Reportage

Un Betraying The Martyrs fidèle à lui-même, un Polar explosif...

Anvers (JC Kavka), le 08-02-2015

Lundi 9 février 2015

Ce n’est pas dans mes habitudes d’arriver à un concert juste à l’ouverture des portes. Bon je ne suis pas complètement foireux pour rater la moitié de l’affiche, mais je suis toujours un peu limite limite quoi. Mais aujourd’hui, pas question d’en rater une miette surtout que j’avais pu décrocher une interview avec les Anglais de Polar
Polar


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, qui m’ont poussé à faire le déplacement même si leur place sur l’affiche ne leur permettrait pas de jouer plus de trente minutes.

Déjà croisés quelques mois plus tôt au Summerblast, je savais que j’aurais affaire à des mecs posés, à l’aise, toujours surpris de l’accueil que les gens réservent à leur musique depuis la sortie de l’excellent Shadowed By Vultures il y a moins d’un an. Et c’est des gars véritablement adorables qui se sont confiés sur leur parcours et leur vie pour une interview qui paraîtra très bientôt dans ces pages. Dès l’enregistrement terminé, direction la salle du Kavka, ancienne école transformée en salle de concert à la disposition atypique surtout au niveau des loges situées non pas derrière la salle mais aux abords du couloir menant à la salle.

Les Italiens de Upon This Dawning
Upon This Dawning


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ont commencé leur set et la réponse du public, encore peu nombreux à cette heure, est discrète mais enthousiaste. Le groupe balance un metalcore de bonne facture, pas révolutionnaire mais plutôt rafraîchissant grâce aux sonorités electro et dubstep qui y sont intégrées. Le chanteur, sorte de sosie blanc de Snoop Dogg, a parfaitement compris comment occuper une scène et réveiller un public toujours un peu endormi lors du premier groupe de la soirée.



Quand Polar
Polar


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monte sur scène et balance les premières notes de Bloodlines, nous ne sommes que quelques-uns à bouger et à pousser le sing-along sur la musique des Anglais. Les morceaux s’enchaînent avec une playlist centrée bien entendu sur Shadowed By Vultures mais sans oublier leur premier full-length Iron Lungs (avec l’excellent choix du morceau H.E.L.L.) et le trop méconnu EP Inspire Create Destroy (Destroy et Create, ce dernier également présent sur le dernier album du groupe). Bien sûr, les singles issus de Shadowed By Vultures (Mountain Throne et Glass Cutter) font réagir le public de manière plus énergique même s’il est resté globalement assez statique, plus réceptif au metalcore archiprésent sur ce plateau de tournée. Les quelques furieux que nous étions ont toutefois bien rendu au groupe l’honneur qu’il méritait par un mosh et des sing-alongs incessants. Les quelques personnes coincées sur l’avant de la scène n’ont d’ailleurs pas eu l’air de comprendre une telle ferveur de notre part. C’est après vingt-cinq minutes frustrantes par la durée du set mais intenses par la puissance des morceaux balancés en rafale que les Anglais saluent chaleureusement le public.



Tiraillé par la faim, je choisis de profiter d’une visite guidée d'Anvers offerte par mon pote Nico de Suasion
Suasion


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pour aller casser la croûte, en l’occurrence un traditionnel veggie-burger puisqu’ils sont légion en Flandre (en Wallonie, on va plutôt te répondre « HEIN ? UN QUOI ? ») et je rate une bonne partie du set de More Than A Thousand
More Than A Thousand


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. J’en vois toutefois assez pour comprendre que le public répond présent au metalcore mélodique des Portugais et que celui-ci a plutôt bien assuré le show. Le public, bien présent devant la scène a offert au groupe de bons stage-diving et sing-along. Encore une fois, un groupe metalcore sur une affiche dominée par ce style aura toujours plus d’impact qu’un groupe hardcore même dix fois meilleur. Ouais je sais je suis pas hyper objectif concernant Polar
Polar


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.



Betraying The Martyrs
Betraying The Martyrs


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, c’est toujours la valeur sûre du metalcore actuel. D’un côté, on n’est jamais vraiment surpris par leurs prestations mais il faut bien avouer, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, que ces mecs savent jouer sur scène. Déjà bien servi par ses presque deux mètres, Aaron Matts surplombe le public perché sur les retours du bord de la scène pour mieux asseoir son emprise sur la foule. Le groupe use comme à l’accoutumée de ses atouts de charme (Aaron Matts et le claviériste – voix claire Victor Guillet) pour séduire la partie féminine de son public et, évidemment, ça fonctionne. Moins séduit par le dernier album du groupe, Phantom, que par le premier opus Breathe In Life, j’ai forcément décroché un peu lors de ces nouveaux morceaux. Les tubes Man Made Disaster ou Because Of You, qu’ils ont joué en rappel, fonctionnent toujours parfaitement bien et le public répond présent. Déjà moqués ou critiqués pour leur reprise du tube de Disney Let It Go (BO de la Reine Des Neiges), ils assument complètement leur choix en la jouant sur la scène, et en y plaçant même un appel à Wall Of Death pendant le break aux deux tiers du morceau. Avec tout le respect que j’ai pour le groupe, je ne peux pas m’empêcher de trouver comique l’image des fans hurlant à pleins poumons les paroles de cette chanson écrite par les studios Disney et leur goût prononcé pour l’édulcoration et leur côté un peu neuneu, contrastant à merveille avec le style assez subversif du public.



En tout cas, tous les groupes ont rempli leur contrat en donnant le meilleur d’eux-mêmes pour des shows plutôt convaincants. Espérons qu’ils continuent sur cette lancée pour le reste de la tournée qui ne s’achèvera que début du mois prochain !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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