Reportage

Gloryhammer à Anvers, que la force du Hootsman soit avec toi

Anvers (Trix), le 19-01-2020

Mardi 21 janvier 2020



Le 29 juin 2019, je prenais part à une bataille intergalactique courte mais intense à l’occasion de la venue de Gloryhammer
Gloryhammer


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au Graspop. Je sens encore le soleil me brûler la peau, sûrement à la suite d’un sort lancé par le terrible Zargothrax à l’encontre de la foule venue supporter Angus McFife dans son combat. Les forces du mal n’ont malheureusement pas été anéantie à jamais et me voilà au Trix pour apporter mon aide aux forces du bien dans cette nouvelle bataille qui se prépare.

Alors qu’on en parle assez peu en Wallonie, la cote de Gloryhammer
Gloryhammer


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monte en flèche, surtout depuis la sortie de l’excellent Legends from Beyond the Galactic Terrorvortex (2019). Les dates du European Galactic Terror Tour affichent sold out les unes après les autres, preuve en est que le power metal a le vent en poupe ces derniers temps.

Lors de notre arrivée, nous avons la stupéfaction d’apprendre que des collègues d’Andenne ne peuvent pas rentrer dans la salle avec leur appareil photo en raison d’un souci de transmission de la liste des accréditations à l’organisateur. En discutant avec eux, nous apprenons que ce n’est pas la première fois et que Sakis Tolis (Rotting Christ
Rotting Christ


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) a dû intervenir récemment pour leur permettre de rentrer dans la salle dans un cas similaire. On a connu mieux comme entrée en matière.

Cette désagréable surprise passée, nous allons nous placer à l’avant dans une salle animée par une population dense d’entrée de jeu.



Avant de s’envoler dans l’espace, nous descendant dans les profondeurs des mines avec Wind Rose
Wind Rose


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qui a proposé il y a quelques mois le plaisant Wintersaga (2019) chroniqué par votre webzine favori. Le groupe aux tenues et physiques imposants déboulent avec le titre éponyme de ce récent album. Nous sommes scotchés par l’énergie dégagée, un peu moins par les règlages sonores qui mettent trop en avant la batterie, au détriment des voix secondaires pourtant importante au vu de la structure du titre. La voix imposante de Francesco Cavalieri nous fait rapidement oublier ce léger dérapage.

Avec 30 minutes de temps de jeu et une setlist composée de 5 titres, le temps passe beaucoup trop vite. Le vocaliste en a bien conscience et prendra uniquement la parole quelques secondes entre deux titres pour nous donner rendez-vous au stand de merchandising afin de rencontrer les membres du groupe, discuter et prendre des photos. Trève de bavardages, la musique reprend avec le tube Diggy Diggy Hole qui soulève la foule.

Je profite de l’entracte pour chanter en chœur avec une bonne partie du public Maria (I Like It Loud) de Scooter ou Living on Prayer de Bon Jovi. Il règne une sacrée ambiance ce soir, c’est indéniable.



Nekrogoblikon
Nekrogoblikon


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, second groupe à rentrer en scène, c’est un peu la pause entre notre voyage dans les mines avec Wind Rose
Wind Rose


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et l'envol spatial avec Gloryhammer
Gloryhammer


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. Autant être explicite, en studio, Nekrogoblikon
Nekrogoblikon


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n’a jamais entrainé mon adhésion. Ce n’est pas la prestation de ce soir qui les fera grandir dans mon cœur –ils devraient s’en remettre, n’ayez crainte pour eux.

Nekrogoblikon
Nekrogoblikon


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joue une musique qu’ils qualifient de goblin metal, sorte de death metal mélodique avec pour thème central un amour invétéré pour les gobelins. Lorsqu’ils prennent possession de la scène, je suis marqué à la fois par leur nombre qui parait trop important pour l’espace imparti ainsi que par l’absence totale d’esthétisme –on passe du singlet façon metalcore au look à la Steel Panther
Steel Panther


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, avec un détour par un gobelin revêtu d’une sorte de pyjama multicolore aux couleurs criardes en mesure de vous rendre épileptique.

Le rendu en concert n’est pas supérieur à celui sur album. Je reste sur mon impression première d’une musique qui manque d’homogénéité –comme cet instant d’accordéon qui sort dont ne sait d’où, tel un adolescent qui aurait du mal à contenir sa fougue naissante. Avoir un esprit dérangé c’est bien, pouvoir le contenir pour aboutir à un rendu structuré c’est mieux. Néanmoins, le public semble répondre présent.



Mon supplice gobelin terminé, j’attends à l’avant-poste l’apparition Angus McFife. 35 minutes avant le début programmé de Gloryhammer
Gloryhammer


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, la tension est palpable ; l’air est humide, une ambiance lourde s’empare de la salle. Pour introduire les stars de la soirée, Tom Jones –ok son effigie en carton- nous chante Delilah.

Pour nous replonger dans l’univers du power metal, The Siege of Dunkeld et Gloryhammer sont interprétés frénétiquement d’entrée, suivis du tube Angus McFife. Nous attendions du power metal puissant bercé par une ambiance survoltée, nous sommes servis. La suite de la setlist est tout simplement exceptionnelle, seul mon coup de cœur Power of the Laser Dragon Fire manque à l’appel.



Alors qu’on évoquait un délire non maitrisé avec Nekrogoblikon
Nekrogoblikon


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, Gloryhammer
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est à l’opposé avec un show rodé à la perfection. Entre les interventions de Zargothrax –rôle tenu par Michael Barber remplaçant Christopher Bowes d'Alestorm
Alestorm


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, d’un Hootsman en chaise roulante et le combat héroïque d’Angus interprété par un Thomas Winkler décidément charismatique à souhait, nous sommes comblés. On frôle souvent le kitsch, notamment avec une réinterprétation du thème musical d’Hulk Hogan I’m a Real American devenant I’m a Real Hootsman, sans pour autant franchir la frontière du mauvais gout.

La clôture de la partie principale composée de Legend of the Astral Hammer, Masters of the Galaxy et Hootsforce, suivie d’un rappel démentiel avec Rise of the Chaos Wizards, Universe on Fire et The Unicorn Invasion of Dundee, achèvent une audience qui n’en demandait pas tant.




Gloryhammer
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n’en fini plus de grandir et la prestation de ce soir nous conforte dans l’idée qu’il s’agit d’un groupe à suivre à la trace dans les années à venir. Hoots !

Remerciements à Rocklive vzw/Biebob pour l'invitation
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AUTEUR : Renaud
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasio...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il ...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....

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