Interview

DO OR DIE

Vendredi 23 mars 2012





Pouvez vous parler des thèmes abordés dans votre nouvel album « The Downfall Of The Human Race » ?

Stef : On y aborde les sujets qui nous tiennent à coeur depuis le début, la famille, les relations humaines et toutes les choses qui font notre quotidien, en bien ou en mal. L'atmosphère est toutefois plus sombre que sur les albums précédents, question de vécu(s), probablement...


L’album est sorti le 11 du 11 2011, est-ce un signe du destin ?

Stef : Disons que c'est plutôt un heureux hasard du calendrier... On ne devait pas sortir l'album à cette date au départ, il y a eu un peu de retard. On a donc choisi cette date plutôt pour l'aspect esthétique que par superstition.


Dans cet album, le duo vocal est très affûté. Peux-tu me parler de votre rencontre (Chris et Stéphane) et du rôle de chacun dans l’écriture ?

Stef : Nous étions des connaissances de longue date. Suite au départ d'Angelo, Chris était un peu dans le creux de la vague et commençait à éprouver une certaine lassitude (compréhensible après toutes ces années de combat...).
Il m'a contacté pour venir faire un essai et le courant est très vite passé. Une réelle complicité s'est installée dès le début, je me concentre plus sur l'écriture des textes tandis que Chris assure la jonction de ceux-ci avec la musique.







Le titre « Phoenix » sort un peu du lot. Est-ce une façon de présenter une nouvelle facette du groupe, plus technique et instrumentale ?

Stef : C'est un défouloir pour nos gratteux! (rires) Do Or Die
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a la chance de compter dans ses rangs des musiciens qui dépotent grave! Phoenix leur a permis de pouvoir exprimer tout leur talent!(enfin, un peu plus que dans les autres morceaux...)!


Do Or Die donne l’impression d’un réel esprit de famille. Avez-vous impliqué des membres de votre famille dans la réalisation de l’album ?

Chris : oui, tout à fait! Do Or Die
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est et restera une famille a 101%! Mais, sur ce coup là, c’est vrai qu’on a fait fort! Premièrement, c’est ma compagne Fany qui a eu l’idée du concept de la pochette, c’est elle aussi qui a maquillé les enfants et réalisé les photos.

Sur la pochette, ce sont mes filles et à l’intérieur du booklet il y a les jumeaux de Steph , les fils de Ruddy et la fille d’une amie.
Sur le morceau True Blood, Léa, Lily & Lou (mes filles) reprennent une partie du refrain. Donc, OUI, cet album a bien été une affaire de famille!


Le titre « True Blood » parle de ce lien de sang ? Peux-tu nous parler de ce que ça signifie pour vous ?

Chris : Le texte est écrit par Fany D’Hauwe, ma compagne. Elle y décrit le fait qu’on peut avoir deux sortes de familles : celle de sang et celle de cœur.
«Father in blood, father in heart. Brothers in blood, brothers in heart.»

Donc la famille qu’on nous impose et celle que les épreuves de la vie nous amène à choisir et à désigner comme telle. Chacun peut alors grâce aux liens, se tisser sa propre famille. La famille est pour nous deux une valeur essentielle. Elle a fait ressortir cela et pour mon vécu, mon histoire cela signifie beaucoup.







Qui serait le père spirituel de Do Or Die dans le Hardcore ?

Chris : Pour ma part je dirai Jorge de Merauder
Merauder


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car j’aime vraiment la manière dont il place son chant.


Je sais que vous entretenez de bonnes relations avec des groupes américains comme Biohazard
Biohazard


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, Madball
Madball


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et Agnostic Front
Agnostic Front


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. Avez-vous des propositions pour jouer outre atlantique ?


Chris : Pour l’instant non mais on a déjà joué au Superbowl of Hardcore à New-York, c’était une expérience incroyable! On rêve d’y retourner.


Vous êtes maintenant sur le label Allemand Demons Run Amok. C’est une nouvelle structure pour vous. Comment ça s’est passé ?

Stef : Nous étions à la recherche d'un nouveau label et c'est un ami commun, Edward de Goodlife qui nous a introduit auprès de Marcel et DRA, chouette petite structure allemande qui se bouge bien pour ses groupes.


Cet été, vous allez jouer sur la main stage 2 du Hellfest. C’est une première je pense.

Chris : Une première pour le Hellfest, oui, mais on a joué pour Ben au tout début, quand il a lancé le projet. A l'époque, ça s'appelait le Fury Fest...

Nous sommes vraiment impatients d’y jouer car ça fait un bail qu'on n'a plus joué en France, surtout sur une scène comme celle-là!!!


Vous avez aussi une relation très particulière avec le festival de Dour. Peux-tu nous en parler ?

Stef : C'est un peu comme si on jouait dans notre jardin... On fait tous partie de l'orga, à des degrés divers (progra, runners, etc.).
C'est un réel plaisir de jouer dans d'aussi bonnes conditions et, surtout, pour nos potes, nos familles et tous les fans du coin dans lequel on se fait de plus en plus rares... C'est pour ça qu'on y est quasi chaque année!!! lol







Avez-vous une anecdote à nous raconter, un truc de fou qui vous est arrivé sur scène ?

Stef : Chaque concert (et surtout, chaque after) est une foule d'anecdotes et il vaut mieux que certaines restent inconnues!

Sinon, la dernière en date, c'est lors du tournage du deuxième clip de l'album, en plein milieu d'un shooting, je me suis vautré en arrière en emportant la moitié de la batterie (sorry, Nours!)...
Tout le monde était mort de rire, sauf Chris et les guitaristes qui ont continués à jouer sur la bande son sans s'apercevoir du carnage dans leur dos...


Avez-vous des projets déjà programmés après votre tournée ?

Stef : Jouer un max, partout! Détruire des scènes, transformer des pits en véritables champs de bataille et faire la fête avec plein de gens!
Sinon, on vient d'entrer dans la phase d'écriture du prochain album...


Avez-vous un message particulier à faire passer aux lecteurs de Shoot Me Again ?

Stef : Bougez-vous le cul! Achetez des disques! Sortez de chez vous pour aller supporter vos groupes! Faites la fête! Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez! La vie est courte...
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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