Reportage

Windhand, entre souffle lourd et murmure profond!

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 17-03-2019

Lundi 18 mars 2019



Dans la famille des rouleaux compresseurs, on demande Windhand
Windhand


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! Sorti de l'inconnu de son Richmond (Virginie) natal après la sortie de son fabuleux deuxième opus, Soma (2013), voilà que Windhand
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ressort de sa cabane au fond des bois pour un petit tour sur le Vieux Continent à l'occasion de la promotion de sa quatrième plaque, Eternal Return. Rendez-vous pris au Club de l'Ancienne Belgique, archi comble pour l'occasion. Il faut dire que la lourdeur des riffs de la bande à Dorthia Cottrell (chant) colle à merveille à la mélancolie de ce dimanche soir pluvieux.


Quand nous poussons la porte de l'étage du 110 du Boulevard Anspach, une moiteur couplée à un vent de chaleur viennent nous attaquer le visage. En première partie, les Italiens de Grime
Grime


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envoient du lourd et leur black metal tranchant a tôt fait de dépoussiérer nos tympans et de secouer nos entrailles. Ici pas de mélancolie ni de lenteur hypnotique, mais plutôt un retournement de cerveau sans coup de semonce! Ça tranche, ça coupe, ça charcute! Il y en a un peu plus ma p'tite dame, je vous le met? Cinquante minutes plus tard, l'objectif est atteint. Net et sans bavure, du travail de pros!

Magicien de la six cordes, Garrett Morris allume quelques bâtons d’encens sur son Marshall avant d'enfiler sa Gibson à l'épaule. Suivi de Ryan Wolfe (batterie), Parker Chandler (bass) et de la prêtresse Dorthia Cottrell (chant), ce diable de Garrett n'a besoin que de deux accords pour déjà nous placer sur orbite. Le doom lourd, lent (tiens, ça existe le doom rapide?) et ravageur de Windhand
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a tôt fait de prouver son efficacité. Les têtes commencent un mouvement d'avant en arrière qui ne s'arrêtera que lorsque de le dernier bâton d'encens aura rendu son dernier souffle!

Même s'il a été moins bien reçu que ses prédécesseurs car sans réelle surprise, Windhand
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n'a pas besoin de forcer énormément pour nous prouver qu'Eternal Return dispose également d'une force de frappe non négligeable. Que ce soit sur ''Halcyon'', ''Grey Garden'' ou encore ''Red Cloud'', ce que crachent les amplis provoque ce même sentiment de violence et d'addiction. On se prend un coup de poing en pleine figure, mais que c'est doux, que c'est bon...

Après une grosse heure de riffs joués en boucle,de soli atmosphériques et de chant lancinant et psychédélique, il reste assez de whisky dans le verre de Dorthia pour un dernier morceau. Dernière danse des cervicales, les têtes pèsent lourd, mais l'effort récompense toujours. Musiciens hors paire, discrets, mais probablement conscients qu'ils ont la recette d'un doom à l'efficacité sans faille, voilà que les gars de Windhand
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s'en retournent comme ils sont arrivés. Le dernier bâton d'encens a terminé de fumer, c'est terminé!
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