Reportage

Dour Day 2 : Drôle de journée

Dour (Dour Festival), le 14-07-2006

Lundi 31 juillet 2006

Le vendredi commence donc avec beaucoup de fatigue. La nuit précédente a été horrible, fort peu reposante.
Nous commencons par la grande scène où se produit un des trois groupes massacrés belges lors de ce festival. Driving Dead Girl
Driving Dead Girl


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ouvre la grande scène avec son rock and roll faisant ce rencontrer elvis presley et jon spencer. Jouer sur une grande scène telle que celle de dour n'est pas une sinécure. Gros espace à remplir et son un peu défaillant. Ils s'en sont sorti malgré tout avec les honneurs. On remarque aussi qu'il y a plus de monde la journée pour voir les groupes. Un constat me frappe aussi à la fin du concert de driving dead girl. Cette grande scène est constamment parasité par des disc jockeys du stand d'une marque de boisson pétillante et d'une marque de voiture japonaise. C'est parfois gênant car complètement déplacé par rapport à ce qui se passe sur la grande scène. Enfin, on ne referra ps le monde.
Les deuxièmes massacrés ouvrent le chapiteau dance ! eh oui, tout est possible. Fort peu chanceux, Ultraphallus
Ultraphallus


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ont du s'en sortir avec un son horrible, vraiment peu équilibré. Ils ont malgré tout donné un bon concert fort original par rapport à tout ce qui jouait ce jour là. Bonne prestation d'un groupe à découvrir.
Ce vendredi, nous verrons sur la grande scène les groupes suivants : Nebula
Nebula


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qui sont congelés des années 70, c'est assez dépassé, vintage, mais j'aime encore ce côté vieux rock américain totalement assumé. J'ai trouvé Flogging Molly
Flogging Molly


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assez horrible, beaucoup trop folk et roots pour moi. Là où les Dropkick murphys donnent envie de chanter la gorge déployée, un verre de guiness à la main, Flogging Molly fatigue avec trop d'instruments tels que l'accordéon ou la flute. Max cavalera faisait son énième apparition à dour avec Soulfly
Soulfly


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et, là aussi, un son pourri. Comme à chaque fois, tout le groupe a changé. On remarque notamment un guitariste qui fait le singe de manière assez caricaturale. Le groupe joue du soulfly, mais ce sont les classiques de Sepultura qui provoquent l'unanimité d'un public très nombreux. Enfin, les têtes d'affiche de la grande scène laissent perplexe : les hollandais de Within temptation
Within temptation


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font un gothique dégoulinant que doivent bien aimer les trolls, les finlandais d'Apocalyptica
Apocalyptica


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headbangent sur leurs contrebasses en reprennant Metallica et d'autres classiques. Cela donne une sorte de foire assez spéciale.
Les meilleures prestations du jour sont venues d'univers diamétralement opposés : Les français de Gojira
Gojira


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avec un métal proche de Meshuggah. La formation des landes est fort impressionnante de cohésion et de puissance. Une prestation quatre étoiles. On peut en dire autant des américains de Battles
Battles


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qui mêle électronique, post-rock et expérimental avec beaucoup de bonheur ! cela fait travailler le cerveau et les jambes. Une formation à suivre !
Il y a eu également du très bon rock and roll avec the elektrocution
the elektrocution


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, déjà apercus au bear, et qui ont donné une prestation dans une meilleure ambiance qu'au bear rock à andenne. Le américains de the lords of altamont
the lords of altamont


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font un rock garage pas très original, mais dont le chanteur - clavier inspire d'office la sympathie. L'ambiance était bonne, voire très bonne. Amen ra
Amen ra


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ont donné un concert dans la lignée de ce qu'ils font d'habitude même si cela m'a semblé un peu moins prenant et puissant.
La déception du jour est venu du nouveau projete de Mike Patton (Fantômas, Tomahawk). En effet, Peeping tom
Peeping tom


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le présente dans le registre chanteur à minettes. Cela ne dérange pas trop lorsque c'est fait avec second degré et humour. Ici, c'est tombé à plat, la faute à une musique qu'on dirait prémachée pour les chaines télévisées diffusant des clips putassiers. Une musique pas très motivante artistiquement.
Voila pour ce vendredi qui s'avère une bonne journée de musique.
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