Reportage

Tox Cit'Ink - Jour 1, les impressions !

Herstal (La Fabrik), le 21-09-2013

Dimanche 22 septembre 2013

Les préparatifs se sont prolongés jusque tard dans la nuit qui précédait le premier jour de cette première édition du Tox Cit’Ink, convention de tatouage tant attendue à Liège. Il faut dire que la date avait été annoncée un an à l’avance et que depuis, l’organisation avait multiplié les annonces de tatoueurs et de groupes participants pour tenir le public en haleine. Et surtout, elle était très soucieuse que cette première édition soit une totale réussite tant les enjeux sont importants – que ce soit au niveau de la satisfaction que financier.

Et dès mon arrivée une heure après l’ouverture des portes, je constate que tout semble se passer pour le mieux ; le staff est détendu et confiant et le public que je croise, déjà nombreux pour un samedi matin, est très satisfait de l’organisation globale et de ce qu’il peut découvrir chez les artistes. Et c’est vrai que dès l’accueil, premier vrai contact avec la convention, la décontraction et la bonne humeur est de mise. C’est également déjà l’occasion pour ceux qui le souhaitent de s’inscrire au concours en choisissant la catégorie correspondante au tattoo à présenter. Pas de panique pour les plus hésitants, le staff est là pour aider au choix de la catégorie.

Le rez-de-chaussée de la Fabrik est occupé par des stands de merchandising : t-shirts de bikers, vêtements de cuir, fringues rockabilly, accessoires en tout genre (casquettes, casques de motos…) mais aussi bijoux et accessoires custom avec la présence de Pitsy Fashion. C’est aussi à cet endroit qu’auront lieu au fil du week-end les concerts (rock le samedi et hip-hop le dimanche) et les présentations des tattoos pour les différents concours.

Mais ce qui m’intéresse maintenant, après avoir découvert tous les à-côtés de la convention, c’est de gravir les escaliers qui nous mènent à l’étage pour y découvrir tous les artistes à l’œuvre. Et en bas des marches, la douce mélodie des aiguilles vibrantes en plein travail me caresse déjà l’oreille et m’invite à monter. Arrivé à l’étage, je découvre une énorme surface partitionnée en stands sur lesquels la plupart des tatoueurs présents est déjà en action. Certains rendez-vous ont déjà été pris longtemps à l’avance pour pouvoir profiter de la venue dans la région de certains tatoueurs étrangers ou simplement pour se faire tatouer dans des conditions bien différentes du calme d’un studio tattoo.



Les visiteurs affluent de plus en plus pour admirer et découvrir les artistes soit en observant la réalisation qu’ils sont en train de créer, soit en feuilletant les books présentés devant leur stand. L’ambiance est excellente et animée par une Lady Vega qui présente tour à tour les tatoueurs présents et rythme plutôt bien cette espèce de foire aux bestiaux surprenante d’excentricité ; sans grande surprise, le public est majoritairement tatoué voire très tatoué.



À 15 heures, le premier concert de la journée commence avec Inlandsis
Inlandsis


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. Si le nom du groupe n’a pas encore beaucoup circulé, sa description « post-hardcore » est parvenue à attirer les visages habituels des concerts liégeois. Le set du groupe est carré, au point et propre. Les ressemblances avec les vétérans belges du genre, Amenra
Amenra


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pour ne pas les citer, sont toutefois un peu trop évidentes. Globalement et d’une manière un peu simpliste, on pourrait rapprocher le set d’Inlandsis
Inlandsis


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par un Mass III instrumental et sans cette petite touche glauque qui peut tant ajouter à cette musique. Inlandsis
Inlandsis


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fait le taf mais doit encore pouvoir apporter sa petite touche en plus pour pouvoir rendre sa musique vraiment intéressante.



Une heure plus tard, la présentation des tattoos inscrits au concours commence. Appelés par numéros, les tableaux sur pattes viennent s’exhiber devant un jury de 3 personnes qui vont inspecter l’œuvre sous toutes ses coutures avec de petites lampes LED.



Les résultats ne seront connus que fin de journée, l’occasion de retourner faire un tour sur les stands. Certaines personnes sont toujours en train de se faire tatouer depuis mon arrivée, pour une pièce qui durera plusieurs heures de pique et pourra sans doute être présentée en « Best Of Saturday », seule catégorie qui sera présente après la fermeture des stands pour laisser évidemment sa chance à tout le monde. D’autres tatoueurs ont préféré se consacrer à des pièces simples pour avoir le temps de discuter avec les collègues et pleinement profiter de la convention.



À 18h c’est au tour de Terraformer
Terraformer


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de grimper sur scène. Ce duo de barbus nous offre une musique beaucoup plus riche que ce post-hardcore classique qu’il jouait à ses débuts. Le public est également plus nombreux que pour le premier groupe et semble, d’ordre général, plus conquis par le set du duo.



C’est, hélas, pris par d’autres obligations que je quitte la convention dès la fin du set de Terraformer
Terraformer


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sans pouvoir profiter du set de Castles
Castles


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à 21h et des résultats au concours de la journée. Pas grave, ça me fera une excuse pour pouvoir revenir ce dimanche !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
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