claviers typiquement finlandaise, ne déroge pas à la règle. Sans être un hit immédiat (le Sonata nouveau nécessitera probablement toujours plusieurs écoutes pour être apprécié), le morceau emporte l'auditeur, malgré un rythme particulièrement peu intuitif.
Car Tony Kakko, chanteur de très grand talent il faut le reconnaître, prend un malin plaisir à inventer des lignes vocales tout sauf simples, à mi-chemin entre la nonchalance et le génie. Pour un résultat au final un peu « apprêté », mais qui a fait la force de certains chefs d'oeuvres du groupe (souvenons-nous de Juliet sur Days of Grays)...



Apprêté est peut-être au final le mot qui définit le mieux la musique de Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
aujourd'hui. Tuons définitivement l'idée de retour aux sources : visiblement, il n'aura pas lieu et c'est dans un sens tant mieux, le temps ayant fait son oeuvre et le power metal un brin naïf des débuts étant probablement un peu dépassé aujourd'hui – et surtout sans intérêt de la part d'artistes nettement plus mûrs. Rise a Night, titre le plus rapide du lot, ne marque d'ailleurs pas les esprits...
Mais contrairement à Pariah's Child, qui partait dans tous les sens et finissait par se perdre, The Ninth Hour sait se faire catchy quand il le faut. Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
n'avait même plus été aussi accrocheur depuis longtemps, les refrains et mélodies de Life et du pourtant bancal Fairytale (un peu répétitif) restant en tête longtemps après l'écoute.
On retrouve même par instants la magie quasi-hivernale des Finlandais, celle qui fait frissonner et donne chaud au coeur comme un feu de bois un soir de tempête. We Are What We Are et ses mélodies sublimes est ainsi une des plus belles ballades composées par le groupe, véritable ode à la Terre magnifiquement chantée par un Kakko en état de grâce (« we could save our world, but we are what whe are »...). Même constat pour Among the Shooting Stars, d'une pureté incroyable et dont le refrain poignant évoque les titres de Silence (notamment Sing in Silence).

Certes, The Ninth Hour est loin de la perfection, comptant ses moments inégaux et ses moments de grâce. Mais ces derniers atteignent des niveaux qu'on ne croyait plus Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
capable d'atteindre. Mieux, la deuxième partie du culte White Pearl, Black Oceans, qui suscitait plus d'appréhension que de curiosité, est une véritable réussite, portée par une belle ligne de piano et replongeant le fan dans l'ambiance de ce titre incontournable de Reckoning Night.
On était en droit de ne plus vraiment y croire, mais Sonata Arctica
Sonata Arctica


Clique pour voir la fiche du groupe
redore son blason avec ce nouvel album, à n'en pas douter le meilleur depuis Days of Grays. Restera à transformer l'essai, et en premier lieu sur les planches...
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE