Reportage

Motocultor, jour 3 et bilan

Saint-Nolff (Motocultor Festival), le 21-08-2016

Jeudi 1 septembre 2016


Dimanche, dernier jour du Motocultor. On attaque les hostilités avec Big sure
Big sure


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qui nous livre un très bon rock planant, parfait pour attaquer le dernier jour en douceur. Envolées instrumentales à souhait avec de bons jeux de lumière, l'ambiance est vraiment posée. Belle découverte !


Dans le genre ''tu l'as pas vu venir celle-là'', Leng t'che
Leng t'che


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nous fout une grosse branlée du dimanche. Le chanteur court partout, alternant de la scène au public, nos compatriotes belges nous délivrent un grindcore très propre et maitrisé. Du remerciement au staffs du Motocultor à un hommage à Micka Bleu, le groupe communique beaucoup. Le groupe fait monter un ''illustre inconnu'' sur scène et lui passe un micro, le type assure !! Sur le dernier morceau, Serge Kasongo (chant) rejoindra la foule pour un magnifique wall of death. Un grand moment de grindcore!


Déplacement sur la Supositor stage pour les célèbres Black Bomb A
Black Bomb A


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. Bonne humeur, jumps sur scène, Arno et Poun se partagent la mélodie. Le public est venu en masse pour assister au show, l'inévitable Mary est scandé par la foule. Très bon moment passé au soleil à sauter partout ! Pas de doutes, Black Bomb A
Black Bomb A


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reste une valeur sure en live !


S'ensuit une petite pause déjeuner pour ensuite revenir sur la Supositor Stage pour Vektor
Vektor


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. Ayant entendu du bien de ce groupe mais ne connaissant absolument pas, je tends l'oreille. Le son est assez bizarrement réglé et on sent les gars relativement à l'étroit sur la scène. Dommage, le concert n’arrivera pas à retenir mon attention et il est temps de faire une pause.


Fractal universe
Fractal universe


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, un groupe à surveiller ! Belles compos techniques qui tiennent la route et une présence scénique qui commence à se développer, jeu très technique. Musique riche et variée, allant du death au prog, on souhaite les revoir bientôt avec un set encore mieux élaboré.


Un petit retour dans les 70's avant les mastodontes de la soirée, ça vous dit ? Alors on va voir Graveyard
Graveyard


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. Visuellement, seul le chanteur se démarque, très pris par ses textes et son jeu de guitare, les autres membres restent très discrets. Ce concert vient à point nommé pour se détendre un peu avant l'avalanches de groupes qui va déferler. Seul bémol, une fosse relativement vide vu la notoriété de nos amis suédois.


Puis c'est sur la Dave Mustage que l'on retrouve Soulfly
Soulfly


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. Intro sur ''We Sold Our Souls To Metal'', enchaîné par un Refuse/Resist. L'inévitable Arise va déferler, ainsi que son lot de slams (ici aussi, chapeau à la sécurité pour la prestation de dingue !). Tribe, un mix de Jump Da Fuck Up/Eye for an eye viendront enfoncer un peu plus le clou et l'on notera de très beaux break ''world metal'' comme Max Cavalera aime appeler ça, le tout sur un soleil rasant qui donnait une ambiance vraiment magistrale. Le groupe est en forme, même si Max n’est plus le Max des années 90’s, tous les zicos se donnent bien et cela fait plaisir à voir. Bref, régulièrement déçu de Soulfly
Soulfly


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ces dernières années, on repart de ce show le sourire aux lèvres et on se dit que finalement, le Max il n'a pas fini de nous faire headbanger et c’est tant mieux !


C’est le tour des Nashville Pussy
Nashville Pussy


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de faire headbanger le Motocultor. Les redneck sont de sortie, on est là pour du bon vieux hard rock qui tache, comme on les aime. Tout y est, tenues, gestes, Jack Daniel’s sur scène… les stéréotypes sont tous là, et c’est ça qu’on aime ! Le fameux « come on come on » mettra tout le monde d’accord, le public est en transe, le groupe aussi. Très bonne prestation de Ruyter Suys qui escaladera les armatures du chapiteau pour saluer la foule.


Les légendes Testament
Testament


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sont de retour en Bretagne! Leur trash metal fait mouche une fois de plus, ne laissant aucun répis aux festivaliers. Quelle branlée imposée par les ricains! Cela redevient un bordel monstre dans la fosse, comme sur Soulfly
Soulfly


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, slams et un nuage de poussière rendant l'atmosphère irrespirable.


Après avoir pogoté avec nos amis américains, c’est au tour des russes Arkona
Arkona


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. Brouillon, pas vraiment clair au niveau des compos, le set est assez décevant, surtout quand on passe entre Testament
Testament


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et Ministry
Ministry


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. Dommage !


Afin de clôturer cette 9° édition, le Motocultor a fait venir Ministry
Ministry


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, rien que ça. Le groupe est très en forme, cela fait vraiment plaisir, le tout couplé à un son très propre ! Le groupe va pousser les festivaliers dans leurs dernières ressources à coup de hits et finira par un superbe Thieves . Un très bon choix pour achever cette édition qui aura été une belle réussite !



On a vraiment apprécié :
- la nouvelle configuration du site qui a permis de se mettre à l’abris des draches quotidiennes (c’est de - la propagande de l’office du tourisme, il fait pas toujours beau en Bretagne !) et qui a résolu les soucis de conflits sonores entre les scènes principales et la secondaire
- voir des groupes internationaux à un prix abordable et surtout sans se retrouver à 200m de la scène
- l’esprit familial et artisanal du festival
- ne pas devoir appeler son banquier pour négocier un crédit pour la restauration et une hypothèque pour la boisson
- une ambiance très bon enfant et moins carnaval qu’un Hellfest
- le coté encore intimiste du festival
- un site extrêmement propre et très régulièrement nettoyé par les bénévoles en pleine journée
- une sécurité qui a assuré au vu des innombrables slams sur certains groupes
- une équipe de bénévoles fidèle et présente chaque année

On a moins aimé :
- L’absence de programme papier, dû à un retard de l’imprimeur
- Les cafouillages pour la nourriture le samedi soir qui a mené des files interminables, mais c'est vraiment pour dire quelque chose !


Voilà, l’édition 2016 est terminée. Le festival a bien progressé depuis l’an dernier. Hélas, il se trimbale toujours une dette de 86 000 €, qui pourrait compromettre la date de la dixième édition en 2017. Attendons de voir, mais pour le deuxième plus gros festival métal de France, on souhaite à l’organisation d’arriver à obtenir plus de subvention (seulement 2% du festival est subventionné) et d’arriver à monter la dixième édition pour notre plus grand plaisir !


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