Reportage

Amon Amarth : bienvenue à notre fête Viking !

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 21-06-2016

Jeudi 23 juin 2016



Le mois de juin ne plait pas seulement parce qu’il propose chaque week-end moult festivals parmis lesquels choisir : il regorge également de concerts en salle, les groupes essayant généralement de remplir leur planning entre ces événements majeurs. C’est d’autant plus le cas au Luxembourg, idéalement situé pour ainsi accueillir bon nombre de formations nomades en cette période estivale. Cette année encore, les salles de la région ont vu défiler tour à tour, et en quelques jours, Korn
Korn


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et j’en passe. On ne va pas s’en plaindre, loin de là !

En ce mardi soir, c’est donc Amon Amarth
Amon Amarth


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qui vient se frayer un chemin (à coup de hache) jusqu’Esch-sur-Alzette pour une séance de rattrapage destinée à ceux n’ayant pas vu les Suédois quelques jours avant au Hellfest ou au Graspop. Une proposition qui convient manifestement au plus grand nombre puisque le Club de la Rockhal affiche sold out ! Une belle perf’ pour un groupe de Death Mélo, qui a certes pris beaucoup d’ampleur depuis quelques albums (tout en devenant plus mainstream), mais concurrencé ce soir par les événements locaux liés à la fête de la musique et l’Euro.



Malgré ce sold out annoncé, je me trouve quelque peu surpris par la taille conséquente de la file d’attente s’étant formée à l’entrée de la Rockhal, habituellement plutôt fluide à ce niveau. Rien qui ne m’empêche cependant de rater les Luxembourgeois de Sleepers’ Guilt en ouverture. Un groupe local qui œuvre également dans un Death mélodique consensuel, aussi bien écrit que bien interprêté, et qui semble ravir un public déjà bien fourni. Plus proche de Arch Enemy
Arch Enemy


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que de la tête d’affiche de la soirée, Sleepers’ Guilt s’en donne à cœur joie entre riffs bien gras, leads plus mélodiques et solos bien troussés. Le groupe laisse ainsi une bonne impression, malgré quelques longueurs évitables.


(Crédits : Tim Morizet / Stay Tuned Interviews)

Le gros décor de nos Vikings entr’aperçu en festival paraissait bien costaud. Il l’est, mais il tient sur la scène du Club de la Rockal. Les préparatifs permettent ainsi de scruter ce faux drakkar, qui dissimule en fait deux escaliers dont les musiciens se serviront durant le concert pour dominer la foule. Ajoutons à cela un backdrop impressionnant et quelques lights pas vilaines, et on obtient un Amon Amarth
Amon Amarth


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qui s’est offert une jolie production pour coller à son statut.



Ce que l’on apprécie aussi toujours avec Amon Amarth
Amon Amarth


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c’est la bonhommie des personnages sous leurs dehors de gros Vikings mal dégrossis. Comme à son habitude, Johan Hegg a le sourire, et s’amuse presque des riffs déjà chantés par le public dès l’intro, étonamment réalisée sur le classique The Pursuit of Vikings. Pour ainsi dire, entre ce public déjà bien chaud et ce groupe qui ralentit le tempo et incite ses fans à chanter on se croirait déjà au rappel, c’est dire !

Alors autant continuer dans le spectaculaire et l’entrainant : As Loke Falls (et son excellent tapping) se charge de continuer les débats tandis que Johan montre à quoi peut servir un décor de scène créatif. Toujours aussi bon communiquant, il se fend ensuite d’un petit discours en français (« Bonsoir Luxembourg, bienvenue à notre fête viking ») avant de continuer en anglais, bien averti de la coloration linguistique assez multiple du public local. L’occasion d’introduire le dernier album en date, Jomsviking, bien représenté ce soir, à commencer par cet enchainement First Kill / The Way of Viking / At Dawn First’s Light.



Les refrains cartonnent et semblent déjà intégrés par les fans, et, plus globalement, on se rend compte, au travers de ces extraits, de la nouvelle importance de la guitare lead chez Amon Amarth
Amon Amarth


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, le groupe ayant reconnu s’être laissé porté par ses influences plus Heavy pour sa dernière séance d’écriture.

Petit retour en arrière ensuite, avec Cry of the Black Birds, un extrait de With Oden on Our Side que l’on est toujours satisfait de retrouver live. Curieux, cependant, que Johan s’essaye durant ce titre au dispensable concours de hurlements entre la section gauche et la section droite du public, cet excellent morceau se suffisant à lui-même Ce n’est d’ailleurs pas Johan Söderberg qui dira le contraire, l’animal chantant régulièrement les lyrics de son côté.

Pour poursuivre dans cette veine pré-Twilight, Johan annonce ensuite un extrait de Versus the World : l’inévitable Death in Fire se voit ainsi servi bien puissant, par son côté death mélo davantage vieille école bien mis en avant. Olavi Mikkonen et Ted Lundström investissent ainsi les tours de contrôle du drakkar scénique afin de jouer un peu avec un public qui ne se fait pas prier pour reprendre en chœur l’intro de Deceiver of the Gods, avant que One Against All ne fasse revenir tout le monde vers Jomsviking.


(Crédits : Tim Morizet / Stay Tuned Interviews)

C’est en fait reculer pour mieux sauter : le rouleau compresseur Destroyer of the Universe et le hit Runes to My Memory, toujours accompagné de ce fameux headbang synchonisé, nous évoquent le meilleur d’un best of du groupe. Plus posé, One Thousand Burning Arrows permet d’apprécier le fort contraste entre le chant très profond de Johan et la mélodicité du propos général de Amon Amarth
Amon Amarth


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, bien servi ce soir par un son irréprochable.

Enfin, le final se veut assez dramatique avec la doublette Father of the Wolf (introduit par quelques dialogues sur bande) / War of the Gods, accompagnée d’un changement de backdrop assez spectaculaire, et d’un pit un peu plus énervé, le public restant plutôt sage à ce niveau depuis le début du set.

Le rappel arrive rapidement : Johan and co armés de cornes à boire font honneur à une devise suédoise et introduisent ainsi avec un sens théâtral assez développé Raise Your Horns, dernier extrait de Jomsviking joué ce soir puisque Guardians of Asgaard et le hit absolsu Twilight of the Thunder God (marteau de Thor à l’appui !) se chargent de conclure un set rondement mené, auquel il est bien difficile de reprocher quelque chose : son, setlist, communication, interprétation ; les vikings avaient décidément tout bon.



Remerciements à la Rockhal et à Tom Morizet
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