Reportage

Une release party de Jarhead aux allures de vraie fête, un Now, Voyager magistral.

Liège (L'Escalier), le 24-08-2013

Mercredi 28 août 2013

Une release party, c’est toujours spécial. Tu sais que le groupe a envie de jouer son meilleur live pour faire honneur à son EP / album / demo fraîchement sorti. Mais tu sais aussi que le groupe a envie de fêter ça entre potes, tout simplement, et de ne voir que des têtes connues dans le public et les groupes qui y participent. Alors rien d’étonnant à ce que Jarhead
Jarhead


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ait choisi Morning Dead
Morning Dead


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pour participer à la release party de son EP Haste.

Même s’ils sont habitués des lieux, Morning Dead
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parviennent encore à surprendre. Avec son air détaché et provocant, le frontman Julian Arlia défonce encore une fois l’Escalier mais, cette fois, pas son matériel. Le groupe enchaîne les titres de son EP sorti l’année dernière et y mêle de nouveaux titres, vachement prometteurs. Le clavier trouve sa place dans les compos qui deviennent, elles, plus agressives qu’auparavant. Il est loin le temps où les morceaux étaient presqu’entièrement chantés et que seuls certains passages à la disto venaient secouer. Les musiciens se lâchent de plus en plus sur scène également et, d’apparence, vivent les morceaux plus intensément. Un bon set de Morning Dead
Morning Dead


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de plus qui, on l’espère, ne tardera pas trop à coucher sur disque les nouveaux morceaux qu’on découvre en live.



Le public se presse devant la scène (enfin, toujours à un mètre de distance hein, ces fameuses barrières imaginaires ont la dent dure) pour voir Jarhead
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lorsqu’il commence son set. Certains diront après la soirée que le public était plus nombreux pour Morning Dead
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que pour Jarhead
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mais je n’ai pas eu cette impression et préfère penser que personne n’a eu l’indécence de quitter la soirée avant même que le groupe qu’on fête ce soir ait joué. Le background de ce concert est spécial car en plus d’être une release party, ce concert de Jarhead
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est le dernier avant une pause d’un an, le chanteur partant à l’étranger. Ils sont donc doublement déterminés à tout déchirer car il n’y aura pas de seconde chance. Et l’énergie est bien là. L’enthousiasme aussi, et donne de la puissance aux morceaux de l’EP. Le guitariste a une présence de feu sur scène, et c’est du régal à photographier (mais ça vous vous en foutez). Evidemment, avec Morning Dead
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qui a réussi à transformer la scène en patinoire grâce à un subtil mélange eau – bière, les musiciens ont du mal à garder leur équilibre mais heureusement, malgré quelques petites chutes, rien de cassé et pas de morceaux interrompus. Surtout pas Gates, que j’avais adoré sur EP et qui est très bien passé en live également. Même si le chanteur blâmait sa prestation après le set, accusant un excès de bière et de Jägermeister. Comme je le disais en début d’article, une release party ça se fête et il aurait eu tort de s’en priver.



Liège, que veux-tu ? Tu fais des salles combles pour des groupes locaux plutôt nazes alors que quand on te ramène Now, Voyager
Now, Voyager


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, qui revient d’une tournée en Angleterre, qui a joué en première partie d’August Burns Red
August Burns Red


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, qui vient de sortir un EP complètement époustouflant et a une réputation live qui donnerait envie à une fan d’Eros Ramazzotti de venir se faire défoncer la tête à un show du groupe, et bien… tu ne viens pas. Et même, tu pars si on en juge la différence d’affluence entre les deux sets précédents et celui-ci, que j’attendais impatiemment. Il est certes 23h30 quand Now, Voyager
Now, Voyager


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entame son set par The Surface, tout premier single du groupe issu de l’EP précédent. Vu qu’ils sont à la recherche d’un bassiste suite au départ de Thomas il y a quelques mois, les pistes de basse sont enregistrées mais les guitaristes bougent suffisamment pour remplir la scène à deux. Le son est nickel et en voyant le groupe sur scène on se rend compte qu’il y a un certain bagage live derrière eux et que ce qui leur arrive ne leur arrive pas par hasard. Les vingt (!) personnes qui sont là pour leur set ne le regrettent pas et le groupe joue ce soir comme s’ils avaient 1000 personnes devant eux. C’est là qu’on reconnaît la classe d’un groupe. Les musiciens sont complètement possédés et le chanteur, Nabil, défie le public de son regard. Pendant qu’ils jouent, les deux guitaristes traversent le public en courant et continuent à jouer comme des furieux à l’entrée du café, là où les gens buvaient jusqu’à présent leur bière tranquillement. Ces gars savent faire parler leur show, c’est sûr. Les morceaux de l’EP sont imparables et un pit se forme même sur Where We’ll Start. Après un set parfait, ils terminent sur To The Heart, morceau de clôture de Tell-Tale Hearts. Enfin c’est ce qu’ils croyaient puisque le public, enchanté, les rappelle. Et malgré le fait qu’ils n’aient pas d’autre morceau sous la main (souvenez-vous, les lignes de basse sur bande…) ils nous offrent Tabula Rasa, titre qui clôturait Seas, leur EP précédent.


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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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