Reportage

Enter Shikari : ''We are one''

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 17-04-2019

Samedi 20 avril 2019

Venu comme tous les ans dans notre magnifique pays, Stick To Your... ah non pardon ! Enter Shikari
Enter Shikari


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termine sa tournée The Spark, partie Europe, en ce printemps. Une belle occasion de passer par l’Ancienne Belgique, salle habituée à voir passer le quatuor anglais. Pour ceux qui ont vu le groupe, il y a de grandes chances que cela ait marqué, tant par l’ambiance, ou par la prestance scénique.


Enter Shikari
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c’est aussi une fanbase de plus en plus grande et investi, mais cette fois l’attente précoce devant la salle est due aussi à la première partie : As It Is
As It Is


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. On a toujours eu droit à des premières parties assez musclés ou électro pour Rou et sa bande, mais une fois n’est pas coutume on est plutôt dans le pop-punk-emo.

Il est 19H50 et malgré quelques premières rangées bien compactes à la barrière, ce n’est pas la grande foule dans l’AB. As It Is
As It Is


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commence avec un parterre vide mais qui va se remplir fortement au bout de trois chansons. Beaucoup de badauds viennent découvrir ou boire une bière en musique, quelques applaudissements et voilà. Pourtant sur scène, il faut constater que As It Is
As It Is


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a pris de la bouteille en un peu plus d’un an (ils ouvraient pour Neck Deep
Neck Deep


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en octobre 2017, et ce n’était pas folichon). Le groupe maîtrise bien la scène et même si les chansons restent dans la même tonalité on a vu pire de leur part. The Great Depression, 4ème album du groupe et sorti l’an dernier, a donné une impulsion au groupe. Le public connait les paroles des derniers morceaux, le frontman fait bien son boulot, même si le light show n’est vraiment pas à leur avantage.


Au bout de 35 minutes, et quelques blagues sympas de Patty Walters, le chanteur, le groupe sort de scène l’air content. As It Is
As It Is


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a donné une bonne impression au public bruxellois et on s’en souviendra pour la suite.

Place à un petit déménagement, l’occasion de voir la belle structure très minimaliste et carrée de Enter Shikari. Il ne faudra qu’un gros quart d’heure pour plonger l’AB dans le noir avec l’intro The Spark qui précède The Sights. Une entrée éclatante par le côté pop du nouvel album. Habillé en costume-cravate, on sent le jeu de scène plus travaillé et donc moins dans la folie spontanée connue auparavant. On appréhende le déferlement de nouvelles chansons et donc de plus/trop de quiétude pour ce concert. Cependant, c’est oublier la discographie du groupe et ses arrangements lives, que de penser que l’on va moins transpirer ce soir. Entre chaque titre de The Spark, Enter Shikari
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va piocher dans ses anciens albums : The Mindsweep, Common Dreads, Take To The Skies ou A Flash Flood of Colour.

Le public suit les yeux fermés, corps et âme dans le pogo, chantant aussi fort que possible, l’intensité reste la même. Rou ne prend pas la parole, les chansons s’enchaînent avec les habituelles bandes son, rallonges ou même remix. Durant les 50 premières minutes, on bouge énormément avec deux breaks, mais en 10 chansons, le quatuor a le temps de nous chauffer et nous faire suer. On va constater un pic de hurlements et de violence dans le pit lorsque le groupe nous enchaîne : The Revolt of the Atoms (The Sparks) - There’s a price on your head (The Mindsweep) - Gandhi Mate, GandhiMothership. Les deux derniers ont été raccourcis et suivi par un beau remix de Insomnia (de Faithless), autant dire que c’était un des climax du concert.

Après ce moment riche en hématomes, et pour nous rappeler que Enter Shikari
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est plein de surprises, voici venir Havoc B et de nouveaux titres plus calmes, pour le bonheur cardiaque du public. On termine ces 70min en douceur, mais surtout en chanson avec No Sleep Tonight en solo par le chanteur.



C’est lorsque l’on pense être tranquille, que voilà le phrase du concert qui vous fait sauter comme un gosse à Noël “it’s Quickfire Round time”. Le moment où l’on peut se permettre de fantasmer sur de vieux classiques ou des perles rarement jouées, dont beaucoup manquent à l’appel (même si le concert ne se termine jamais quand on veut tout). Enter Shikari
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va envoyer 4 titres sur 8min, dont le légendaire Sorry, You’re Not a Winner en premier, suivi par The Last Garrison, … Meltdown et un remix de Anaesthetist pour finir en beauté. Le public s’exulte complètement mais sur scène on ne retrouve plus autant la folie passée du groupe. L’âge ? La lassitude ? L'envie de passer à autre chose ?

Sur le coup, on pense juste à reprendre nos esprits, et demander le rappel. Ce dernier arrive vite avec Take My Country Back et quelques phrases du groupe, unité pro-européenne oblige. Juggernauts et Live Outside finissent en beauté 1h45 de concert, en pleine lumière avec un groupe restant applaudir son audience durant une longue minute.

Bilan de la soirée : scénographie magnifique, de la maturité, de la variété pour le groupe. De l’autre côté, on pourra regretter le changement de ton, du moins l’absence de certains morceaux très punchy et classiques du groupe, le manque de folie aussi. Enter Shikari
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est définitivement un groupe à prendre du risque et du risque qui paye à voir leur stabilité en termes de succès.

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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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