Chronique

MISS MAY I
Shadows Inside

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Rise Records

11 titres - 34 min
Sorti le 02-06-2017


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Samedi 17 juin 2017

Hey Mister ! Voilà comment souvent on connaît les 5 Américains de Miss May I
Miss May I


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. Mais ce groupe en est déjà pourtant à son 6e opus en 2017. Shadows Inside vient perpétuer un rythme déjà bien établi.

Ils nous avaient habitués, lors de leurs premiers disques, à envoyer un gros metalcore soutenu, carré et assez « metal ». Mais avec le temps on évolue, une notion qui n’a pas échappé à ces gars de l’Ohio. Les années ont permis de marquer une forte séparation complète entre scream et chant clair dans le groupe.

Là où avant la puissance était tirée d’une double pédale effrénée et grunt/scream puissant, teinté de voix claire pour doser les gros riffs métalliques. Forgive And Forget, premier single sorti, avait donné la structure globale : une première moitié de morceau bien metal. Une seconde partagée entre scream et chant clair, tout en tenant une bonne instrumentale stable.

Comparé à Deathless, le disque précédent, on perd même un peu en diversité des riffs ou breakdowns. Bien que dans l’ensemble discographique le fil rouge ne se perde pas trop. Une stabilité qui rassure, mais un manque de risque à ne pas perdre des yeux, surtout pour l’avenir (enfin ça serait sympa quoi).

Le quintet maîtrise son sujet, il faut le dire. Leurs albums, et donc toujours Shadows Inside, sont très propres côté enregistrement. Pour les compositions pareilles, les riffs savent se démarquer comme se mettre en retrait pour faire la part belle aux sings-alongs. Le lien entre scream et backs est cohérent, belle complémentarité.

Miss May I
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sait comment faire son boulot et le fait proprement. Certes, on ne prend pas de risque avec eux, mais on est certain de la fiabilité du groupe. Le disque se classe donc en bonne position dans la catégorie « metalcore mélodique ». Sans trop intriguer, pousser trop vers l’avant, la bande suit sa route.

Mention pour les titres : Swallow Your Teeth, Casualties et Lost In The Grey.

Voilà au final un disque de plus au compteur pour Miss May I
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. Une conclusion courte, qui même avec ce bon album ne transcendera pas non plus les foules. Peut-être au prochain opus ?





Tags : Miss May I - USA - Metalcore - Melodic
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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