Chronique

VEKTOR
Terminal Redux

image
Earache Records

10 titres - 73 minutes
Sorti le 06-05-2016


image
Dimanche 22 mai 2016

Black Future (2009) et Outer Isolation (2011) constituaient des monstres de Thrash progressif, élevant à eux seuls le niveau de la scène Metal US à des hauteurs spectaculaires et faisant de Vektor
Vektor


Clique pour voir la fiche du groupe
l’une des grandes révélations de ces dernières années. Barrée, technique, jouissive, la musique développée par Vektor
Vektor


Clique pour voir la fiche du groupe
connait de nos jours peu d’égale, croisement improbable entre Voivod
Voivod


Clique pour voir la fiche du groupe
, Megadeth
Megadeth


Clique pour voir la fiche du groupe
et Death
Death


Clique pour voir la fiche du groupe
.

Si le groupe est resté dans un premier temps confiné à son cercle d’initiés, une première prestation européenne au Hellfest en 2013 et un bouche à oreille foisonnant ont contribué à faire grandir la réputation du combo et à déclencher une attente grandissante autour de cette troisième offrande, cette fois pour Earache (le label anglais ayant absorbé le roster de Heavy Artillery en 2012). Malins, les petits gars de l’Arizona (relocalisés à Philadelphie désormais) ont pris leur temps pour bichonner Terminal Redux, et en faire un véritable concept album.

Vektor
Vektor


Clique pour voir la fiche du groupe
a en effet pris un soin méticuleux à élaborer ce pavé de 73 minutes, bardés de concepts de haute voltige, de sensations fortes et autres retournements de situation dignes des meilleurs blockbusters de science-fiction. Pour bien asseoir cette complexité narrative, Vektor
Vektor


Clique pour voir la fiche du groupe
ne s’est évidemment pas fait prier pour ajouter ses ingrédients sonores les plus sophistiqués : riffs supersoniques, prouesses techniques, et arrangements tordus heurtent de plein fouet expérimentation éclectique et progressive, le tout étant bien habitée par la râpe à fromage vocale de David DiSanto.

Jouer une musique aussi stimulante que complexe pour accommoder cette storyline élaborée a forcé Vektor
Vektor


Clique pour voir la fiche du groupe
à repousser ses propres limites, faisant ainsi croitre l’intensité et la tension émotionnelle que le groupe sait dégager. Et même si ce Vektor
Vektor


Clique pour voir la fiche du groupe
plus affûté plonge encore davantage dans les méandres progressifs, le cœur Thrash du groupe bat encore pleinement.

Insensées, démentes, imprévisibles, les compos coulent comme de l’eau de roche, toutes unies par un songwriting hallucinant de qualité. Riffs furieux sur structure dramatique et mélancolique (Charging the Void, ahurissante introduction), labyrinthe Prog mélodique (Cygnus Terminal), hommage Thrash à Death
Death


Clique pour voir la fiche du groupe
façon hit single (Liquid Crystal Disease), chevauchées assassines bardées de solos épiques (Ultimate Artificer, Pterepticon), ballade proggy virant à l’hymne Metal (Collapse), conclusion fleuve insensée de maestria technique (Recharging the Void) ... décrire l’album prendrait des pages.

Dans ce space opera ambitieux à la production épanouie, chaque chapitre trouve sa place, chaque chanson renferme son lot de trésors. Ultra dense, Terminal Redux est donc aussi très long, impossible de le nier. Pourtant, il excelle dans tout ce qu’il entreprend et ne demande finalement pas autant d’efforts qu’il n’y parait pour être apprécié, si ce n’est une certaine assiduité. Chef d’œuvre épique et indispensable !



Tags : Thrash Prog Death Voivod Megadeth
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE