Chronique

PARKWAY DRIVE
Ire

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Epitaph Records

Sorti le 25-09-2015


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Lundi 21 septembre 2015

Un nouvel album de Parkway Drive
Parkway Drive


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est devenu un événement majeur dans le monde du metal tant le succès du combo australien dépasse les limites de jour en jour. Quel groupe metalcore à l’heure actuelle peut se targuer d’avoir plus de succès ? Bring Me The Horizon
Bring Me The Horizon


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auraient pu leur faire concurrence en Angleterre mais semblent s’éloigner du metal. Avenged Sevenfold
Avenged Sevenfold


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, qui les qualifie encore de metalcore ? Non, il n’y a pas de doute : Parkway Drive
Parkway Drive


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sont bien les seuls tout là-haut et comptent bien sur cet album pour grimper encore plus haut. La barre avait pourtant de nouveau été mise très haute avec Atlas, sorti en 2012.

Quelques semaines avant la sortie de ce nouvel opus, Ire, le groupe avait mis en ligne deux premiers clips pour Vice Grip puis Crushed. Flippant à la première écoute, toujours aussi déroutant à la deuxième, ce premier single avait reçu de nombreuses critiques allant jusqu’à ironiser en parlant du nouveau morceau de Bon Jovi, principalement à cause des chœurs (« yeah yeah yeah »). Une fois l’effet de surprise à cette nouveauté passée, ce nouveau titre a pu être apprécié à sa juste valeur, être pleinement savouré en live et être déjà perçu comme le nouveau gros tube du groupe. Comme quoi, la première impression n’est pas toujours la bonne ! Dans un tout autre style, Crushed avait également bluffé l’assemblée. Le Parkway nouveau était arrivé : beaucoup plus sombre et groovy à la fois, mené par des influences indus, ce second single prouvait que le groupe ne s’était pas foutu de nous en annonçant pas mal de nouveautés pour cet album. “Brothers, my brothers ! Is this all that we are ? Sisters, my sisters ! We’ve been crushed by the fists if god !” sont des mots forts qu’on ne peut mal d’oublier de si tôt. Quid du reste ?!

On parlait du succès croissant du groupe et on dirait bien que le groupe a envie de se donner les moyens de continuer sur cette. Destroyer, Fractures, Vicious et Vice Grip notamment sont d’autant de morceaux qui sont fait pour les stades et les plus grandes salle au monde. C’est la première chose qui saute aux yeux en écoutant ces nouvelles chansons. Le titre Fractures aurait pu s’appeler Link tant il fait habillement le lien entre l’ancien et le nouveau Parkway Drive
Parkway Drive


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. Plusieurs riffs rappellent de suite qu’on parle du même groupe, idem pour la voix de Winston. Mais ces chœurs, ces refrains, viennent se rajouter pour donner une nouvelle dimension au groupe.

Dans le genre morceau rouleau-compresseur, n’oublions pas les bases tout de même, on pourra mentionner Dedicated et Dying To Believe. Ça envoie la pâté de la première à la dernière seconde, ça dure grosso modo 3 minutes ça ferait bouger n’importe quel pit. Malheureusement, comme dit le dicton : nobody’s perfect ! Bottom Feeder et The Sound Of Violence sont clairement un niveau en-dessous du reste de l’album. Simpliste, plat et un peu fade, ces 2 titres font plus office de remplissage que de morceaux potentiels pour les prochaines set-lists. Tout n’est pas à jeter bien sûr mais sur la durée, ce ne sont clairement pas ceux qu’on retiendra le plus.

Si la description de ce disque s’arrêtait ici, on pourrait parler d’évolution normale et pas du grand changement annoncé. C’est pourquoi il reste 2 chansons à décortiquer : Writing On The Wall bien planqué au milieu du disque et A Deathless Song qui le clôture. Place d’abord à la première nommée dont la première réaction à son écoute serait : What the fuck is that shit ?! Une belle intro aux violons suivi d’une rythmique lourde type Queen
Queen


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qui laisse penser un nouveau gros morceau et bam… une mélodie et une voix étonnante de Winston qui tend plutôt vers du folk venant tout droit de Scandinavie… «Put Your Hands Up, Put Your Hands Up» clame Winston. Bluffant. Impressionnant de maîtrise dans un genre nouveau pour eux. Ce serait très intéressant qu’ils jouent ce morceau en live pour voir ce que ça donne ! Pour finir en beauté ce nouvel opus, les Australiens nous ont prévu une surprise de taille : une ballade amorcée à la guitare acoustique ! Si, si ! Avec une ambiance rappelant parfois le Nightwish
Nightwish


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actuel, on retrouve la voix de Winston telle découverte dans Writings On The Wall avec une touche d’émotion en plus. Les simples d’esprit vont crier au scandale. Les vrais connaisseurs apprécieront cette nouveauté.

Comme prévu, cet album est plein de nouveautés plus agréables les unes que les autres. Comme prévu, on s’est pris une grosse claque dans la gueule. Comme prévu, malgré tous les changements possibles, les Australiens ne déçoivent pas. Certes, c’est un peu plus mainstream et ça s’éloigne encore un peu plus de ce qu’on avait dans les premiers albums mais tout le monde évolue, leurs envies également, et tant qu’ils feront ça bien, on n’aura pas à se plaindre ! Enfin une grosse sortie de 2015 qui répond aux attentes.
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