Chronique

THE DEVIL WEARS PRADA
Dead Throne

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Ferret Music

13 titres / 40 minutes
Sorti le 13-09-2011


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Mercredi 13 juin 2012

Sorti en septembre dernier, Dead Throne est le quatrième album de The Devil Wears Prada
The Devil Wears Prada


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, sans compter l'EP Zombie sorti un an plus tôt. Soyons clairs : j'ai toujours rangé TDWP
TDWP


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dans la catégorie "groupe hype et surestimé". Leur son ne se distinguait pas vraiment des milliers d'autres groupes metalcore et leurs revendications religieuses avaient plutôt tendance à me repousser.

En voyant le groupe sur scène début 2011 (lors de leur tournée avec Bring Me The Horizon
Bring Me The Horizon


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et Architects
Architects


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), j'ai dû avouer une pêche impressionnante et une vraie qualité scénique. L'énergie du chanteur était indiscutable. Alors ce Dead Throne, que j'appréhendais avec une oreille moins méfiante, m'a sauté à la gorge en une seule écoute. La plage d'entrée, qui a donné son titre à l'album, est sans concessions. La rythmique fait l'effet de coups de hachoirs, le clavier omniprésent donne un côté un peu mystique à la musique et la voix de Mike Hranica est simplement parfaite. Il ne s'occupe que de la voix criée mais celle-ci se décline en 4 ou 5 timbres différents. Il enchaîne ceux-ci tout au long du morceau à tel point qu'on jurerait qu'ils sont plusieurs à crier.

Les premières voix chantées du guitariste Jeremy DePoister se font entendre dès le morceau suivant, mais la musique reste résolument hyperagressive, ce qui enlève donc le côté vomitif inhérent à ce genre de voix. Par la suite la formule marche à merveille, la mélodie vient régulièrement rattraper une déferlante de riffs assassins et des cris de Hranica (qui alterne toujours grunts death metal et cris purement hardcore)... avant de repartir vers des passages brutaux où la batterie ne cesse d'impressionner par sa régularité digne d'un métronome programmé à 220bpm et sa puissance qui rappelle celle d'un marteau-piqueur.

Les morceaux semblent avoir été beaucoup travaillés, de sorte que même sans vraiment changer de style sur cet album, le groupe parvient à ne pas se montrer répétitif. L'intermède musical Kansas permet quand même de respirer un peu en attendant Chicago, dixième piste de l'album, sur lequel le groupe s'aventure sur un terrain presque screamo. Avec pas mal de réussite, avouons-le.

S'ils marquent moins que les perles du début de l'album, les morceaux qui clôturent sont tout aussi valables, sauf peut-être les mauvais bidouillages sur la voix qui gâchent un peu Pretenders.


Tags : metalcore christiancore
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
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Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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