Reportage

RheinRiot 2019 - Talk shit, Get Shot

Cologne (Palladium), le 03-08-2019

Mardi 6 août 2019



Tu ne peux pas aller au Wacken Open Air car le trajet est trop long ou ton portefeuille trop léger ? Ce n’est pas grave, sa version miniature se déroule tout près de la frontière belge, au Palladium à Cologne. L’affiche de l’édition 2019 se compose d’All Hail the Yeti
All Hail the Yeti


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, Jinjer
Jinjer


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, Life of Agony
Life of Agony


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et Body Count
Body Count


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. Nous n’allons pas vous mentir, le groupe mené par Ice-T est la raison principale de notre attrait pour la soirée. Entre un excellent Bloodlust (2017) et de rares concerts, nous ne pouvions pas laisser passer l’occasion.

Nous avons déjà eu l’opportunité d’écouter deux des quatre formations -All Hail the Yeti
All Hail the Yeti


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et Life of Agony-
Life of Agony-


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lors de la célébration d’Halloween 2018 au Reflektor ; conjugué à une sortie familiale dans l’après-midi, nous décidons de faire l’impasse sur les admirateurs de Yeti et arrivons un peu avant le début du set des ukrainiens. Nous en profitons pour faire le tour du propriétaire. Le Palladium propose des installations modernes avec un cachet certain, le style industriel de l’ensemble est attrayant.



Jinjer
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, les petits protégés de Napalm Records , jouissent d’une renommée conséquente. Il faut dire que leur côté atypique a de quoi vous charmer au premier regard. Dès l’entrée sur scène, Tatiana Shmailyuk captive l’assemblée. Avec son charisme qui vous fait paraître tout petit et sa voix en or, peu pourront prétendre rester indifférent.

Notre regard se déplace cependant rapidement en direction du bassiste, Roman Ibramkhalilov, qui brille par sa singularité. Sa basse remontée jusqu’au milieu de son torse, ses bras sont recroquevillés pour jouer ; ses doigts effleurent à peine les cordes et donnent l’impression que le musicien marche sur l’eau tant son aisance en impose.

Vous avez aimé le récent EP Micro (2019) ? Ça tombe bien, il est interprété dans son intégralité. Ajoutez-y quelques titres faisant office de hit, comme I speak Astronomy, et les 45 minutes dévolues s’écoulent aussi vite que la neige fond au soleil.

Le son qui se dégage en permanence est autant massif que gras, un pur régal. La seule ombre au tableau est les allers-retours de Tatianna entre la scène et les coulisses qui cassent quelque peu le rythme soutenu d’une prestation qui nous aura mis parfaitement en jambe.



Notre rencontre avec Life of Agony
Life of Agony


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il y a quelques mois n’avait été que partiellement concluante : une ambiance du tonnerre mais un son digne du transistor de ma grand-mère. Bien décidé à nous faire oublier cette petite déception, les réglages sonores se montrent cette fois à la hauteur de la discographie des new-yorkais.

L’ambiance monte d’un cran et ne faiblira pas. On retrouve ce qu’on aime chez eux : des tubes qui fracassent, des solos divertissants et un groupe qui sait réveiller le public. Du classique toujours aussi efficace. Nous avons même l’opportunité de découvrir un nouveau titre, Empty Hole ; il n’y a pas à s’inquiéter, ils en ont encore sous le pied. Alors que le programme prévoyait une fin de set vers 21h30, les lumières se rallument déjà à 21h15, nous laissons surpris mais satisfait du moment passé ensemble.



Après 45 minutes d’attente à entendre fréquemment des chants « Body Count
Body Count


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» s’élever dans la foule, la bande à Ice-T débarque sur le coup de 22h00. Directement, nous rentrons dans une autre dimension. L’atmosphère à l’avant de la scène se corse, celle-ci s’apparente à une zone de guerre. Ça ne manque pas, sur le premier titre Raining Blood (Slayer
Slayer


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) nous recevons gentiment le coude d’un sympathique voisin dans le visage et repartirons avec un souvenir violet au coin de l’œil droit.

La setlist du soir est assez phénoménale : non moins de six titres de Bloodlust sont interprétés -même si , ô rage ! ô désespoir !, Black Hoodie est oublié alors qu’il a été joué au Wacken le jour avant, les succès principaux sont de sortie sans oublier les innombrables covers qui rappellent que Body Count
Body Count


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s’est construit sur les fondations de grands classiques.

Vers le milieu du set, nous découvrons le premier titre du nouvel album Carnivore qui devrait sortir d’ici la fin de l’année. Il s’agit d’une reprise d’Ace of Spades du monument Motörhead
Motörhead


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. L’hommage est sympathique sans être renversant.

Ice-T et ses comparses musiciens bougent assez peu sur scène mais arrivent à distiller une rage permanente communicative qui ensorcelle l’assemblée de bout en bout. Vers la fin, la personne la plus jeune du public est sélectionnée par tonton Ice qui nous distille son humour décapant en lui donnant un conseil pour face à la haine qui règne au sein de notre société : Talk shit, Get Shot.

Pour en rajouter une couche, Body Count
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invente le concept de rappel virtuel : au lieu de quitter la scène, ils s’y cachent dans le fond en attendant que nous les réclamions. La soirée se termine avec un extrait d’Institutionalized (Suicidal Tendencies
Suicidal Tendencies


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), puis Born Dead et This is Why We Ride. Nous étions venus avec de hautes attentes, nos espoirs n’ont pas été déçus : Body Count
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est décidément un immanquable en live.

Remerciements à l'agence SST Seaside Touring et au Wacken Open Air pour l'invitation.
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AUTEUR : Renaud
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasio...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il ...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....

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