Reportage

Dark Tranquility, Kamelot et Evergrey signent leur première au Luxembourg

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 16-07-2019

Mercredi 17 juillet 2019



L’annonce en début de printemps sortait un peu de nulle part mais restait bien bonne à prendre : Dark Tranquility, Kamelot
Kamelot


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et Evergrey
Evergrey


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font cause commune pour une date en salle, à la Rockhal de Esch-sur-Alzette au sortir des quelques festivals de juin/juillet. En voilà une bonne nouvelle !

Un gros package auquel s’est ajouté aussi Nothgard
Nothgard


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, que je n’ai malheureusement pas l’occasion de voir en raison de mon heure d’arrivée dans une Rockhal version club plutôt bien remplie pour l’occasion. Ce sont en effet les Suédois d’Evergrey
Evergrey


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qui ont déjà pris possession de la scène pour un concert relativement court, d’autant plus si on considère la relative longueur de leurs compos (4 ou 5 morceaux joués ce soir). Une longueur qui ne se fait que peu ressentir, tant le concert de ce groupe pas si courant dans nos contrées passe tout seul : refrains mélodiques, relative technicité et une certaine variété dans les compos font tout à fait le lien avec la tête d’affiche de la soirée et nous font confirmer la conclusion de Tom Englund : on espère vous revoir bientôt, mais plus longuement cette fois !

Impossible de ne pas relater l’anecdote dans ce live report : vers la fin de ce concert d’Evergrey
Evergrey


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nous voyons débarquer dans les derniers rangs, et toute discrétion / humilité, Mikael Stanne de Dark Tranquillity
Dark Tranquillity


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, qui se mêle au public comme si de rien n’était afin de profiter du show. Evidemment, il ne faut pas 10 secondes avant que certains yeux ne s’écarquillent de surprise, suivis des premières demandes de selfie, si bien que Mikael finit par quitter la salle en (fort bonne) compagnie. Il passera d’ailleurs une bonne partie de l’interlude avant Kamelot
Kamelot


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au bar, tout en restant disponible pour les fans : voilà une attitude des plus appréciables, et surtout si rare dans cet univers musical maintenant abonné aux meet & greet payants. Avant même de jouer, Dark Tranquility marque donc beaucoup de points en terre luxembourgeoise ce soir…

L’installation scénique de Kamelot
Kamelot


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force le respect ! Dans une configuration de tête d’affiche le groupe s’est fait plaisir entre décor imposant, scène surélevée et fumigènes. Il s’agit là du premier concert donné par le groupe au Luxembourg et il a manifestement cœur à bien faire, notamment quand Tommy nous demande d’entrée de jeu (ou presque) de sauter partout. Hélas, n’étant absolument pas fan de Kamelot
Kamelot


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(c’est un euphémisme), je fuis rapidement le Club de la Rockhal pour trouver refuge au bar puis à l’extérieur de la salle. Les espoirs fondés en Dark Tranquility grandissent alors à hauteur du temps de jeu alloué à Kamelot
Kamelot


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, plutôt long pour le coup.

Fort heureusement, et en dépit de l’horaire tardif (qui manifestement en a fait fuir plus d’un), Dark Tranquility comble complètement nos attentes. Détendu (Mikael ne se sépare pas d’un sourire sincère) et doté de conditions plutôt flatteuses (lights et écran video synchronisés notamment), le groupe qui sort pourtant d’un gros run de festivals se fait un plaisir de délivrer un véritable club show durant lequel le déluge de tubes (Terminus, Atoma,…) laisse part à quelques raretés surprenantes (State of Trust, chanté depuis les premiers rangs par Mikael, ou Inside the Particle Storm, pas joué depuis un bail) et à une certaine proximité avec le public.

Ainsi, après l’un l’autre réglage durant Encircled, l’habituelle intensité mélodique du groupe fait mouche (Monochromatic Strains, Clearing Skies) jusqu’à pousser un public bien chauffé à reprendre certains riffs en chantant, à l’instar du fameux live sorti par le groupe il y a dix ans déjà (The Treason Wall), voire à déclencher l’un ou l’autre pogo curieusement animé.

C’est que la communication avec le public fonctionne à merveille, si bien que, pour cette première date au Grand-Duché, Mikael a peine à croire qu’autant de newbies assistent au concert de ce soir. Reste qu’anciens comme nouveaux ne peuvent qu’être conquis par des hits tels que ThereIn ou Final Resistance : évidemment, l’ambiance s’en ressent !

Malheureusement, et comme le souligne Mikael, toutes les bonnes choses ont une fin et cet excellent concert s’achève déjà au son de l’inévitable Misery’s Crown. Espérons que, comme le groupe l’a souligné, cette première ne soit pas une dernière !
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