Interview

CULT OF LUNA

Lundi 5 août 2013

Comment vas-tu ?

Johannes Persson : Je vais très bien pour le moment.


Quand êtes-vous arrivés au festival ?

J.P. : En gros, on est arrivés, j'ai mangé un bout et je fais des interviews depuis lors.


Alors que les autres se détendent, pas cool.

J.P. : Oui, ils regardent des autres groupes je suppose, ils préparent tout pour le concert.



© ChamO


Tu penses regarder quelques concerts après les interviews ?

J.P. : J'étais justement en train de regarder le line-up du festival pour cette année et il y a vraiment beaucoup de groupes que je voudrais voir. Mais je vais sûrement finir par n'en voir aucun. J'espère pouvoir voir quelques morceaux de Morbid Angel
Morbid Angel


Clique pour voir la fiche du groupe
après notre concert. Ils jouent après nous sur la scène juste derrière. C'est un festival où je peux m'imaginer venir en tant que spectateur.


Et tu vas à beaucoup de concerts ou festivals ?

J.P. : Non, jamais !


Alors qu'est-ce qui te ferait venir ici ?

J.P. : Les groupes probablement. Euh... Faites-le plus près de chez moi, alors je pourrais venir.



© ChamO


Vous avez sorti un nouvel album cette année après plusieurs années de silence. Pourquoi est-ce que ça a duré si longtemps ?

J.P. : C'était vraiment le moment idéal pour faire une pause, tout d'abord parce qu'on n'avait plus d'obligations par rapport au label. Puis on a fait cinq albums et quelques EPs en huit ans, c'est beaucoup. Donc on avait envie de prendre une pause. Je pense honnêtement que ce n'est pas bon pour un groupe de composer trop de musique. En premier lieu, composer de la musique est très difficile. Ce n'est pas simple. Et si tu composes trop, tu rends ta musique banale, si tu fais un nouvel album chaque année. Parce que c'est difficile de changer la musique sans changer l'âme du groupe. Tout du moins en ce qui me concerne, j'ai besoin de temps pour composer et je pense que ces cinq années nous ont fait beaucoup de bien. On a pu prendre notre temps et composer du mieux qu'on pouvait. Je pense que ça se reflète dans les morceaux qui ont fini sur l'album. Je suis vraiment fier du résultat.


Quand avez-vous décidé de revenir et de faire un nouvel album ?

J.P. : C'est vraiment en 2011 qu'on a décidé que si on voulait faire un nouvel album, on devait commencer à y travailler à ce moment-là. Parce que quand tu appuies sur le bouton stop de la machine après avoir travaillé intensivement pendant plusieurs ans, on a réalisé que c'est difficile d'appuyer sur start à nouveau. On a changé nos modes de vies, on a fait d'autres choses et c'est difficile que tout le monde se concentre sur le groupe à nouveau. Mais on s'en est sortis. On vit dans des villes différentes maintenant, donc on doit travailler différemment ensemble. C'était difficile de trouver la méthode de travail la plus efficace, qui nous permette de composer au mieux. J'ai commencé à apprendre à composer sur mon ordinateur. Je n'y suis pas encore totalement, mais je pouvais écrire des idées et les envoyer au groupe. Donc on pouvait se dire "c'est à ça que je peux arriver", "on doit travailler là-dessus quand on se verra en répétition", ce qui a rendu les choses plus faciles que si j'étais arrivé avec juste une idée que j'avais en tête.


Pour cet album, vous avez signé avec Indie Recordings pour l'Europe...

J.P. : On n'a pas signé, je veux dire, on possède nos masterings, donc on a donné la licence pour l'album à Indie Recordings. C'est Indie pour la plus grosse partie du monde et Density Records pour les États-Unis.


C'est un choix plutôt étrange, car c'est un petit label qui s'occupe principalement de groupes norvégiens.

J.P. : Une chose que j'aime particulièrement à propos d'Indie, et c'est la raison pour laquelle on les a choisis, est que, même s'ils ne proposent pas le deal le plus intéressant économiquement parlant, ils sont vraiment passionnés par ce qu'il font et c'est quelque chose d'évident dans leur approche par rapport à nous. J'aime les gens passionnés, que ce soit à propos de la musique ou dans la vie en général. Les gens qui brûlent pour ce qu'ils font, les gens qui font ça pour l'art. Je respecte les gens qui foncent la tête la première. Et je pense que Indie Recordings sont vraiment comme ça. Ils agissent par passion.



© ChamO


Vous avez beaucoup tourné depuis que l'album est sorti, c'est presque impossible de ne pas vous voir en concert.

J.P. : Plus qu'on ne l'aurait pensé en fait.


La scène vous manquait tant que ça ?

J.P. : La raison pour laquelle je fais de la musique est pour être sur scène en gros. Mais je n'ai plus vingt ans, donc je n'aime plus tourner autant qu'avant, mais j'adore jouer en concert. C'est différent parce que j'ai des enfants maintenant. Quand j'avais vingt ans, je voulais juste sortir et faire des concerts. Mais oui, on joue beaucoup et ça m'a manqué d'être sur scène avec ce groupe, tout à fait.


Vous avez fait pas mal de festivals metal comme celui-ci. Quel est votre genre d'endroit préféré pour jouer ?

J.P. : J'aime ce festival parce qu'il propose une grande variété de différents sous-genres de metal et hard rock et ils ont l'air de programmer les meilleurs groupes dans chaque genre.
Des fois, je me demande à quelle scène on appartient. Mais si on nous demande de jouer, on joue. Ce n'est pas plus compliqué que ça.


Que vous réserve l'avenir ?

J.P. : On va être en tournée encore pendant un an. On va faire quelques festivals en Europe en août puis on verra. Je ne sais pas trop en fait.



© ChamO
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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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