Chronique

CELESTE
Infidèle(s)

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Denovali Records

10 pistes - 58 minutes
Sorti le 29-09-2017


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Lundi 16 octobre 2017

Quarante-six mois. C’est le temps que Celeste
Celeste


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nous aura laissé patienter après la sortie de Animale(s) pour lui offrir une suite. Hypothétiquement le temps qu’ils ont estimé nécessaire pour l’apprivoiser, le présenter, et enfin en faire le deuil. Le temps nécessaire pour se reconstruire après avoir injecté toute leur identité musicale dans une création et un enregistrement.

Comme déjà souligné au moment de la sortie de Animale(s) en 2013, ce temps de gestation est de plus en plus long. Avec des débuts prolifiques au rythme soutenu d’un album par an, Celeste
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aurait-il peur de se griller ou de tomber en panne d’inspiration ? Ou les membres prennent-ils maintenant le temps de laisser mûrir leurs idées avant de les coucher sur disque ?

Au fil des années, Celeste
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a toujours affiné son approche musicale dans son style post-black-metal et c’est sans grande surprise dans des ambiances telles qu’on lui connaît que Cette Chute Brutale ouvre Infidèle(s). Si Celeste
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nous a habitué à des rythmiques rapides de circonstance dans ce style musical, c’est sur un tempo plus modéré qu’ils abordent ce nouvel opus. Si les atmosphères données par le jeu de guitare reste fidèle au style, c’est surtout la variation de la batterie qui ouvre une nouvelle dimension dans l’univers de Celeste
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. La production y est également pour quelque chose : plus clair et tranché, le mixage de la batterie se veut plus frontal et distinct. Et, fait plutôt rare dans cette scène musicale, la première écoute donne un effet plutôt aéré, à l’opposé des sensations d’oppression et d’étouffement qui peuvent résulter de l’écoute de ce genre d’albums.

Sur le début de Comme des amants en reflet, qui sera sans doute un élément majeur des prochaines setlists live du groupe, on se surprend à comprendre les mots hurlés par Johan. On note pour l’occasion une articulation plus claire, qui permet donc une compréhension sans trop d’efforts alors que la voix est toujours intense. Et l’intensité est encore une fois ce qui caractérise le mieux la musique de Celeste
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. Ni salvateurs ni destructeurs, les morceaux s’enchaînent en donnant l’impression de dématérialiser vos angoisses et vos douleurs enfouies pour mieux vous y confronter. Des envolées aux frontières du post-rock qui vous laissent clairement le temps de vous y plonger et de vous y attarder, comme sur l’épique Sotte, sans devenir.

A de nombreuses reprises, la musicalité apparaît également comme une priorité du groupe, en alternance avec le travail sur les ambiances qui caractérisait déjà la musique du groupe. Les splendides Tes amours noirs illusoires et A la gloire du néant révèlent parfaitement cette approche.

Il serait étrange d’utiliser le terme  « accessible » avec Celeste
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et pourtant c’est celui sur lequel mon esprit s’est dirigé tout au long de la rédaction de cette chronique. Après des références en terme de noirceur musicale comme Morte(s) Née(s) ou Animale(s), Infidèle(s) serait presque rédempteur, comme une lueur d’espoir au fond d’un trou noir qu’on pensait éternel.




Tags : celeste france postmetal
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
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