Reportage

HELLOWEEN et HAMMERFALL ... Heavy Citrouille Marteau

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 14-09-2022

Jeudi 15 septembre 2022



Après un trajet aux allures d’apocalypse version inondation subite, nous voilà à la Rockhal qui accueille son deuxième concert en autant de jour après celui de Parkway Drive la veille. Troisième concert pourrait-on même dire étant donné que les deux salles du complexe sont occupées ce soir ! En effet, tandis que le Club accueille les vénérables Uriah Heep, c’est bien dans le Box que se produisent Helloween
Helloween


Clique pour voir la fiche du groupe
et Hammerfall
Hammerfall


Clique pour voir la fiche du groupe
. Voilà qui explique en tout cas la route d’accès bien chargée et cette foule assez dense dans tout le hall ! Quant à la moyenne d’âge, gageons qu’elle a pris quelques années depuis le concert de la veille…

Arrivés dans la grande salle après un rapide tour au merch’ (et ses prix indécents), c’est évidemment la batterie fortement surélevée qui attire notre attention. Alors qu’elle nous toise de toute sa hauteur, nous avons tout le loisir de nous placer correctement étant donné le taux de remplissage encore timide à ce moment de la soirée (qui sera loin d’afficher sold out de toute façon). Est-ce pour cela que Hammerfall
Hammerfall


Clique pour voir la fiche du groupe
monte sur scène avec quinze minutes de retard sur l’horaire annoncé ? Nul ne sait, et ce n’est pas bien grave tant les Suédois nous font rentrer rapidement dans le vif du sujet.

L’entame sur Brotherhood fait son petit effet, et même si on aurait aimé un son de guitare un peu plus clair, le chant impeccable de Joacim (il le sera tout du long) force le respect. C’est que Hammerfall
Hammerfall


Clique pour voir la fiche du groupe
nous a prévu un vrai show de tête d’affiche, production à l’avenant : lights, fumi, décor, gros son, tout y est. Joacim se montre également plutôt bavard, entre discours épicurien et souvenir de la pandémie. Quel dommage cependant qu’il ne recueille qu’une maigre participation d’un public qu’il sollicite pourtant à plusieurs reprises pour des chœurs et autres refrains, manifestement peu maitrisés ici bas.

Heureusement, la setlist d’avère bien construite en piochant allègrement dans tout le catalogue du groupe et met en valeur les nombreux riffs épiques et autres harmonies typiques du combo, allant même jusqu’à nous proposer un medley plutôt bien vu. Un très bon concert conclut par un rappel de deux titres (l’inévitable Hammer High et le tube Hearts on Fire) et qui aurait mérité bien plus d’interaction !

Les deux groupes disposant d’une place presqu’équivalente sur cette tournée (même si, on le verra, les fans d’Helloween
Helloween


Clique pour voir la fiche du groupe
sont clairement plus nombreux ce soir), le changement de plateau nécessite un travail assez costaud puisqu’il faut reconstruire presque l’intégrité de la scène. Un rideau à l’effigie des Allemands est rapidement installé et c’est finalement après trente minutes de retard sur l’horaire initial que le concert des citrouilles démarre.

Pour ceux qui n’ont pas suivi, Helloween
Helloween


Clique pour voir la fiche du groupe
évolue depuis quelques années en configuration « grande réconciliation » pour le plus grand bonheur des fans qui peuvent désormais retrouver Andi Deris, Michael Kiske et Kai Hansen ensemble sur scène. C’est notamment le cas pour les titres issus du dernier album en date, dont ce grandiose Skyfall, parfaite ouverture d’un concert qui s’annonce sous les meilleurs hospices.

La production s’avère magnifique : video live, décor, animations, relais entre les chanteurs… L’ensemble a été étudié avec beaucoup de minutie et participe grandement au dynamisme du concert. Le double chant (voire triple chant) fonctionne à merveille et l’interaction avec le public se mmontre bien meilleure qu’avec Hammerfall. Evidemment, ce sont les extraits de Keeper of the Seven Keys (voire de Walls of Jericho) qui recueillent les meilleurs suffrages même si l’éponyme et Time of Oath ne sont pas oubliés.

Joueurs, les Allemands dévoilent une grande complicité, s’auto congratulent, voire s’amusent avec le public, Kai Hansen improvisant une traduction simultanée allemand/français des interventions d’Andi Deris. En fait, tant sur l'ambiance que sur la musique il est bien difficile de reprocher quoi que ce soit à ce concert mené de main(s) de maitre(s) et qui proposera aussi son medley, bien fourni du reste, mettant en valeur Kai Hansen au chant. Après quelques autres classiques (dont le super Dr Stein) ou nouveautés (Best Time), le rappel s'effectue évidemment sur le fameux Keeper of the Seven Keys avant un I Want Out concluant cette soirée dantesque.

Remerciements à la Rockhal pour l’invitation
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE