Reportage

Overkill et Sanctuary pour le Killfest Tour 2015 !

Metz (Les Trinitaires), le 18-03-2015

Samedi 21 mars 2015



A croire que cela devient une habitude : nous voilà à nouveau prendre la direction de Metz pour une soirée alléchante aux Trinitaires, cette salle atypique, ancienne chapelle reconvertie en lieu dédié à la musique live (et saturée si possible). Cette nouvelle affiche prometteuse signée Damage Done propose en effet la seule date française de la courte tournée réunissant les légendes du Thrash Overkill
Overkill


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, associés aux revenants de Sanctuary
Sanctuary


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. Un ensemble rare qui n’a eu aucun mal à attirer un public nombreux et varié (Belges, Luxembourgeois et Allemands se sont joints aux fans français ce soir) pour cette date qui affiche donc un bon sold out bien mérité avec ses 350 places écoulées.

Après un trajet quelque peu allongé par différents aléas, nous n’arrivons aux Trinitaires que vers 20h, alors que Suborned termine son set. Dommage, nous n’avons pas eu l’occasion de nous faire une opinion sur le Thrash des Suisses. En revanche, nous constatons que le complexe est déjà bien rempli, sold out oblige. Le temps de siffler une bière (toujours au bar situé à l’extérieur… une particularité plus douce en ce mois de mars clément qu’il y a deux mois dans le froid de janvier) et nous nous positionnons pour Methedras
Methedras


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et leur Thrash/Death enlevé, assez direct dans son propos.



Les Italiens cherchent à marquer les esprits, ce qui se voit aussi par leur tenue de scène, composée d’une sorte de tunique/camisole, voire de masques pour le bassiste et l’unique guitariste. Manifestement ravis de participer à cette tournée (il faut dire que picoler du vin rouge à la bouteille sur scène doit aider), les Methedras
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semblent trouver leur compte, y compris en affichant une certaine bonne humeur avec notamment un « you’re great » adressé à un fan hurlant « Forza Italia » entre deux titres. Des titres malheureusement assez rapidement monotones, surtout en raison d’un chant peu varié que les rares solos peinent à faire oublier. A leur demande, Methedras
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obtiendront quand-même un bon mosh pour leur dernier titre.

Il ne fait aucun doute qu’une grande partie du public a fait le déplacement de ce soir pour Sanctuary
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. Rappelons-le, le groupe américain effectuait son grand retour discographique l’année dernière avec The Year The Sun Died, 25 ans après son deuxième album ! Dissout début des années 90 en pleine vague Grunge, Sanctuary
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avait profité de la mise en pause de Nevermore
Nevermore


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, « l’autre » groupe du duo Warrel Dane / Jim Shepard qui avait complètement éclipsé Sanctuary
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, pour revenir d’abord à la scène. Mais les dates du groupe sont encore rares, et c’est donc avec un grand ravissement que les fans plus old-school retrouvent leur groupe.

Alors, évidemment, le jeu de scène de Dane, son chant, et les morceaux tirés du dernier album en date (Arise and Purify d’entrée de jeu, Frozen, superbe, ou Question Existence Fading) rappellent fortement Nevermore
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. C’est indéniable et inévitable. Dane rencontre même quelques difficultés sur les compos plus anciennes (Die For My Sins), celles plus typées Power/Heavy et marquées par quelques « high pitch », parfois bien présents, mais pas toujours au diapason de l’époque.



Mais quel bon moment ! Le son est parfait, le mélange entre le chant de Warel Dane et les riffs de Lenny Rutledge et Nick Cordle (nouveau venu remplaçant Brad Hull suite au jeu de chaise musicale ayant eu lieu entre Arch Enemy
Arch Enemy


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, Arsis
Arsis


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et Sanctuary
Sanctuary


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) offre un rendu enveloppant extrêmement savoureux. Et l’interprétation des solos est juste jouissive ! Une prestation live 4 étoiles donc, à laquelle le public, déjà très accueillant, répond fort bien, surtout quand Warel Dane en appelle aux « plus anciens » (pour reprendre ses propos) à l’évocation de certains morceaux comme Seasons of Destruction, Future Tense ou The Mirror Black. Un Dane qui jouera même un peu avec le public, interpellant l’un ou l’autre fan, ou s’exprimant un peu en Français en rappelant qu’il l’étudia à l’école « par choix, car c’est une belle langue ».

Au final on s’étonne presque que le groupe n’ait pas choisi de réaliser une petite tournée en tête d’affiche, surtout quand on le voit confiné ici à un morceau de scène. Un très bon concert pour clôturer leur tournée !



Si Sanctuary
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se produisait devant bon nombre de fans s’étant déplacés pour eux, que dire de Overkill
Overkill


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? Les Thrasheux étaient de sortie et il y a fort à parier qu’ils en ont eu pour leur argent ! Overkill
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semble bénéficier d’un certain budget d’ailleurs : grand backdrop, lights, ampli, décor, la scène est plutôt chargée et, pour le dire autrement, plutôt bien foutue. L’accueil réservé aux Américains est hyper chaleureux, certains fans old school se lâchent même complètement à base de air guitar et autres singalongs (notamment sur Rotten to the Core). Et iI valait mieux ! Blitz rappelle, entre deux allusions à son New Jersey, qu’il est « facilement déçu » et qu’il veut entendre le public ce soir ! Gageons qu’il ne fut pas déçu ! Ce Brian Johnson version Thrash (sa dégaine et sa voix plaident en ce sens !) fait en tout cas le show : très expressif, ses gesticulations viennent contraster le jeu plus posé de ces musiciens notamment de son très placide bassiste de toujours, Carlos D.D. Verni, qui semble délivrer si tranquillement ses lignes pourtant très solides.

Malgré un son assez bizarre en début de set (comme écrasé), qui va s’améliorer au fil des chansons (surtout après le très bon Electric Rattlesnake), Overkill
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donne sa leçon de Thrash, hyper efficace, sans faire de quartier. On retient quelques moments forts, notamment ce « In Union We Stand » repris en chœur par le public façon concert en Stade, pour un concert chaud et vitaminé. Reste que, au fil des minutes, cette recette peut amener une certaine saturation pour une frange du public, surtout celle présente pour Sanctuary
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à vrai dire. Mais, objectivement, pas grand-chose à reprocher à ce show, conclut une première fois par les brulots Overkill et Ironbound, puis par un enchainement Bitter Pill, Elimination et Fuck You (cette cover de The Subhumans) en rappel

Malgré un horaire de fin assez tardif, il y a fort à parier que ce nouvel événement made in Damage Done a de nouveau ravi les nombreuses paires d’oreille présentes aux Trinitaires de soir. Une bien bonne programmation, avec surtout un Sanctuary
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que l’on espère revoir très vite en tête d’affiche !



Remerciements à Max et Damage Done Prod
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