Reportage

Une St Valentin avec Obscura et God Dethroned au festival Haunting the Chapel

Metz (Les Trinitaires), le 14-02-2020

Dimanche 16 février 2020



C’est au moment même où l’on commençait à s’inquiéter de ne pas avoir de nouvelle de l’édition 2020 du Haunting the Chapel festival que Damage Done nous annonçait la bonne nouvelle : pour sa soirée du vendredi, l’orga parvenait à arracher une date française à cette très jolie tournée emmenée par Obscura
Obscura


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et proposant rien moins que God Dethroned
God Dethroned


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, Thulcandra
Thulcandra


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et Fractal Universe
Fractal Universe


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sur le même plateau ! De quoi facilement nous motiver à rejoindre la jolie Metz en cette soirée de Valentin.

Une soirée manifestement prisée puisque nous connaissons quelques difficultés de parking et une arrivée malheureusement trop tardive pour voir le set de Fractal Universe
Fractal Universe


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. Bonne nouvelle cependant : le groupe, originaire du coin, joue devant une salle bien remplie et semble très largement convaincre. On en doutait pas moins ! Tout juste voit-on le dernier titre du groupe, après une fouille à l’entrée, sans conteste la plus poussée à laquelle j’ai pu avoir droit depuis deux décennies de concerts…

La présence de Thulcandra
Thulcandra


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à l’affiche de ce soir peut sans problème motiver plus d’un amateur de Black Metal. Plutôt rare sur scène, l’autre groupe de Steffen Kummerer (leader de … Obscura
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) tire en effet son nom d’une vieille démo de Darkthrone mais s’est développé surtout en référence à l’inégalable Dissection, d’où le groupe puise inspiration et hommage. On retrouve ainsi les riffs mélodiques caractéristiques ainsi que quelques blasts bien sentis, servis par un groupe qui parait curieusement peu sûr de lui lors de l’entame de son set (et après un sound check apparemment plus long que prévu). Le son, pas assez précis, s’en ressent un peu même si quelques riffs font clairement mouche et que l’ensemble tend à s’améliorer à mesure que défile ce set malgré tout bien sympa à défaut de complètement rentrer dedans. Les puristes bloqueront d’ailleurs devant cette propension qu’a Steffen d'haranguer la foule, mais le public plutôt jeune et, disons, en forme ce soir lui rend finalement bien. Le Spirit of the Night joué en fin de set marque suffisamment les esprits pour que le public, bruyant, valide plus que chaleureusement la prestation de Thulcandra
Thulcandra


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, pour le plus grand plaisir de Steffen.

La pause est l’occasion d’aller se promener dans le complexe toujours si particulier des Trinitaires. Le lieu vaut clairement d’être visité au moins une fois, et ce soir nous profitons, par une douce température pour un mois de février, de la cour intérieure d’où on peut voir une projection plutôt classe des affiches historiques du festival tout en s’abreuvant au bar d’une sélection originale de bières. C’est tout juste si on a le temps d’aller jeter un œil au merch' particulièrement bien achalandé et organisé proposé par les groupes sur cette tournée.

Support direct à Obscura
Obscura


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, God Dethroned
God Dethroned


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nous avait laissé une impression mitigée lors de son passage il y a moins d’un an à la Kulturfabrik de Esch-sur-Alzette, en raison du chant complètement éteint de Henri Sattler alors atteint d’un vilain rhume. Malheureusement le constat n’a pas beaucoup évolué ce soir, Tonton Riton semblant à nouveau à moitié aphone et parvenant difficilement à assurer ses lignes de chant, pourtant si caractéristiques sur album. Fort heureusement, Tonton fait fort bel usage de sa guitare faite maison et nous balance sans effort les riffs et autres leads très mélodiques chers à God Dethroned
God Dethroned


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et que l’on retrouve sur le nouvel album du groupe à peine sorti (Illuminati). Autant dire que Book of Lies ou Spirit of Beelzebub passent crème sans pour autant oublier l’effort précédent The World Ablaze (et son titre éponyme) ou quelques albums plus anciens comme Under the Sign of the Iron Cross avec Storm of Steel ou Passiondale dont le No man’s land déclenche un sacré pogo (et cette fois davantage de circonstance que durant Thulcandra
Thulcandra


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). Bien entendu, God Dethroned
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n’oublie pas ses classiques, en particulier l’énorme Nihilism qui fait clairement monter l’ambiance d’un cran et vaudra au groupe un joli succès, chaudement applaudi.

Même si un certain retard a été pris dans le running order, la soirée s’écoule donc de la meilleure des façons et voit sa tête d’affiche, Obscura
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, investir enfin les planches des Trinitaires. Deuxième set pour Steffen Kummerer donc, mais clairement celui de son « vrai » groupe, davantage de moyens étant mis en avant (même si Thulcandra
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bénéficiait déjà de pas mal de fumigènes). De manière assez surprenante, Obscura
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choisit d’attaquer très fort avec The Anticosmic Overload, habituellement réservé au rappel. Ou comment entrer directement dans le propos avec cette géniale compo issue de Cosmogenesis ! Dommage cependant que le son manque de propreté, notamment au niveau du chant : le vocoder de Emergent Evolution reste à ce titre assez confus, ce qui est dommage compte tenu de l’ambiance propre à ce titre qui nous rappelle, à l’instar d’autres, l’influence parfois prégnante d’un groupe comme Cynic, à l’instar de Death ou Gorguts, sur la musique de Obscura
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. Difficile d’ailleurs de ne pas mentionner le niveau technique assez hallucinant servi par les Allemands sur scène (même si, à nouveau, la précision du son ne leur rend pas justice), entre un Linus si facile à la basse fretless et un Rafael Trujillo très sollicité à la guitare lead. Ainsi, Septuagint, dégainé en milieu de set, constitue un petit highlight de cette prestation, au même titre qu’un plus old school Incarnated, ou cet Akróasis de toute beauté. Une setlist solide, conclue sur le très à propos An Epilogue to Infinity et qui confirme tout le bien que l’on peut penser de ce concert, et bien entendu de cette soirée, fort réussie.

Remerciements à Damage Done Prod
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