Chronique

ABORTED
Global Flatline

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Century Media



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Lundi 30 janvier 2012

La suite du EP Coronary Reconstruction vient de sortir il y a juste une semaine et complète à merveille la déjà longue carrière d’une formation qui pendant 16 ans n’a pas cessé d’évoluer.
Le groupe, aux racines belges, fondé par Sven de Caluwé, présente aujourd’hui un line-up international. Une sorte de dream-team dévolue au métal extrême et orchestré par notre Svencho national.

Global Flatline, septième album d’Aborted
Aborted


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, est le reflet de cette diversité composée de treize titres à la sauce death, grind-core et métal-core.
Un ensemble dynamique, bien huilé, jouant sur les nuances rythmiques comme la formation ne l’avait encore jamais fait auparavant. Citons le très meshuggien « Expurgation Euphoria », morceau à la fois très lourd et lent où quelques touches de piano s’étouffent dans le lointain.

C’est sûr, Aborted
Aborted


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n’a rien laissé au hasard en se rendant à Ribe au Danemark chez Jacob Hansen (Volbeat, Pestilence, Hatesphere...) pour produire Global Flatline.
Le souci du détail qui tue se fait sentir, les backings vocaux sont parfaitement agencés et blast ou pas blast, la batterie sonne à la perfection. Mais surtout, les solis guitares ne se dérobent pas, ce qui donne un petit côté death old-school.

Bref, comment s’ennuyer à l’écoute de cet album capable de faire bondir tout un cimetière. Surtout quand on sait que la crème des crèmes s’est associée au déluge de décibels. Clairement, des guests comme Julien Truchan de Benighted
Benighted


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, Trevor Strnad de The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder


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, Jason Netherton de Misery Index
Misery Index


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et Keijo Niinima de Rotten Sound
Rotten Sound


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ne peuvent que produire des étincelles.

Au niveau thématique, le chirurgien/boucher a fait place au zombie/curé prêt à anéantir notre belle planète. Cette symbolique très gore, inspirée des b-movies et autres slashers des 80’s, est une façon d’évoquer les causes de l’auto-destruction de notre humanité.

Tout un programme illustré, avec beaucoup de classe, par le graphiste américain Justin Osbourn.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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