Chronique

LANDMVRKS
Fantasy

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Arising Empire

11 titres - 36 minutes
Sorti le 02-11-2018


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Jeudi 8 novembre 2018

Ayé. Dès ce 2 novembre (allez, un peu plus tôt parce qu’on a demandé gentiment) on avait enfin l’occasion de découvrir le deuxième opus des Marseillais de Landmvrks
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. Et si je précise « enfin », c’est parce que pour rappel, Hollow était clairement un de mes gros coups de coeur 2016 et que je n’ai cessé de crier depuis que Landmvrks
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est le nouveau meilleur groupe du monde. Je m’emballe un peu, mais j’assume pleinement le fait d’avoir bassiné tout le monde avec ce groupe depuis. D’ailleurs j’étais toujours en train de m’envoyer Hollow quotidiennement quand le groupe a commencé à nous lâcher des bribes de leur nouveau répertoire : Fantasy, qui ouvre cet album du même nom, fait presque déjà figure de classique du groupe puisqu’il en a intégré les setlists dès qu’il s’est révélé par un clip très réussi au tout début de cette année. On pouvait déjà deviner à ce moment que Landmvrks
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avait continué à creuser cette approche mélodique qui donnait à ses morceaux des refrains imparables et mémorables dès la première écoute.

Heureusement, ma soif de violence gratuite et de passages destructeurs est rapidement épanchée avec un riff complètement inhumain dès Wake Up Call, deuxième piste de cet album et première véritable découverte donc. Les screams de Flo ont toujours ce placement caractéristique et ce flow (checke le jeu de mots) qui danse comme un électron libre sur la musique, conséquence heureuse de l’attrait du chanteur pour le rap. Toujours basé sur la formule « couplet en violence et screams (chant crié pour le profane) / refrain en mélodicité et cleans (chant en voix claires pour le profane), le morceau est efficace et agit sur les cafards comme du Baygon (si tu captes pas cette référence à Marseille, revois tes classiques).

On avait déjà découvert avec le tube Scars les screams chantés bien exécutés. Heureusement, utilisés avec parcimonie comme sur cet album on évite la redondance et le côté trop cadenassé qu’ils peuvent générer. Autre incontournable des setlists du groupe sur ses dernières tournées, Scars présente une facette de Landmvrks
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plus mélodieuse encore que ce qu’il avait pu montrer jusqu’à présent, effet renforcé par le solo de guitare de Florestan Durand (Novelists
Novelists


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) à la fin du titre. Autre featuring évidemment très remarqué sur cet album, celui de Aaron Matts (Betraying The Martyrs
Betraying The Martyrs


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) sur Reckoning, qu’on avait déjà pu découvrir quelques semaines avant la sortie de Fantasy. Le gaillard vient renforcer de sa voix profonde un des passages en mode djent pour contraster de nouveau avec l’axe mélodique affiché par Landmvrks
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version 2018

Le groupe joue habilement avec l’intensité de ses morceaux et exécute parfaitement toutes les approches qu’il maîtrise aujourd'hui. Il parvient ainsi à conférer à chacun de ses morceaux une identité propre… pour peu qu’on prenne le temps de les découvrir. Car en reproduisant sur chaque titre le même schéma et les mêmes ingrédients de base (des cleans présents sur chaque piste par exemple), on finit par avoir l’impression que certains passages auraient pu être échangés d’un morceau à l’autre sans que cela ne se remarque.

Si le groupe a sciemment accentué son approche mélodique sur ses titres « standard », il lui donne une place au premier rang sur Alive, sur lequel Flo partage le micro avec Camille Contreras - chanteuse du side-project du guitariste Nicolas, Bliss Sigh - pour un titre de près de cinq minutes planant et surtout aux antipodes des autres pistes de l’album. Si on peut décemment se poser la question de l’intérêt réel d’un morceau de ce type, aussi qualitatif soit-il, après les sept tubes qui le précèdent, on peut également regretter que l’accentuation ne se soit pas faite également dans l’approche plus extrême du groupe. Pas de brûlots tels que le groupe avait pu en balancer à ses toutes premières heures (Meaningless) ou de débauche de violence imparable un cran au-dessus du reste (World Of Pain). Le grand écart aurait pu être complet et ajouter une dimension bien plus vaste à Fantasy.

Heureusement, en voix claires le groupe parvient à donner une pêche à sa musique tel qu’il est toujours parvenu à le faire. Même en approchant de la fin de l’album, les refrains sont des hymnes qu’on peut déjà aisément s’imaginer chanter en live (Dead Inside).

Avec cet album Landmvrks
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a progressé par rapport à Hollow, nul doute sur ce point. La qualité est supérieure (si cet élément est toutefois mesurable?), et cet opus regorge de tubes qui deviendront tous des classiques du groupe. Landmvrks
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n’a pas réellement pris de risque en créant ce Fantasy - il s’est appliqué à faire ce qu’il fait de mieux… en mieux. Avec le potentiel que le groupe a entre les mains, espérons simplement qu’il ne s’enferme pas dans sa zone de confort et se prive de nouvelle façons de se réinventer. Car la France ne peut pas se priver d’un groupe qui est si rapidement parvenu à s’imposer sur la scène européenne !


Tags : marseille france metalcore hateinfront
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
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