Reportage

Frank Shinobi, Amadeus, Casse-Brique et Amber Daybreak : un festival d'acharnés

Liège (Le Hangar), le 09-08-2008

Mardi 12 août 2008

En juin 2007, la Maison des Jeunes Le Hangar était victime d’un nouveau et xième cambriolage. L’équipe ne voulait pas se laisser abattre et comme preuve de cet acharnement et de sa détermination, le mini festival H Art Né voyait le jour.

En 2008, fort heureusement, pas nouveau vol, mais l’envie simplement répéter l’événement. Ainsi la deuxième édition mettait à l’affiche AMBER DAYBREAK
AMBER DAYBREAK


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, CASSE-BRIQUE
CASSE-BRIQUE


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, AMADEUS
AMADEUS


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et FRANK SHINOBI
FRANK SHINOBI


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.

Bénéficiant d’une météo plus clémente que prévue, l’organisation a sorti une tente, faisant office d’entrée et offrant au public déjà nombreux à mon arrivée, une sorte de garde-fou à la circulation.

AMBER DAYBREAK
AMBER DAYBREAK


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était le premier groupe à monter sur scène… enfin presque ! Les Namurois avaient construit un mur d’amplis derrière lequel se cachait le batteur. Le reste du groupe, à savoir deux guitaristes, le bassiste et le chanteur prirent place devant la scène dans le public.

Un positionnement que je ne qualifierais pas de judicieux. L’étroitesse des lieux et par conséquent la place réservée au public se trouvait ainsi encore plus limitée. De plus, scéniquement, AMBER DAYBREAK
AMBER DAYBREAK


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soufre encore de grosses lacunes. Un manque de présence et une mauvaise habitude à tourner le dos n’entraient pas en harmonie avec un positionnement aussi direct avec les gens.

Musicalement, j’avoue n’avoir toujours pas vraiment cerné le groupe. Si sur papier, le descriptif semble clair et les intentions annoncées, en concert, il en va autrement. Un set et des formules répétitives ainsi qu’une démarche confuse résumeraient mon ressenti face aux différentes prestations assistées. Cette dernière ne faisait malheureusement pas encore évoluer ma perception.

En second lieu, était venu le tour de CASSE-BRIQUE
CASSE-BRIQUE


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, qui s’inscrit dans la lignée des duos noise. Les Bruxellois usent de la batterie et de la guitare mais nous roule aussi de temps en temps en passant à un faux trio grâce à l’usage d’une pédale enregistrant des loops en direct. Ainsi, une basse pouvait être de ça et de là ajoutée à l’instrumentation. Cet artifice justement avait plutôt tendance à déforcer le groupe qui perdait en ces occasions de sa particularité.

Pour le reste CASSE-BRIQUE
CASSE-BRIQUE


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nous a proposé un set énergique mais un peu trop long, manquant encore d’originalité et rappelant trop les autres groupes du genre que ce sont GRAFFEN VÖLDER
GRAFFEN VÖLDER


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, CHEVREUIL
CHEVREUIL


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et consorts.

D’ailleurs le groupe ne s’est pas soustrait à l’habitude de prendre place au milieu de la salle, dans le public. Une idée pas plus judicieuse qu’avec AMBER DAYBREAK
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évidemment.

La chaleur grimpait dans la salle, le volume sonore également. Une moitié du public résistait à l’intérieur et l’autre moitié prenait le frais dehors lorsqu’AMADEUS
AMADEUS


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est monté (dans tous les sens du terme) sur scène. Seul le chanteur s’était placé en bas de la scène, histoire de laisser quand même un minimum d’espace à ses musiciens.

Les dernières fois où j’ai assisté à leurs concerts, AMADEUS
AMADEUS


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avait quelque peu saboté la prestation. Alors que le son offert sur ces grandes scènes permettait de mieux cerner le côté psychédélique du groupe, c’était plus une question d’attitude finalement qui venait faire de l’ombre.

A coup sûr, la scène du Hangar devait favoriser un meilleur esprit au groupe qui semblait en fin de compte plus à l’aise dans ce genre d’endroit. Par contre on risquait de perdre à nouveau les subtilités récemment découvertes.

Effectivement, le son d’AMADEUS
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s’est voulu très fort et j’ai bien cru que mes bouchons protégeant mes oreilles ne suffiraient pas. Le set a été déterminé et efficace même si le début a rencontré quelques difficultés. Les subtilités s’entendirent et pour la première fois, j’ai pu apprécier entièrement leur prestation. Précédemment, il y avait toujours un point ou un aspect reprochable ou litigieux.

Pour clôturer, FRANK SHINOBI
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avec une évidence qui sautait immédiatement aux yeux et aux oreilles : le groupe a gagné en assurance et maîtrise ! Et ce ne sont pas les pitreries des Zoulkeux amassés devant qui ont déstabilisé les musiciens. Le set proposé fut solide et les différentes opportunités que le groupe a rencontrées pour se produire ainsi qu’un travail régulier, ont permis à FRANK SHINOBI
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d’asseoir encore cette fois-ci, une réputation méritée et grandissante.

Finalement le tout s’est terminé un peu tard, mais avec le mois d’août, synonyme de vacances, personne ne se préoccupait de l’heure.
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