Chronique

THY ART IS MURDER
Dear Desolation

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Nuclear Blast

10 titres - 38min
Sorti le 17-08-2017


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Mardi 22 août 2017

Qui dit retour de CJ MacMahon dans la bande australienne, dit nouvel album pour Thy Art Is Murder
Thy Art Is Murder


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 ! Même si un EP a été sorti en 2016 sans lui, voilà donc le 4ème opus d’un des groupes de deathcore les plus acclamés.

Signé chez Nuclear Blast depuis les débuts de leurs succès avec Hate, puis ensuite Holy War, ils font office de fer-de-lance avec des groupes comme Whitechapel
Whitechapel


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, Carnifex
Carnifex


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, etc. Mais peu de ces groupes parviennent à faire émerger entièrement le deathcore hors de sa zone de violence extrême. Avec une brutalité stabilisée discographiquement, ces Australiens nous ont tout de même réservé un sacré point d’orgue avec ce Dear Desolation.

En effet, TAIM est parvenu à briser une monotonie qui tenait les groupes de par l’extrémité du (sous-)genre. Quelques tentatives d’ouvertures avaient été faites sur l’album prédécesseur, même si les bons morceaux avaient été étouffés par les parties de remplissage.

Premièrement, mention à la pochette qui reflète bien la musique sans tomber dans le kitsch ou cliché des styles gravitant autour du préfixe « death- » . Ensuite, force est de constater que musicalement Thy Art Is Murder
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a réussi à donner de l’espace entre le rythme grave et soutenu afin de monter une tension qui accentue l’esprit « violent » (ne détruisez pas vos ordinateurs ou smartphones en écoutant l’album tout de même).

Il est heureusement hors de question d’aborder des passages de double pédale excessive sur tous les titres, du breakdown assez bateau, et autres codes qui s’en suivent. Cette fois, on peut parler d’une révélation dans le milieu. Des morceaux The Son Of Misery, Into Chaos We Climb ou encore The Skin Of The Serpent démontrent comme Thy Art Is Murder
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est parvenu à monter un (ou plusieurs) niveau(x) au-dessus.

Sans oublier les bases, comme sur Slaves Beyond Death ou The Final Curtain, Dear Desolation sait d’où il vient et où il veut aller avec ces envolées de guitares pour sortir en toute beauté d’un breakdown, en variant son scream, etc. Mais aussi les samples et moments à vide en lourdeur qui donnent cette tension digne d’un très bon film d’horreur. A ceci est ajouté une touche de groove plus metalcore qui permettrait de rendre presque « mainstream » ce disque pourtant bien extrême. Et cette fois cet adjectif ne sera absolument pas péjoratif vu le décollage qu’il permet.

Fini la routine et les vieux clichés, voici un groupe qui vient de sortir du lot et pourrait bien continuer de nous étonner durant les prochaines années ! Personnellement pas fan de deathcore, et vraiment pas de ce groupe, j’ai bien fait d’oublier mes a priori, car Thy Art Is Murder
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vient de me mettre une énorme claque…




Tags : TAISM - Australia - Deathcore
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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