Chronique

NASTY
Shokka

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Beatdown Hardwear

15 + 3 titres - 32 minutes
Sorti le 27-02-2015


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Mardi 24 février 2015

Avec la sortie de Love il y a près de deux ans, Nasty
Nasty


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a prouvé qu'il osait repousser les frontières du hardcore beatdown. Il faut dire que le groupe y faisait ses preuves depuis le début de son existence quelques années plus tôt et qu'à coups de prestations live féroces et d'albums dévastateurs, il a fini par y acquérir une grande crédibilité.

Et c'est sans doute cette crédibilité qui lui a permis de saccager complètement les standards du genre sans jamais perdre le respect du public. Humour décalé dans ses vidéos (Just Kind), tubes fracassants basés sur trois notes de musique (Fire On The People), voix claires (Love), visuels fluos inavouables, Nasty
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a le don d'être là où on ne l'attend pas.

Le groupe cultive le buzz avec succès, à coups de teasers et de vidéos précédant la sortie de leur album. Ainsi, sur ces onze nouveaux titres (je décompte les deux skit, l'interlude à la guitare sèche et l'outro musicale plutôt bien torchée) on se rend compte que quatre nous semblent déjà bien familiers : Lying When They Love Us, sorti en vidéo l'année dernière hors contexte d'album, y trouve parfaitement sa place. Mais le premier élément de cette nouvelle plaque qui nous a été servi en apéritif est le morceau-titre, Shokka. Nasty
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nous a donné l'habitude d'envoyer du lourd dès l'ouverture de leurs plaques et il ne déçoit pas cette fois non plus, avec un beatdown magnifiquement non-musical, brutal est agressif à souhait, sur les lyrics abordant un thème que le groupe affectionne : l'argent, la cupidité et la capacité de l'être humain à commettre des atrocités.

Après un No taillé dans la même matière brute, Phoenix nous laisse apprécier un Nasty
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qui ose de nouveau. Qui ose alterner passages mid-tempo plutôt ambiancés et autres beatdown au tempo variable. Résultat, une violence réfléchie, renforcée par les premières paroles en allemand de cet album.

Et c'est finalement cette habile manipulation de ses différentes facettes qui donne à Nasty
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ce côté destructeur et inventif à la fois. On n'assiste pas sur cet album à la semi-révolution vécue sur Love, on est plutôt dans la confirmation de leur interprétation du hardcore amorcée sur l'album précédent. S'en dégage une impression étrange, comme si Nasty
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voulait rester attaché à cette scène tout en s'en détachant le plus possible. Mais quoi qu'on en dise, cette approche couplée à la notoriété grandissante du groupe pourrait bien avoir un impact sur les groupes qui sont en train de fleurir un peu partout, conscients qu'ils peuvent tabasser un hardcore efficace et crédible sans être obligés de se cantonner à ce qui se faisait il y a dix ou vingt ans.

Après les méchants Irreversible et Fire, l'album se termine sur une Outro qui rappelle les ambiances recherchées sur Phoenix. Mais puisque les vingt-six minutes qu'on vient de vivre sont passées bien trop vite, nous sommes gratifiés sur cette version de l'album de trois titres live (Fire On The People, Hell On Earth et Slaves To The Rich) qui sont là pour nous prouver que le vrai Nasty
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se découvre en live, là où tu risques tes dents à chaque seconde mais où tu peux enfin accompagner le groupe dans ses visions négatives du monde... le tout dans un esprit positif, pour un nouveau paradoxe joliment exécuté par le groupe.



Tags : metal hardcore beatdown germany
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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