Reportage

The Oh Sees : le soir d'été rêvé

Bruxelles (Botanique), le 21-05-2017

Mardi 23 mai 2017

Les Nuits du Botanique, c’est un marathon, on va l’avouer. Entre les découvertes internationales, l’émergence de la scène belge et les concerts à ne pas rater, il faut suivre.
On ne sait pas tout y faire, mais on en profite comme on peut. D’ailleurs par un beau dimanche de mai, le chapiteau a eu du succès. Thee Oh Sees
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, La Jungle
La Jungle


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et The Glücks
The Glücks


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ont fait soldout.



C’est le retour des 4 Américains et leur garage rock psychédélique. Après leur « longue pause » pas si longue (heureusement d’ailleurs), il est temps de leur consacrer une soirée qui s’annonçait de base sous les meilleurs auspices.

Quel plaisir de descendre les escaliers du Botanique sous un beau soleil. Le chapiteau est vide à 19H28 alors que le premier groupe commence dans 2min. Mais pour ceux qui connaissent les concerts au chapiteau pendant les Nuits, c’est normal.

En revanche, lorsque les 2 Flamands de The Glücks
The Glücks


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entrent en scène, là le chapiteau est bondé. Et le duo batterie guitare commence de suite à énerver le public. C’est nerveux, un peu cheap, mais on prend notre pied. 35min de pure rapidité dans les riffs et la batterie, ça bouge et saute un peu dans le public déjà. Après de chaleureux applaudissements, on est déjà bien démangé de partout pour la suite. The Glücks
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, le duo à voir dans une mini salle underground pour se prendre une claque.

En parlant de claque, le duo suivant va réussir à placer la barre encore plus haut. Les 2 gars de La Jungle
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vont être encore plus inventifs et époustouflants dans leur live. Duo batterie – guitare, mais avec un casio (pour s’enregistrer des voix, des sons et les boucler). Une dextérité qui donne envie de ne même plus cligner les yeux, un groove qui fait danser et sauter, voilà la recette. Mélange de kraut, noise, garage avec un rien de pop pour le goût, le duo fait office de claque de la soirée. Le public l’a bien compris et c’est l’ovation pour nos 2 gaillards. Un groupe à suivre et à voir en live surtout.

Après du coup avoir profité de leur avance pour jouer 10min de plus, La Jungle
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clôture son set de 50min par des très très nombreuses acclamations. On s’accorde une pause pour profiter de la fraîcheur avant de retour dans le four qu’est le chapiteau. Le soleil se couche doucement sur Bruxelles pendant que les stars du jour s’installent. Thee Oh Sees
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et leurs 2 batteries s’imposent bien sur scène.

Le soundcheck est bref, et le quatuor ne perd pas une minute. Il est 21H30 tapante, quand le son très garage-psysché tout droit venue de San Francisco inonde la salle.
Comme pour les 2 premiers groupes, le son est impeccable. On sent très bien que parmi cette foule de jeunes, moins jeunes, purs rockeurs ou « amateurs » tout le monde est là pour Thee Oh Sees
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.
Avec un nouvel album sorti en 2015, en voilà 2 (petits) pour 2016. Le concert mélange les disques à tout va, chanson peu connue, récente, ancienne, comme hit : on entremêle tout. Mais Thee Oh Sees
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a la capacité de porter leur public dans toutes les situations.
En effet, à chaque chanson ça danse de partout, ça saute, ça slamme et un bon pogo bien nerveux dès que possible. Surtout dès l’un de leurs hits – Toe Cutter/Thumb Buster – au 4e morceau déjà. Les Américains communiquent très peu, mais l’ambiance perdure, même si on a parfois droit à un « merci beaucoup ». Jouer avec 2 batteries sur scènes fait ressentir encore plus de puissances, ajoutées à la guitare effrénée et à la basse, on obtient un son fort, mais par la voix bien aiguë de John Dwyer crée la magie du groupe.

Avec 1h15 prévue, pas le temps de traîner. Le set passe très vite étant donné que prestation offerte. Mais les 4 gars ne perdent pas leur concentration et nous réserve un bon morceau bien allongé pour le final. Le connu The Dream rallongé à souhait selon le bon voulait de John et son inspiration. Les 2 batteurs ne perdent pas le rythme, et notre guitariste-chanteur joue des effets à gogo pour nous faire durer son dernier titre pendant 16 minutes.

Bon on ne va pas râler, on est tous sorti du chapiteau avec un sourire jusqu’aux oreilles tellement Thee Oh Sees
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sait assurer sur scène. En revanche le peu de communication à la fin a peut-être dû en décevoir : la moitié du chapiteau qui tape le sol pendant 5min sans aucune réponse du groupe en retour. Mais bon, on va dire que ça fait partie du style !
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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