Reportage

Amon Amarth responsable en grosse partie du réchauffement climatique!

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 10-11-2013

Mardi 12 novembre 2013


Amon Amarth
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© Tim Tronckoe

Dimanche soir la salle mythique située au 110 du boulevard Anspach était une fois de plus archi complète pour accueillir ses hôtes passagers. Au programme: une soirée qu'aucun metalhead n'aurait voulu manquer puisque pas moins de trois groupes de qualité allaient se succéder sur les planches de l'Ancienne Belgique. Dans l'ordre, les 2000 personnes présentes dans l'antre bruxellois auront pu apprécier le heavy metal de HELL
HELL


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, les riffs ravageurs de Carcass
Carcass


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et la déferlante viking nommée Amon Amarth
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. Trois cylindrées qui ont répondu à toutes les attentes puisqu'au vu de l'ambiance présente dans la fosse, personne ne nous contredira si nous affirmerons qu'avant-hier soir était l'un de ces grands soirs où il ne fallait pas être ailleurs!



HELL
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© Tim Tronckoe

Formé en 1982, HELL
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fait assurément partie de ces groupes de heavy metal qui, s'il n'avait pas eu un destin tragique suite au suicide de son chanteur en 1987, aurait pu percer beaucoup plus tôt. Après une séparation longue de 21 ans, le groupe originaire de Nottingham se reforme et rattrape le temps perdu. En 2011 HELL
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sort enfin son premier album, Human Remains, et rend hommage à Dave Halliday, son chanteur originel. Son remplaçant, David Bower est de la race de ces chanteurs tels que Rob Halford, par exemple, qui portent l’étendard du traditionnel heavy metal britsh. Sa voix, dans la plus pure tradition du genre, a littéralement transpercé la grande salle de l'AB. Avec un deuxième album sous le bras fraîchement sorti cette année et avec ce qu'ils nous ont montré sur scène, les boys de HELL
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, bien qu'ayant la mine ravagée pour certains, ont encore un bel avenir devant eux.


Carcass
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Venait ensuite un gros morceau du metal anglais qui, lui aussi, a connu une (trop) longue période de silence entre 1995 et 2007. Un nom connu de tous et qui a déjà explosé une kyrielle de tympans et de cervicales, j'ai nommé: Carcass
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! Après avoir attendu près de vingt ans pour recevoir un nouvel opus signé par la bande à Jeff Walker, les fans de Carcass
Carcass


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ont vu leur attente récompensée cette année. Surgical Steel, l'album en question, s'il a deux facettes, l'une des plus agressives et l'autre purement mélodique a été reçu d'une bien belle manière et cela se justifie sur scène. Si les gros succès du groupes n'ont pris aucune rides, les quelques morceaux que Carcass a joués de son nouvel effort n'ont rien à envier à leurs prédécesseurs. "1985", l’instrumental qui ouvre ce dernier opus et qui faisait également office d'introduction dimanche soir démontre déjà à lui seul que Carcass n'a rien perdu en terme de sonorité. Le groupe enchaîne sur "Buried Dreams", le morceau qui figurait en tête de liste du quatrième opus du groupe datant de 1993. A l'entendre lui, et les autres classiques du groupe tel que, par exemple, "Ruptured In Purulence", Carcass
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balance toujours une beigne énorme en pleine face. En toile de fond, on en oublie presque les organes découpés et les pénis en piteux états qui défilent sur les écrans situés de part et d'autre de la scène. Non Carcass
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n'a pas changé, et c'est tant mieux!


Amon Amarth
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© Tim Tronckoe

En tête d'affiche de la soirée, on retrouvait l'un des piliers incontestables du death metal, un groupe qui écume les scènes depuis 1992, cinq Suédois à la barbe et aux crinières tels que les portaient déjà leurs ancêtres vikings: Amon Amarth
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. Le groupe emmené par Johan Hegg, son frontman aux dimensions impressionnantes, nous revenait avec un neuvième album studio qu'il comptait bien défendre le pied au plancher. De répit, il n'en aura été nullement question tout au long du set concocté par nos amis nordiques. D'entrée de jeu, les cinq lascars nous balancent "Father of the Wolf" et "Deceiver of the Gods", tous deux issus du dernier opus du groupe. Première constatation: Amon Amarth
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, s'ils gardent leur ligne conductrice, tape juste et fort, très fort, même un peu trop par moment. Le volume au maximum, les estomacs et les tripes tremblent. Dans la fosse, c'est déjà le déluge, il pleut des bras et des jambes de tous les côtés, ce qui aura pour conséquence de vite déborder les braves gars en charge de la sécurité. Dimanche soir, pas de doute, il fallait être costaud pour rattraper toutes celles et ceux qui s’adonnaient aux joies du crowd surfing.

Sur scène, le géant qui tient le micro ainsi que ces acolytes prennent un malin plaisir et ne s'en privent pas pour le cacher. Entre deux morceaux Johan Hegg se prend une bonne lampée du breuvage que contient la grande corne qui pend à son ceinturon. Lait de chèvre, bière locale ou whisky, on n'en saura rien, mais toujours est-il qu'il reprend à chaque fois un rythme de plus en plus élevé un fois désaltéré. Son torse bombé, le grand barbu nous démontre qu'il fait bien plus que maîtriser son sujet. Depuis 2004 et la sortie de Fate of Norns, son cinquième opus, le groupe fait partie de ceux qui déchaînent les éléments et ratissent tout sur leur passage et ça se voit!

Après un set des plus énergiques Amon Amarth nous revient encore pour deux morceaux: "Twilight of the Thunder God" et le très connu "The Poursuit of Vikings". Ce dernier titre explose littéralement l'Ancienne Belgique où le public saute et pogote dans tous les sens. Avant-hier soir, la température atteinte à Bruxelles risquait bien d'aggraver encore le réchauffement climatique et était très loin des grosses gelées que connaissent d'habitude nos Suédois dans leurs contrées nordiques. Un must see, tout simplement!
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